Apres les excellents Combustication ou Uninvisible, le trio new-yorkais formé par John Medeski, Billy Martin et Chris Wood remettaient le couvert en 2004 avec End of the World Party (Just in Case).
Comme l'avait maintes fois démontré par le passé ce trio de jazz atypique, ces musiciens aguerris pouvaient se targuer de faire le lien entre musiques dites actuelles et d'autres plus anciennes. En d'autres termes, Medeski, Martin & Wood avaient la capacité de faire cohabiter en un tout plusieurs générations de jazz : le post-bop, le soul-jazz des 60's, le jazz-funk des 70's avec le hip-hop par exemple. Ainsi l'amateur éclairé ne devrait pas être totalement surpris de savoir que le trio s'est attaché les services du producteur John King, membre des Dust Brothers, pour ce nouvel album, King ayant collaboré auparavant à certains albums des Beastie Boys ou de Beck.
Le son se veut ainsi plus compact, plus dense, certains diront même plus efficace. Plus léger sans être policé ou adouci, la "popisation" redouté n'a pas eu lieu. L'album est certes plus directe, mais sans verser dans la facilité. Si on peut regretter la richesse d'un Combustication, ce End of the World Party permettra aux novices d'apprécier une musique qui pourrait à tord rebuter le quidam (cf. la liste musicale à la Prévert précitée). Le trio nous offre ainsi une musique toujours aussi aventureuse, des rythmes latins sur les excellents Reflector ou Mami Gato, aux multiples nappes de claviers du premier morceau, Anonymous Skulls. Quant à la section rythmique incarnée par Martin et Wood, la formule reste égale à elle-même : un batteur toujours aussi inspiré et un bassiste toujours aussi délicieusement groovy.
Au final, un album qui ne détrône en aucune manière les albums précédemment cités mais qui peut servir d'introduction à cet inventif trio.
Comme l'avait maintes fois démontré par le passé ce trio de jazz atypique, ces musiciens aguerris pouvaient se targuer de faire le lien entre musiques dites actuelles et d'autres plus anciennes. En d'autres termes, Medeski, Martin & Wood avaient la capacité de faire cohabiter en un tout plusieurs générations de jazz : le post-bop, le soul-jazz des 60's, le jazz-funk des 70's avec le hip-hop par exemple. Ainsi l'amateur éclairé ne devrait pas être totalement surpris de savoir que le trio s'est attaché les services du producteur John King, membre des Dust Brothers, pour ce nouvel album, King ayant collaboré auparavant à certains albums des Beastie Boys ou de Beck.
Le son se veut ainsi plus compact, plus dense, certains diront même plus efficace. Plus léger sans être policé ou adouci, la "popisation" redouté n'a pas eu lieu. L'album est certes plus directe, mais sans verser dans la facilité. Si on peut regretter la richesse d'un Combustication, ce End of the World Party permettra aux novices d'apprécier une musique qui pourrait à tord rebuter le quidam (cf. la liste musicale à la Prévert précitée). Le trio nous offre ainsi une musique toujours aussi aventureuse, des rythmes latins sur les excellents Reflector ou Mami Gato, aux multiples nappes de claviers du premier morceau, Anonymous Skulls. Quant à la section rythmique incarnée par Martin et Wood, la formule reste égale à elle-même : un batteur toujours aussi inspiré et un bassiste toujours aussi délicieusement groovy.
Au final, un album qui ne détrône en aucune manière les albums précédemment cités mais qui peut servir d'introduction à cet inventif trio.