Présenté sous l'étiquette forcée d'album culte, Zombie Birdhouse n'en demeure pas moins aujourd'hui, comme tant d'autres albums solo du chanteur des Stooges, un disque attachant. Foncièrement déglingué et suffisamment éloigné de ses précédentes productions new-wave, cet énième échec commercial n'a pourtant rien de la pépite cachée ou du chef-d'œuvre incompris. Plus proche du diamant brut sans en avoir forcément l'éclat, le disque appartient à la catégorie rare des œuvres dont les défauts et maladresses apportent paradoxalement un capital sympathie. Une exquise œuvre malade en quelque sorte ? Oui, mais n'allons pas trop vite...
Remercié manu militari par Arista Records après trois disques (New Values en 1979, Soldier en 1980 et Party en 1981), la fin de l'année s'avérait des plus difficiles pour Iggy Pop : sans label, quasiment à la rue, et en sus une addiction à l'héroïne persistante pour vous tenir compagnie les soirs d'hiver. La tête dans le caniveau, l'iguane accumule les tares : persona non grata et has been. Or, une fois encore, et en attendant le retour de l'ange blond nommé Bowie en 1983, l'histoire se répète. Iggy croise sur son chemin un vieux fan nommé Chris Stein, tête pensante de Blondie et propriétaire depuis peu d'un label indépendant, Animal Records. Passant dès lors les premiers mois de l'année suivante à New-York, Stein lui offre toute la latitude pour enregistrer un successeur à sa précédente trilogie, et tirer ainsi un trait sur l'image qu'il, ou son ancien label, voulait bien donner.
Remercié manu militari par Arista Records après trois disques (New Values en 1979, Soldier en 1980 et Party en 1981), la fin de l'année s'avérait des plus difficiles pour Iggy Pop : sans label, quasiment à la rue, et en sus une addiction à l'héroïne persistante pour vous tenir compagnie les soirs d'hiver. La tête dans le caniveau, l'iguane accumule les tares : persona non grata et has been. Or, une fois encore, et en attendant le retour de l'ange blond nommé Bowie en 1983, l'histoire se répète. Iggy croise sur son chemin un vieux fan nommé Chris Stein, tête pensante de Blondie et propriétaire depuis peu d'un label indépendant, Animal Records. Passant dès lors les premiers mois de l'année suivante à New-York, Stein lui offre toute la latitude pour enregistrer un successeur à sa précédente trilogie, et tirer ainsi un trait sur l'image qu'il, ou son ancien label, voulait bien donner.