Il est des films ou sagas auxquels vous avez déjà tant donné de votre personne lors d'une première chronique, qu'une grande fatigue s'abat sur l'homme qui pensait naïvement en avoir suffisamment sous sa cuirasse, à la vision de l'affiche du second volet des mémorables aventures mormones du trio amoureux des années 2000. Las et à bout de force est l'homme, en dépit de son endurance potagère. Tel un relayeur unijambiste sous dialyse après une course effrénée à la poursuite d'un rein tant convoité [1], ce dernier passe désormais la main, non sans regret et avec une pointe d'appréhension, à la jeune garde cinéphile, une demoiselle bien sous tout rapport, rassurons notre lectorat averti... puisqu'il s'agit de la nièce de notre agent comptable préféré dont le bon goût n'est plus à prouver. A cette dernière de mettre en exergue, comme le fit par le passé son oncle lors d'une chronique précédente, les qualités de Twilight, chapitre II et ainsi faire taire les cuistres au cœur desséché et à la critique mesquine facile [2].
Que d'émotions durant le Chapitre I: Fascination du premier volet de Twilight adapté de la série romanesque à succès de la talentueuse Stephenie Meyer. On avait laissé Bella Swan dans les bras du ténébreux Edward Cullen sous couvert d'une future vengeance fomentée par la terrible Victoria. Après un cauchemar lui révélant sa condition de mortelle, Bella réitère sa requête de devenir une vampire, mais comme à l'accoutumée, Edward ne veut accéder à sa demande sans autres explications, sa moralité immaculée n'étant plus à prouver du haut de ses 108 années. Une triste nouvelle pour ce chaste vœux d'immortalité mais qui n'est rien à la vue de ce qui va suivre.
Lors de la fête d'anniversaire de Bella organisée par la famille Cullen, Bella se coupe le doigt avec du papier cadeau. Jasper perd tout contrôle, prêt à se repaître du sang de la jeune fille. Voulant la protéger, Edward la pousse sauvagement d'un geste maladroit, entaillant involontairement le bras de sa belle. En lui prodiguant les premier soins, Carlisle Cullen lui confie les raisons du refus d'Edward de faire d'elle une créature diurne chatoyante [3]. Edward ne supporterait pas de devoir damner l'âme de son amoureuse. Or cet accident malheureux aura pour conséquence de faire quitter au clan Cullen la ville de Forks, un abandon signe d'aveu d'impuissance, ces derniers voulant avant tout protéger Bella. Condamner à mentir à Bella, Edward lui avoue faussement ses doutes quant à son amour, et lui indique qu'elle ne le reverra plus jamais. Choquée et anéantie, Bella erre dans les bois à la recherche de son bien-aimé, quand celle-ci sera retrouvée la nuit tombée par un ami de Jacob. Un début ô combien grave pour un second volet beaucoup plus sombre, et plus centré sur le mal être de son héroïne, celle-ci faisant l'amère découverte qu'aimer peut rimer avec souffrir. Une réalisation inspirée de Chris Weitz (à qui l'on doit American Pie) retranscrivant les affres tourmentées de Bella, au même titre que l'interprétation de Kristen Stewart qui a le mérite de jouer aussi finement les dépressives que celles atteintes de constipation chronique.
Bella décide alors de se mettre de plus en plus en danger, allant à l'encontre des recommandations du sage Edward, et à défaut de goûter au fruit défendu de son apollon anémique, celle-ci savoure le plaisir de l'adrénaline en renouant avec son ami Jacob, dont le physique n'est pas sans évoquer un jeune et innocent Vin Diesel rural aux cheveux longs. Pour passer le temps, Bella et Jacob réparent des vieilles motocross, la mécanique exhalant une odeur d'huile des plus propices au rapprochement humain, jusqu'à ce que la demoiselle, adepte du cri d'effroi nocturne, ne se fasse de nouveau larguer par un membre de la gent masculine, alors que Jacob semblait difficilement refréner son attirance pour elle!! Encore un homme qui préfère sortir le soir avec ses amis poilus pour hurler à la belle étoile, car Jacob n'est autre qu'un lycanthrope, ennemi juré des vampires! Bella, de nouveau seule, peut désormais jouer pleinement son rôle de victime, Laurent puis Victoria étant de nouveau sur l'ancien territoire des Cullen, ces derniers ayant juré sa mort. Qu'adviendra-t-il alors de cette jeune écervelé sans protection, et surtout pendant encore combien de temps devrons-nous supporter les hésitations [4] et autres brassages d'air de cette pleurnicheuse avant le retour du beau et charismatique Edward?
Dans ce deuxième chapitre de transition, dont le personnage central est une héroïne dépressive, il s'agira avant tout de profiter au maximum des plans où Robert Pattinson nous honore de sa présence "lumineuse" et de ses bons mots [5], pour le reste, les jeunes admiratrices d'éphèbe docile à la peau mat pourront toujours se rabattre sur Taylor Lautner. Un film gorgé d'atmosphères et d'action lente où le jeu des jeunes comédiens souligne encore un peu plus le difficile cap de l'adolescence et leur fragilité face à leurs premiers émois. La facilité, comme me confiait un comptable qui m'est cher, aurait été, après les bénéfices records obtenus lors du premier volet [6], de se lancer dans la production d'un blockbuster bodybuildé sans âme. Or quelle ne fut pas ma joie de constater que pour un budget pratiquement équivalent [7], nous retrouvons ce même souvenir télévisuel, celui même provenant des meilleurs téléfilms américains diffusés sur la sixième chaîne l'après-midi.
