Dans la série compilations qui n'intéresseront que les aficionados, après le Muchas Gracias de Kyuss, continuons à creuser le sillon du rock ultra lourd, mais teinté cette fois-ci d'un psychédélisme occulte (de bon aloi), ou Pre-Electric Wizard 1989-1994 des anglais Electric Wizard.
Année 2006, entre deux albums studio, le label Rise Above Records ressort les démos des anciennes formations de Jus Osborn avant la création d'Electric Wizard, à savoir celle d'Eternal, Lucifer's Children de 1993, celle de Thy Grief Eternal, On Blackened Wings de 1992 et enfin celle de Lord of Putrefaction, Wings Over a Black Funeral de 1991. A la différence notable de Lee Dorian et de sa formation Cathedral, Jus Osborn mit plus de temps avant de trouver la formule qui lui siérait, le principal attrait de ladite compilation étant d'offrir une vue de l'évolution de pré-Electric Wizard, de leur début doom à consonance death dans la lignée des rénovateurs nommés Paradise Lost, My Dying Bride et Anathema, à un doom sabbathien comme The Obsessed par exemple.
Premier constat, la compilation ne suit pas la chronologie des productions. La première démo proposée est ainsi celle d'Eternal, le dernier groupe de Jus Obsorn avant la création d'Electric Wizard, et un choix tout sauf anodin tant Lucifer's Children est une transition idéale avec la reprise de Black Sabbath, Electric Funeral, faisant désormais office de ligne conductrice avec le futur premier album éponyme d'Osborn and co.En d'autres termes, les habitués au style wizardien pourront ainsi savourer à pleine bouche cette démo de 1993. On y retrouve déjà nombre d'aspects propres à la future formation du Dorset, les samples crapoteux issus de films d'horreur, ce groove poisseux que ne renierait pas tout bon groupe de sludge (la reprise d'Electric Funeral prenant ainsi tout son sens) et puis bien sûr cette lourdeur typique et ce goût pour les formats longs (Chrono-Naut s'étirant vers les 16 minutes... la fumette étant déjà l'une des marques de fabrique du combo). A défaut d'apercevoir pour l'instant la noirceur occulte du futur Dopethrone, Eternal lance la formation sur de bons rails.
Quant aux deux autres démos, l'écart est d'autant plus grand et brutal pour l'auditeur non averti. Comme écrit plus haut, l'influence du doom-death est prégnante. Le groupe Thy Grief Eternal reprends ainsi le flambeau du Lost Paradise de Paradise Lost en 1989, un death metal aussi sombre que pachydermique (évoquant le premier EP de Cathedral pour la « vitesse » d'exécution). Pour la démo Wings Over a Black Funeral, le nom du groupe Lord of Putrefaction laisse planer peu de doute sur son contenu. Et la qualité de la prise de son de cette dernière démo n'aide en rien les quelques bonnes idées qui pourraient surgir au détour de ce death-doom très très primaire, anecdotique voire même franchement mauvais quand Lord of Putrefaction décide d'accélérer le tempo...
En somme, une compilation assez disparate, les deux premiers tiers bien que différents nous montrent un visage intéressant d'un groupe en devenir, un instantané à réserver avant tout aux fans die-hard de doom.
Année 2006, entre deux albums studio, le label Rise Above Records ressort les démos des anciennes formations de Jus Osborn avant la création d'Electric Wizard, à savoir celle d'Eternal, Lucifer's Children de 1993, celle de Thy Grief Eternal, On Blackened Wings de 1992 et enfin celle de Lord of Putrefaction, Wings Over a Black Funeral de 1991. A la différence notable de Lee Dorian et de sa formation Cathedral, Jus Osborn mit plus de temps avant de trouver la formule qui lui siérait, le principal attrait de ladite compilation étant d'offrir une vue de l'évolution de pré-Electric Wizard, de leur début doom à consonance death dans la lignée des rénovateurs nommés Paradise Lost, My Dying Bride et Anathema, à un doom sabbathien comme The Obsessed par exemple.
