
Le réflexe premier serait de jouer la carte de la suspicion dès que le chanteur d'un groupe de rock lambda enregistre un album solo [2]. La jurisprudence (et les nombreux exemples qui en découlent) s'accorde en effet à minimiser l'intérêt qualitatif de ces disques, et par conséquent à les ignorer (voire à les railler quand l'anecdotique se mue par exemple en création prétentieuse). Alors s'agissant d'un groupe à consonance métallique, et sa cohorte de clichés lui collant aux basques tel le premier Phtirius inguinalis, peut-on blâmer le préposé ou l'auditeur innocent à remettre en cause son droit à l'information, et à vouloir ignorer tout disque solo provenant de n'importe quel brailleur [3] ?