Préambule. Deuxième et dernier long-métrage de Dan O'Bannon, après le remarqué Le retour des morts vivants [1], The Resurrected méritait amplement que le préposé s'y attarde tant ce film demeure peu connu auprès des amateurs de fantastique. Dont acte.
Originalement programmé pour une sortie dans les salles, le film fut présenté dans de nombreux festivals, dont celui de Sitges en octobre 1991 ou celui d'Avoriaz en janvier 1992 hors compétition, avant de sortir directement en vidéo. Une étrange destinée qui confère à la surprise de prime abord, tant les adaptations sur grand écran des œuvres de H.P. Lovecraft sont rares, doublée d'une incompréhension non moins légitime compte tenu de la notoriété supposée de son réalisateur-scénariste [2]. Mais n'allons pas trop vite.
Le détective privé John March (John Terry) est engagé par Claire Ward (Jane Sibbett) afin d'enquêter sur son époux, Charles Dexter (Chris Sarandon), qui a quitté le domicile conjugal. De ce mari qui vit désormais retiré dans l'ancienne demeure de son aïeul, Joseph Curwen, March découvre au cours de son investigation que Ward continue les étranges expérimentations de son ancêtre, qui fut accusé de sorcellerie deux siècles auparavant...
Le détective privé John March (John Terry) est engagé par Claire Ward (Jane Sibbett) afin d'enquêter sur son époux, Charles Dexter (Chris Sarandon), qui a quitté le domicile conjugal. De ce mari qui vit désormais retiré dans l'ancienne demeure de son aïeul, Joseph Curwen, March découvre au cours de son investigation que Ward continue les étranges expérimentations de son ancêtre, qui fut accusé de sorcellerie deux siècles auparavant...