Premier constat, la compilation ne suit pas la chronologie des productions. La première démo proposée est ainsi celle d'Eternal, le dernier groupe de Jus Obsorn avant la création d'Electric Wizard, et un choix tout sauf anodin tant Lucifer's Children est une transition idéale avec la reprise de Black Sabbath, Electric Funeral, faisant désormais office de ligne conductrice avec le futur premier album éponyme d'Osborn and co.En d'autres termes, les habitués au style wizardien pourront ainsi savourer à pleine bouche cette démo de 1993. On y retrouve déjà nombre d'aspects propres à la future formation du Dorset, les samples crapoteux issus de films d'horreur, ce groove poisseux que ne renierait pas tout bon groupe de sludge (la reprise d'Electric Funeral prenant ainsi tout son sens) et puis bien sûr cette lourdeur typique et ce goût pour les formats longs (Chrono-Naut s'étirant vers les 16 minutes... la fumette étant déjà l'une des marques de fabrique du combo). A défaut d'apercevoir pour l'instant la noirceur occulte du futur Dopethrone, Eternal lance la formation sur de bons rails.
Quant aux deux autres démos, l'écart est d'autant plus grand et brutal pour l'auditeur non averti. Comme écrit plus haut, l'influence du doom-death est prégnante. Le groupe Thy Grief Eternal reprends ainsi le flambeau du Lost Paradise de Paradise Lost en 1989, un death metal aussi sombre que pachydermique (évoquant le premier EP de Cathedral pour la « vitesse » d'exécution). Pour la démo Wings Over a Black Funeral, le nom du groupe Lord of Putrefaction laisse planer peu de doute sur son contenu. Et la qualité de la prise de son de cette dernière démo n'aide en rien les quelques bonnes idées qui pourraient surgir au détour de ce death-doom très très primaire, anecdotique voire même franchement mauvais quand Lord of Putrefaction décide d'accélérer le tempo...
En somme, une compilation assez disparate, les deux premiers tiers bien que différents nous montrent un visage intéressant d'un groupe en devenir, un instantané à réserver avant tout aux fans die-hard de doom.
C'est pas qu'il ne fait pas bon avoir 60 ans et être un rockeur, c'est juste qu'aucun n'arrive au-delà des 60 piges... logique, c'est une question d'hygiène de vie... Après y a des exceptions, je dis pas... :-)
RépondreSupprimerSysT
oui bon ça va le médecin suisse, on a droit de ne pas être objectif ;-)
RépondreSupprimerNote que lorsque j'ai appris l'âge de Lux, je fus assez surpris, je ne m'attendais pas à cet âge là, naïvement je le croyais un peu plus jeune, dommage que son coeur n'est pas tenu la cadence.
On a le droit de plaisanter, aussi...
RépondreSupprimerFranchement, pour le groupe Electric Wizard, je pourrais écouter le même morceau en boucle cent fois de suite et encore me prendre à leur groove occulte et enfumé en headbangant lentement^^
RépondreSupprimer@ Syst: nan mais je vais me vexer moi, comme si j'avais pas vu la blague... tssss :P
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ces funérailles électriques... Et ce son lourd "à l'ancienne" (je sais ça fait vieux con, mais j'assume).
RépondreSupprimernote Syco que tout bon amateur de doom stoner est un petit peu vieux con sur les bords :D
RépondreSupprimerAh michael Dudikoff, je ne m'en lasserai jamais et surtout des american ninja.
RépondreSupprimerPr moi, ces films sont de gros nanars mais c'est tellement mauvais et mal joué que cela en devient involontairement drôle!
tu feras gaffe la prochaine fois Eelsoliver, mais c'est pas le bon post ici... Michael Dudikoff c'est le précédent :D
RépondreSupprimerDr FranckNfurter : bon ça va tu me rassures ! ^^
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