Et un grand écart, un de plus! A vrai dire j'étais parti pour chroniquer le nouveau Roots, Rising Down, ou une de leurs excellentes compilations, aux titres affreusement mensongers, Home Grown! The Beginners Guide To Understanding The Roots, mais il s'est posé différents options que je ne pouvais pas refuser.
Premièrement, l'ami Dragibus ayant fait référence aux new-yorkais de Brutal Truth, l'envie de poster un peu de grindcore me titillait. Sans compter que Thom nous conviait à nous reposer sur la dépouille d'un des pères du metal pompier, bref l'envie de défouraillage devenait de plus en plus pressante, d'autant plus que le cas qui nous intéresse est loin de jouer dans la catégorie plan démonstratif indigeste (et avec ça ma bonne dame vous reprendriez bien une tranche de musique symphonique?). Et puis, quoi de plus éclectique que de passer de Guy Marchand à Pig Destroyer!!! (Fallait pas flatter mon éclectisme chère RxQueen...)
Comme je l'avais annoncé lors d'un précédent post consacré au premier album de Carcass, il m'est très difficile de trouver une quelconque attirance pour les combos officiant dans le grindcore (je me souviens encore du set d'Agathocles... la misère...), surtout quand ces derniers jouent la carte du gore, les groupes de qualité se comptant sur les doigts d'un lépreux manchot (ceci dit si vous aimez quelqu'un qui régurgite plus qu'il ne braille...). Mais quelque fois, des petits malins décident de pousser le grindcore dans ses derniers retranchements...
En 1997 voit apparaître première particularité un groupe de grindcore avec un vocaliste (J.R. Hayes), un guitariste (Scott Hull ancien du combo culte Anal Cunt) et un batteur Brian Harvey mais point de bassiste! Les esprits chagrins pourront toujours me rétorquer de toute façon dans ce style les bassistes étant limités, la non présence de basse ne doit pas tant changer la donne... Que nenni! Le fait d'avoir une seul guitare permet au trio d'avoir un son tranchant, rugueux et de ne pas s'empêtrer dans une lourdeur maladroite (qu'un chant d'outre tombe vomis par un décérébré viendrait parfaire).
Après divers EPs, un album et une compilation, Pig Destroyer sort en 2001 Prowler in the yard, qui en plus d'être considéré comme leur meilleur album, représente une nouvelle pierre angulaire du grindcore aventureux et intelligent, bref de l'ambroisie pour les orphelins de Brutal Truth. Et même si la pochette aussi rappelle les productions grindgore habituelle, Prowler in the yard est en fait un concept-album (et oui même les groupes de grindcore s'y mettent) nous narrant les aventures d'un joyeux rôdeur et de sa petit amie Jennifer... n'empêche ce qui nous intéresse surtout c'est la qualité de composition de Scott Hull, le jeu imposant de Brian Harvey et le chant hurlé de J.R. Hayes qui me réconcilie avec le chant grind.
Si vous appréciez en effet les guitares torturées ou autres plans syncopés et destructurés d'un Meshuggah ou d'un Dillinger Escape Plan et que l'idée d'écouter du grindcore ne vous fait pas peur (durée moyenne d'un morceau étant de 90 secondes), je vous conseille l'écoute de cet album. Hull prends un malin plaisir à distiller des plans à la fois malsain et noisy (Hyperviolet) tout en ayant parfaitement assimilé le quid du parfait terroriste sonore en employant une palette extrême qui va du death au thrashcore (remember Carnivore de Peter Steele) voire même rock (bon faut bien chercher j'admets). Et comme je le laissais supposer, la performance d'Harvey n'est pas en reste, on est très loin du sauvage qui empile les blasts à tout bout de champs, son jeu se veut suffisamment étoffé pour apparaître comme l'un des autres points forts du LP. Pour finir, quitte à radoter encore un peu plus, même si Hayes n'est pas Lee Dorian (LE vocaliste de Napalm Death, première période), on ne peut que le remercier d'avoir un chant hurlé dans les médium, évitant par la même occasion la fatigue auditive de l'auditeur.
