Si la dinde aux marrons est encore de rigueur dans l'imagerie populaire, il en va de même des désormais Funky Front Covers, passage obligé en ce lieu dès que les fêtes de fin d'année s'approchent. Voici donc pour la quatrième saison, le meilleur du pire des pochettes les plus insolites ou sexuées des musiques funk, disco et consorts.
Bilan de fin d'année d'un Doomster - Part Two

Bilan de fin d'année d'un Doomster - Part One
A l'heure où les classements de toutes sortes commencent à fleurir sur la toile (1) et dans la presse, comme il fut convenu il y a quelque temps lors d'un échange avec Diane Cairn, voici la première partie de mon classement sans ordre (d'où le terme bilan) des albums doom et apparenté sortis en 2010 autres que le Eve des italiens d'Ufommamut (album metal de l'année), le Satan Worshipping Doom de Bongripper ou encore le dernier Monster Magnet. Une première partie consacrée à de jeunes formations où le psychédélisme aura le maître mot...
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Fascination - Jean Rollin (1979)

Longtemps reporté pour cause de flemmingïte aigüe, voici donc la critique de Fascination en guise d'hommage au regretté Jean Rollin, récemment disparu le 15 décembre dernier.
Moins connu que ses précédents essais vampiriques, Fascination n'en reste pas moins un de ses longs métrages les plus accessibles et recommandables pour l'imprudent qui aimerait découvrir l'œuvre du sieur qui fut estampillé de manière triviale et un peu trop rapide par quelques rigolards "pape du Z français". Accessible et par conséquent (?) légèrement à part dans la filmographie du réalisateur de la Vampire nue, le long métrage s'écarte quelque peu du thème central cher au cinéaste pour en proposer une version alternative car suggérée. Rollin quitte le fantastique tel qu'on l'entend de nos jours pour revenir aux racines du genre, à la croisée du surnaturel et de l'étrange, dans le sillage d'un Edgar Allan Poe.
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Les années 2000 à l'ombre des eighties
[Article précédemment paru sur Progressia]. 2010. Nous entamons depuis presque bientôt un an une nouvelle décennie et pourtant l'impression de vivre culturellement un éternel élan nostalgique n'en finit plus.
Si les années 90 avaient eu son lot de redites, celles-ci avaient au moins un mérite, l'envie de digérer voire de s'affranchir (modestement) des influences du passé pour en tirer un semblant de nouveautés, en particulier au niveau de la forme (trip-hop, grunge, big beat, etc.). Au contraire, la première décennie du nouveau millénaire n'a pas confirmé les faibles attentes qui restaient en matière d'émancipation musicale. Le changement radical qui devait ou aurait dû solder les comptes des dix années passées n'est jamais apparu. Et à défaut de coupure franche, tout juste avons nous eu droit à une évolution molle, ce que nos aimables politiques français nomment par le « changement dans la continuité »...
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Twilight, chapitre III : Hésitation - David Slade (2010)

Résumé des épisodes précédents, après deux (télé)films à espérer pouvoir enfin goûter aux lèvres de sa tubercule scintillante préférée, Bella (Kristen Stewart) ne désire plus qu'une seule chose, appartenir au peuple de la nuit et tirer un trait définitif sur cette morne existence humaine sans saveur... pour vivre pleinement son amour et briller désormais de milles feux en plein soleil. Mais dans sa grande sagesse (ou archaïsme, notre presque centenaire faisant plus preuve au gré des chapitres d'une rigidité psychologique que d'une véritable maturité), Edward (Robert Pattinson), toujours réticent à transformer de la sorte son aimée, avait posé comme condition sine qua non en fin du précédent film celle du mariage, et plus si affinités.
Maniac - William Lustig (1980)

Le rôle d'une vie, voilà bien de quoi il s'agit, une fois regardé de plus près la filmographie de l'acteur américain Joe Spinell. Passé ses interprétations respectives et secondaires de Willi Cicci et de Tony Gazzo dans les deux premiers Parrain et Rocky, puis sa grotesque apparition en terrrrrible Count Zarth Arn dans le nanar SF transalpin Starcrash, difficile pour le cinéphile amateur de sensation forte de ne pas être ébahi et marqué pendant encore longtemps par le personnage joué par Spinell dans le film qui nous intéresse. Produit, écrit et interprété par lui-même, Maniac réalisé par William Lustig reste trente ans après son exploitation dans les salles obscures un monument du cinéma de genre, une œuvre influente dépassant allégrement la trainée de soufre qu'il laissa lors de sa sortie (film interdit au moins de 18 ans voire censuré dans de nombreux pays).
Franck Zito vit seul avec pour seule compagnie quelques mannequins de vitrine étrangement travestis. Hanté par des images du passé et par la présence imaginaire d'une femme dont la photo trône sur un autel de fortune, Zito (Joe Spinell) tue, mutile, scalpe à l'envie ses victimes féminines. En un mot, il sème la panique à New-York, les journaux faisant échos de la terreur qui s'abat dans les rues de la Big Apple. Mais un jour, Frank fait la rencontre d'Anna D'Antoni (Caroline Munro), une photographe de mode, une rencontre qui les marquera chacun de manière indélébile.
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Cronico Ristretto: Mastermind - Monster Magnet (2010)

Si à une époque bénite [1], le groupe de Dave Wyndorf avait réussi à conjuguer les plages space rock d'un Hawkind avec la pesanteur d'un Black Sabbath sur l'excellent Tab (1991), ou d'avoir signé l'un des meilleurs albums de heavy rock des 90's (Spine of God) , la trajectoire de la formation après les derniers tours de vis marquants prénommés Dopes to Infinity (1995) et Powertrip (1998) s'était quelque peu brouillée, tout du moins diluée au cours du temps, pour ne proposer "que" de bons albums... à l'image du side-project du même Wyndorf, The Atomic Bitchwax. En somme, les plus sévères auront eu à cœur de ne retenir au cours des années 2000 que les rééditions des deux premiers albums précités, la flamboyance du Monster Magnet des débuts, comme d'autres pairs, s'étant à mesure dissipée.
Or faut-il le souligner de nouveau en attendant le nouvel an, 2010 reste l'année (par défaut) des musiques intemporelles. Soit le moment propice et idéal pour un nouvel album d'un des derniers dinosaures du stoner rock en activité [2], Mastermind des Monster Magnet.
Or faut-il le souligner de nouveau en attendant le nouvel an, 2010 reste l'année (par défaut) des musiques intemporelles. Soit le moment propice et idéal pour un nouvel album d'un des derniers dinosaures du stoner rock en activité [2], Mastermind des Monster Magnet.
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