Méfions nous, je vous le dis, non pas de la main gauche sauvage et baladeuse mais de la droite plus perverse et toute rouge si l'on en croit le ténébreux Nick Cave...
Bref après un Henry's Dream lorgnant vers les bords d'un rock cabaret des plus insalubres, l'australien décide d'écrire un album débordant d'amour... Ouais enfin, on parle de Nick Cave précisément, donc ne vous attendez pas à la sensualité musicale d'un Julio Iglesias.
Alors quoi de neuf par rapport au précédent LP? Bah en fait, pas grand chose, hormis un côté encore plus léché (mais pas aseptisé!), il est vrai que cette fois-ci, l'évolution n'est pas flagrante. Ceci dit, ce stand-by artistique n'est pas une mauvaise chose en soi, car on a entre les mains l'un de ses meilleurs albums, et en tout cas l'un des plus accessibles, à conseiller fortement pour quelqu'un qui voudrait justement découvrir l'oeuvre du monsieur.
L'album s'ouvre et se clôt par un classique de Nick Cave, Do you love me? morceaux bouleversants s'il en est, avec une préférence nette pour la partie 2, plus épurée et mélancolique que jamais. On appréciera aussi au passage la qualité mélodique des morceaux joués au piano tel que Nobody's baby now ou la chanson qui donne son titre à l'album Let love in. Comme je le disais plus haut, Cave et sa bande nous offre surtout un florilège de leur savoir-faire, on a droit ainsi à quelques chansons rock bien relevées et crasseuses comme Jangling Jack ou Thirsty Dog. En parlant aussi précédement de non évolution, j'ai un peu menti car en fait le dramatique Ain’t gonna rain anymore nous annonce finalement l'ambiance du prochain album de Nick et de ses mauvaises graines, à savoir un recueil de balades macabres. Et puis comment ne pas oublier non plus l'hypnotique Red right hand où Cave nous narre une rencontre cauchemardesque et l'apocalyptique Loverman (qui sera repris plus tard par un certain Martin L. Gore et même Metallica).
En prime, deux clips celui de Loverman et celui de Do you love me? nous montrant qu'en plus de manier efficacement l'humour noir, Cave sait aussi jouer de l'auto dérision (ça me rappelle d'ailleurs le clip d'It's no good de DM dans un sens sorti en 1997 soit 3 ans après Let love in).
L'album s'ouvre et se clôt par un classique de Nick Cave, Do you love me? morceaux bouleversants s'il en est, avec une préférence nette pour la partie 2, plus épurée et mélancolique que jamais. On appréciera aussi au passage la qualité mélodique des morceaux joués au piano tel que Nobody's baby now ou la chanson qui donne son titre à l'album Let love in. Comme je le disais plus haut, Cave et sa bande nous offre surtout un florilège de leur savoir-faire, on a droit ainsi à quelques chansons rock bien relevées et crasseuses comme Jangling Jack ou Thirsty Dog. En parlant aussi précédement de non évolution, j'ai un peu menti car en fait le dramatique Ain’t gonna rain anymore nous annonce finalement l'ambiance du prochain album de Nick et de ses mauvaises graines, à savoir un recueil de balades macabres. Et puis comment ne pas oublier non plus l'hypnotique Red right hand où Cave nous narre une rencontre cauchemardesque et l'apocalyptique Loverman (qui sera repris plus tard par un certain Martin L. Gore et même Metallica).
En prime, deux clips celui de Loverman et celui de Do you love me? nous montrant qu'en plus de manier efficacement l'humour noir, Cave sait aussi jouer de l'auto dérision (ça me rappelle d'ailleurs le clip d'It's no good de DM dans un sens sorti en 1997 soit 3 ans après Let love in).
Pfff mais Nick Cave lui la main gauche sauvage il connaît pas tss tss tsss. Hihihi
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