Pig Destroyer - Piss Angel
Premièrement, l'ami Dragibus ayant fait référence aux new-yorkais de Brutal Truth, l'envie de poster un peu de grindcore me titillait. Sans compter que Thom nous conviait à nous reposer sur la dépouille d'un des pères du metal pompier, bref l'envie de défouraillage devenait de plus en plus pressante, d'autant plus que le cas qui nous intéresse est loin de jouer dans la catégorie plan démonstratif indigeste (et avec ça ma bonne dame vous reprendriez bien une tranche de musique symphonique?). Et puis, quoi de plus éclectique que de passer de Guy Marchand à Pig Destroyer!!! (Fallait pas flatter mon éclectisme chère RxQueen...)
Comme je l'avais annoncé lors d'un précédent post consacré au premier album de Carcass, il m'est très difficile de trouver une quelconque attirance pour les combos officiant dans le grindcore (je me souviens encore du set d'Agathocles... la misère...), surtout quand ces derniers jouent la carte du gore, les groupes de qualité se comptant sur les doigts d'un lépreux manchot (ceci dit si vous aimez quelqu'un qui régurgite plus qu'il ne braille...). Mais quelque fois, des petits malins décident de pousser le grindcore dans ses derniers retranchements...
En 1997 voit apparaître première particularité un groupe de grindcore avec un vocaliste (J.R. Hayes), un guitariste (Scott Hull ancien du combo culte Anal Cunt) et un batteur Brian Harvey mais point de bassiste! Les esprits chagrins pourront toujours me rétorquer de toute façon dans ce style les bassistes étant limités, la non présence de basse ne doit pas tant changer la donne... Que nenni! Le fait d'avoir une seul guitare permet au trio d'avoir un son tranchant, rugueux et de ne pas s'empêtrer dans une lourdeur maladroite (qu'un chant d'outre tombe vomis par un décérébré viendrait parfaire).
Après divers EPs, un album et une compilation, Pig Destroyer sort en 2001 Prowler in the yard, qui en plus d'être considéré comme leur meilleur album, représente une nouvelle pierre angulaire du grindcore aventureux et intelligent, bref de l'ambroisie pour les orphelins de Brutal Truth. Et même si la pochette aussi rappelle les productions grindgore habituelle, Prowler in the yard est en fait un concept-album (et oui même les groupes de grindcore s'y mettent) nous narrant les aventures d'un joyeux rôdeur et de sa petit amie Jennifer... n'empêche ce qui nous intéresse surtout c'est la qualité de composition de Scott Hull, le jeu imposant de Brian Harvey et le chant hurlé de J.R. Hayes qui me réconcilie avec le chant grind.
Si vous appréciez en effet les guitares torturées ou autres plans syncopés et destructurés d'un Meshuggah ou d'un Dillinger Escape Plan et que l'idée d'écouter du grindcore ne vous fait pas peur (durée moyenne d'un morceau étant de 90 secondes), je vous conseille l'écoute de cet album. Hull prends un malin plaisir à distiller des plans à la fois malsain et noisy (Hyperviolet) tout en ayant parfaitement assimilé le quid du parfait terroriste sonore en employant une palette extrême qui va du death au thrashcore (remember Carnivore de Peter Steele) voire même rock (bon faut bien chercher j'admets). Et comme je le laissais supposer, la performance d'Harvey n'est pas en reste, on est très loin du sauvage qui empile les blasts à tout bout de champs, son jeu se veut suffisamment étoffé pour apparaître comme l'un des autres points forts du LP. Pour finir, quitte à radoter encore un peu plus, même si Hayes n'est pas Lee Dorian (LE vocaliste de Napalm Death, première période), on ne peut que le remercier d'avoir un chant hurlé dans les médium, évitant par la même occasion la fatigue auditive de l'auditeur.
