Apres les déflagrations sonores, et l’exemple type producteur/style de musique, voici l’autre analogie, producteur et patron de maison de disque. Les exemples ne manquent pas, mais comme je ne passe pas assez de jazz à mon goût dans ce blog, j’ai décidé de choisir le cas Manfred Eicher. Sous ces initiales se cache Editions of Contemporary Music, label qui fut donc créé par monsieur en 1969 à Munich.
L’une des caractéristiques qui me vient en pensant à ce label c’est le justement le son ECM, peu de labels en effet peuvent s’enorgueillir d’être aussi facilement reconnaissable. Pour certains, ceci est considéré plutôt comme un défaut, le faisant passer pour un distributeur de musique froide, sans âme, voir New Age… Alors que cette musique se veut contemplative, évanescente et qui ne s’ouvre pas seulement aux musiciens de jazz contemporain mais aussi ceux issus soit de la musique arabe comme Anouar Brahem ou indienne comme Zakir Hussain.
Pour l’extrait j’aurai pu choisir parmi la pléthore de musiciens norvégiens mais je vais prendre un grand musicien anglais, non pas le contrebassiste Dave Holland (le concert de novembre 2005 à Rouen quelle claque !), mais le souffleur John Surman.
Surman, comme Dolphy ou Portal, joue aussi bien du saxophone que de la clarinette. Dans l’album Coruscating, il n’hésite pas à faire des liens avec la musique classique, choix assez audacieux car ces deux mondes sont assez différents. D’autant plus, qu’à la différence de certains jazzmen, le quatuor à cordes qui accompagne mr Surman fait partie intégrante du groupe et ne sert pas de faire valoir comme dans la plupart des cas.
L’une des caractéristiques qui me vient en pensant à ce label c’est le justement le son ECM, peu de labels en effet peuvent s’enorgueillir d’être aussi facilement reconnaissable. Pour certains, ceci est considéré plutôt comme un défaut, le faisant passer pour un distributeur de musique froide, sans âme, voir New Age… Alors que cette musique se veut contemplative, évanescente et qui ne s’ouvre pas seulement aux musiciens de jazz contemporain mais aussi ceux issus soit de la musique arabe comme Anouar Brahem ou indienne comme Zakir Hussain.
Pour l’extrait j’aurai pu choisir parmi la pléthore de musiciens norvégiens mais je vais prendre un grand musicien anglais, non pas le contrebassiste Dave Holland (le concert de novembre 2005 à Rouen quelle claque !), mais le souffleur John Surman.
Surman, comme Dolphy ou Portal, joue aussi bien du saxophone que de la clarinette. Dans l’album Coruscating, il n’hésite pas à faire des liens avec la musique classique, choix assez audacieux car ces deux mondes sont assez différents. D’autant plus, qu’à la différence de certains jazzmen, le quatuor à cordes qui accompagne mr Surman fait partie intégrante du groupe et ne sert pas de faire valoir comme dans la plupart des cas.
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