Dernièrement un collègue bloggeur s'amusait à tirer à vue ou plutôt réglait ses comptes avec les supposées erreurs de jeunesse, à savoir un album de Bad Religion sorti en pleine vague "punk" revival (les guillemets sont volontaires en passant... car classer the Offspring comme punk c'est comme mettre l'étiquette rock à Kyo).
Comme je faisais remarquer dans mon commentaire qui suivait ce savoureux post, ce combo représente l'archétype du punk de la côte Ouest selon moi, enfin celui que je n'aime pas, on est loin des DK, des Germs, de Fear, de Black Flag ou du premier LP des Suicidal Tendencies. Et finalement, la parenté de Bad Religion et des combos à la mode de l'époque n'est que légitime selon moi... maintenant le fait d'ajouter de la pop au punk n'a rien de putassier en un sens, mais c'est pas my cup of tea... Et puis bon, ça me rappelle mes années lycée, ceux qui faisaient les braves en écoutant du soit disant punk... mais qui ne connaissaient ni Anarchy in the UK ou White Riot... bonjour l'ambiance donc...
Comme je faisais remarquer dans mon commentaire qui suivait ce savoureux post, ce combo représente l'archétype du punk de la côte Ouest selon moi, enfin celui que je n'aime pas, on est loin des DK, des Germs, de Fear, de Black Flag ou du premier LP des Suicidal Tendencies. Et finalement, la parenté de Bad Religion et des combos à la mode de l'époque n'est que légitime selon moi... maintenant le fait d'ajouter de la pop au punk n'a rien de putassier en un sens, mais c'est pas my cup of tea... Et puis bon, ça me rappelle mes années lycée, ceux qui faisaient les braves en écoutant du soit disant punk... mais qui ne connaissaient ni Anarchy in the UK ou White Riot... bonjour l'ambiance donc...
Ainsi aujourd'hui, intéressons nous au groupe de hardcore new-yorkais par excellence des 90's, ou comme la pochette l'indique (que j'aime beaucoup au passage), Madball. Alors pourquoi tout ce culte autour de ce groupe pourrais me dire le cuistre impertinent. A vrai dire, c'est déjà une affaire de famille, car NYC a connu dans les 80's l'émergence d'un groupe de hardcore au combien important, Agnostic Front avec comme leader le chanteur Roger Miret... et vous savez quoi? le chanteur de Madball, Freddy Cricien n'est autre que le frangin du garçon...
A l'origine Madball était une sorte d'échappatoire pour l'aîné, ce dernier tenant le rôle de bassiste, avec son cadet au chant, Vinnie Stigma à la guitare et Will Shepler à la batterie. Le groupe reprenait essentiellement des chansons du répertoire d'Agnostic Front plus quelques compos originales. Parallèlement à la sortie de plusieurs maxis (Ball of Destruction et Droppin' Many Suckers) nos quatre garçons vont écumer les scènes de la région et ainsi consolider leur réputation scénique. En 1991 le line-up se stabilise avec un nouveau guitariste Matt Henderson et le remplacement de Roger Miret à la basse par Hoya Roc de Dmize.
En 1994 sort leur premier LP signé sur le label Roadrunner Records (le même qu'un certain Biohazard) l'excellent Set It Off. Alors comme toujours, quid de cet album? A la différence d'autres groupes de hardcore, le son du combo se veut plus ample et épais... ceci dit à la différence du quarteron mené par Evan Seinfeld, on reste en territoire punk, même si Madball a signé sur un label metal et que ce dernier use de grosses guitares, on ne s'acoquine pas avec le thrash par exemple. Et puis autre particularité, les chansons ne se caractérisent pas par la célèbre maxime "à fond à fond à fond"... non Madball sait aussi ralentir son propos, et on s'aperçoit qu'ils excellent aussi dans le format mid-tempo, ce qui ne les empêchent pas d'écrire quelques pépites concises durant moins d'une minute. Hormis ça, les paroles sont dans la grande tradition du NYHC, à savoir engagées et brutes de décoffrage, tout en finesse en somme.
A l'origine Madball était une sorte d'échappatoire pour l'aîné, ce dernier tenant le rôle de bassiste, avec son cadet au chant, Vinnie Stigma à la guitare et Will Shepler à la batterie. Le groupe reprenait essentiellement des chansons du répertoire d'Agnostic Front plus quelques compos originales. Parallèlement à la sortie de plusieurs maxis (Ball of Destruction et Droppin' Many Suckers) nos quatre garçons vont écumer les scènes de la région et ainsi consolider leur réputation scénique. En 1991 le line-up se stabilise avec un nouveau guitariste Matt Henderson et le remplacement de Roger Miret à la basse par Hoya Roc de Dmize.
En 1994 sort leur premier LP signé sur le label Roadrunner Records (le même qu'un certain Biohazard) l'excellent Set It Off. Alors comme toujours, quid de cet album? A la différence d'autres groupes de hardcore, le son du combo se veut plus ample et épais... ceci dit à la différence du quarteron mené par Evan Seinfeld, on reste en territoire punk, même si Madball a signé sur un label metal et que ce dernier use de grosses guitares, on ne s'acoquine pas avec le thrash par exemple. Et puis autre particularité, les chansons ne se caractérisent pas par la célèbre maxime "à fond à fond à fond"... non Madball sait aussi ralentir son propos, et on s'aperçoit qu'ils excellent aussi dans le format mid-tempo, ce qui ne les empêchent pas d'écrire quelques pépites concises durant moins d'une minute. Hormis ça, les paroles sont dans la grande tradition du NYHC, à savoir engagées et brutes de décoffrage, tout en finesse en somme.
En bonus, une vidéo live de Set it Off trouvée sur Youtube, qui a défaut d'avoir une qualité irréprochable, nous montre le moshpit et l'ambiance d'un concert de nos amis new-yorkais.