Pig Destroyer - Piss Angel
PS: Au passage le nom du groupe n'est pas une référence gore (désolé pour les amis des ongulés) mais au contraire une piqure de rappel pour ceux qui auraient tendance à oublier que le grindcore n'est autre que du punk extrême: Pig Destroyer rimant en fait avec Cop Killer.
Et le dernier THE ROOTS, ce sera pour quand? :-)
RépondreSupprimertres bientot... comme le dernier Erykah Badu ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est un peu trop "rauque" pour du Guy Marchand
RépondreSupprimerJe suis plus Guy Marchand du coup là^^
RépondreSupprimerJe crois que j'ai perdu une occasion de fermer ma g*ule ^^
RépondreSupprimerNote pour moi: ne plus flatter Dr Franc!
@ tous, je vois pas où est le problème! certes ça pulse un peu plus que Guy...
RépondreSupprimerFABULEUX & REDOUTABLE bordel de bordel de bordel ça fait du bien par où ça passe !!!
RépondreSupprimerah je savais bien que ca allait faire plaisir a quelques personnes.
RépondreSupprimerEn attendant un post consacre a un autre groupe de grind tres interessant Leng T'Che (un groupe dont le patronyme rends hommage a un album de Zorn (Naked City) ne peut etre mauvais de toute facon!)
perso suis encore plus scotché par Agoraphobic Nosebleed où on atteint les sommets et les limites de l'ultra programming de la boite à rythme et donc de la vitesse dans le grind
RépondreSupprimerencore plus jouissif et débile
certes, mais si je m'intéresse à Pig Destroyer c'est bien parce que ce n'est pas débile!
RépondreSupprimersinon j'écouterais Gronibard!
ou Ultra Vomit
RépondreSupprimerBon sang ça fait 10 fois que j'écoute cette tounes, je me suis commandé l'album. ça fait du bien, c'est la grosse découverte, avec ça tous les matins je vais pouvoir m'attaquer la journée peinard peinard. Merci docteur, ça rattrappe la fois où je suis allé louer "Ghost Rider" sur tes conseils et où j'ai arrêté le film à la moitié tellement c'était nulloss de chez caca crotte. Heureusement après j'ai loué "Cabin Fever" qui tient bien la route. Mais ne nous égarons pas, les PIG DESTROYER vont se ranger à côté des disques qui SAUVENT.
RépondreSupprimerWIZZZZZZZZZZZZ BING total.
oui bon j'ai peut-être trop bien vendu ce nanar très moyen qu'est "Ghost Rider"
RépondreSupprimerenfin j'y peux rien moi si monsieur a une faible résistance face aux nanars lol
toujours aussi sympa ici :))
RépondreSupprimerattention les remerciements se paient cher sur ce blog :P
RépondreSupprimery'en a qui ont loue mon eclectisme et pis hein... lol
bon je rougis et je reviens :-)
Quelle jolie pochette !!!
RépondreSupprimerSinon, je ne connais pas, et bizarrement... j'ai pas envie. Mais je connais Brutal Truth, quand même. C'est déjà ça...
ceci dit ça ressemble pas à du Brutal Truth non plus!, et puis si je file deux extraits sonores c'est pour se faire aussi une idée...
RépondreSupprimerCe disque tient du MIRACLE un peu comme le CHAOS AD de Sepultura...
RépondreSupprimerPas encore écouté ce PRAWLER, mais c'est vrai que le suivant, Terrifyer, déchire sa race... :-)
RépondreSupprimerSysT
bon je sais pas si vous aviez le même soucis, mais le clip joint n'apparaissait o_O
RépondreSupprimerBref j'ai remis recopier l'adresse du clip de "Piss Angel" et je le remet dans les comm'
http://www.youtube.com/watch?v=YP3Xmc8JMGE
Sinon ça défouraille bien sa race aussi :D
Note que je suis pas peu fier qu'un admirateur des Dillinger Escape Plan apprécie PG :D