
Il est des albums que vous connaissez de nom, que vous croyez connaître plus ou moins, ou tout du moins que vous croyez connaitre, sa réputation d'album mineur faisant le reste... et au détour d'un hasard, d'une ruelle, d'une chronique sur un blog, vous décidez d'offrir une seconde chance à cet album trop longtemps oublié par vos soins. Ce fut le cas la première fois avec le
Space Oddity de David Bowie
[1], et de nouveau le cas avec cet album des Doors,
Waiting For The Sun.
Comme c'est souvent le cas, les raccourcis et lieux communs n'ayant aucune raison valable de ne point être de sortie en préambule, on s'amusera sans coup férir d'apprendre que
Waiting For The Sun n'est autre que le troisième album des géniteurs de
The End, soit l'album attendu au tournant, de la maturité... et patati et patata. Et il faut admettre, ceci expliquant en partie le peu d'intérêt que cet album a pu octroyer au préposé à la chronique pendant plus de dix ans, les titres supposés marquants, appelés plus communément tubes par les marchands de yaourts, sont loin d'avoir la même aura que ceux des deux précédents albums.