Don't Go in the House, premier long-métrage de Joseph Ellison, jouit depuis sa sortie en salles, au début de la décennie 80's, d'une certaine notoriété auprès des initié.e.s bissophiles (Quentin Tarantino le mentionnant comme l'un des films les plus perturbants qu'il ait pu voir [1]). Victime de la censure, subissant diverses coupes dans plusieurs pays [2] au cours de son exploitation au cinéma, puis en vidéo, cette série B fut réalisée, détail loin d'être anodin tant ces deux films se nourrissent des mêmes influences, quelques mois avant le culte Maniac. Enfin, pour ajouter un peu plus à la confusion, Don't Go in the House fut renommé en France sous le titre, Pyromaniac, une réinterprétation très libre cachant sans aucun doute le souhait des distributeurs hexagonaux de vouloir avant tout profiter, postérieurement, du succès ou de la controverse autour du premier long métrage de William Lustig.
Donny Kohler (Dan Grimaldi) travaille dans un centre d'incinération dans le New-Jersey. Obsédé par le feu, celui-ci reste tétanisé quand un de ses collègues, Ben (Charles Bonet), se fait surprendre par l'explosion d'un aérosol, devenant la proie des flammes. Perçu comme un fou par son responsable, Donny décline l'invitation de son ami Bobby (Robert Carnegie) d'aller boire un verre, prétextant qu'il doit s'occuper de sa mère malade. Maltraité durant son enfance par sa mère, qui lui infligeait des brûlures graves aux avants-bras, Donny découvre le soir même son décès. Désormais libre, en proie à d'étranges hallucinations auditives et visuelles, la vengeance de Donny, envers celles qui ont la malchance de croiser son chemin, peut débuter...