Peut-on réduire la discographie du MC5 à leur premier album, le monumental Kick Out The Jams ? Bien sûr que non vous répond le préposé à la chronique. Certes, résumer leur discographie, réduite à trois albums, est loin d'être une gageure, quand bien même ce premier album a la particularité d'être un disque live, et qui plus est, l'un des meilleurs (sinon le meilleur) album live de l'histoire du rock. Après un Back In The USA qui se faisait le chantre de l'urgence rock'n'roll des 50's, les cinq garçons de Motor City sortaient l'année suivante en 1971, déjà, leur dernier album et injustement mésestimé High Time. Enregistré par un groupe (déjà) quasi-moribond, le disque pourrait précéder la chronique d'une mort annoncée, le MC5 se séparant l'année suivante. Or High Time est leur album le plus riche, le plus aventureux et,
paradoxalement, le plus accessible, soit celui qui laisse
le plus de regrets.
Premier point, contrairement à l'album précédent, la production de Geoffrey Haslam sur High Time revient à un son plus brut, loin de celui de Back In The USA qui se voulait plus proche du son vintage 50's. Exit la nostalgie des postes AM et retour, donc, à un son plus incisif pour adepte de fureur et de déflagration sonique ? Pas seulement. Mais n'allons pas trop vite.
Premier point, contrairement à l'album précédent, la production de Geoffrey Haslam sur High Time revient à un son plus brut, loin de celui de Back In The USA qui se voulait plus proche du son vintage 50's. Exit la nostalgie des postes AM et retour, donc, à un son plus incisif pour adepte de fureur et de déflagration sonique ? Pas seulement. Mais n'allons pas trop vite.