Twilight, chapitre II: Tentation, la transition idéale en attendant le prochain Hésitation.
[1] Ok, ça ne veut pas dire grand chose, mais j'aimais assez cette sympathique image pour décrire mon état de décrépitude après avoir vu un tel navet... on a beau s'y attendre, qui plus est après le premier volet, on reste toujours autant hébété par tant de vide et de niaiserie.
[2] Séquence d'auto-flagellation gratuite.
[3] Pour rappel, le vampire au contact des rayons du soleil ne se consume pas mais brille de milles feux !!!
[4] En sachant que le troisième volet se nomme justement dans sa version française Hésitation, on sait désormais que Bella n'a pas fini de jouer les chieuses...
[5] Lorsque l'amour de votre vie vous prononce le visage renfrogné: "allez viens te balader avec moi", difficile de ne pas tomber sous son charme mystérieux.
[6] "presque dix fois la mise!!!" s'extasie mon oncle... Twilight, chapitre I rapportant en effet pas loin de 400 millions de dollars pour un budget d'un peu moins de 40 millions.
[7] Un budget de 50 millions de dollars et déjà des revenus qui tournent autour de 700 millions pour l'instant!!! C'est la magie Twilight! Hiiiiiiiiiii !!!!
Que d'émotions durant le Chapitre I: Fascination du premier volet de Twilight adapté de la série romanesque à succès de la talentueuse Stephenie Meyer. On avait laissé Bella Swan dans les bras du ténébreux Edward Cullen sous couvert d'une future vengeance fomentée par la terrible Victoria. Après un cauchemar lui révélant sa condition de mortelle, Bella réitère sa requête de devenir une vampire, mais comme à l'accoutumée, Edward ne veut accéder à sa demande sans autres explications, sa moralité immaculée n'étant plus à prouver du haut de ses 108 années. Une triste nouvelle pour ce chaste vœux d'immortalité mais qui n'est rien à la vue de ce qui va suivre.
Lors de la fête d'anniversaire de Bella organisée par la famille Cullen, Bella se coupe le doigt avec du papier cadeau. Jasper perd tout contrôle, prêt à se repaître du sang de la jeune fille. Voulant la protéger, Edward la pousse sauvagement d'un geste maladroit, entaillant involontairement le bras de sa belle. En lui prodiguant les premier soins, Carlisle Cullen lui confie les raisons du refus d'Edward de faire d'elle une créature diurne chatoyante [3]. Edward ne supporterait pas de devoir damner l'âme de son amoureuse. Or cet accident malheureux aura pour conséquence de faire quitter au clan Cullen la ville de Forks, un abandon signe d'aveu d'impuissance, ces derniers voulant avant tout protéger Bella. Condamner à mentir à Bella, Edward lui avoue faussement ses doutes quant à son amour, et lui indique qu'elle ne le reverra plus jamais. Choquée et anéantie, Bella erre dans les bois à la recherche de son bien-aimé, quand celle-ci sera retrouvée la nuit tombée par un ami de Jacob. Un début ô combien grave pour un second volet beaucoup plus sombre, et plus centré sur le mal être de son héroïne, celle-ci faisant l'amère découverte qu'aimer peut rimer avec souffrir. Une réalisation inspirée de Chris Weitz (à qui l'on doit American Pie) retranscrivant les affres tourmentées de Bella, au même titre que l'interprétation de Kristen Stewart qui a le mérite de jouer aussi finement les dépressives que celles atteintes de constipation chronique.
Bella décide alors de se mettre de plus en plus en danger, allant à l'encontre des recommandations du sage Edward, et à défaut de goûter au fruit défendu de son apollon anémique, celle-ci savoure le plaisir de l'adrénaline en renouant avec son ami Jacob, dont le physique n'est pas sans évoquer un jeune et innocent Vin Diesel rural aux cheveux longs. Pour passer le temps, Bella et Jacob réparent des vieilles motocross, la mécanique exhalant une odeur d'huile des plus propices au rapprochement humain, jusqu'à ce que la demoiselle, adepte du cri d'effroi nocturne, ne se fasse de nouveau larguer par un membre de la gent masculine, alors que Jacob semblait difficilement refréner son attirance pour elle!! Encore un homme qui préfère sortir le soir avec ses amis poilus pour hurler à la belle étoile, car Jacob n'est autre qu'un lycanthrope, ennemi juré des vampires! Bella, de nouveau seule, peut désormais jouer pleinement son rôle de victime, Laurent puis Victoria étant de nouveau sur l'ancien territoire des Cullen, ces derniers ayant juré sa mort. Qu'adviendra-t-il alors de cette jeune écervelé sans protection, et surtout pendant encore combien de temps devrons-nous supporter les hésitations [4] et autres brassages d'air de cette pleurnicheuse avant le retour du beau et charismatique Edward?
Dans ce deuxième chapitre de transition, dont le personnage central est une héroïne dépressive, il s'agira avant tout de profiter au maximum des plans où Robert Pattinson nous honore de sa présence "lumineuse" et de ses bons mots [5], pour le reste, les jeunes admiratrices d'éphèbe docile à la peau mat pourront toujours se rabattre sur Taylor Lautner. Un film gorgé d'atmosphères et d'action lente où le jeu des jeunes comédiens souligne encore un peu plus le difficile cap de l'adolescence et leur fragilité face à leurs premiers émois. La facilité, comme me confiait un comptable qui m'est cher, aurait été, après les bénéfices records obtenus lors du premier volet [6], de se lancer dans la production d'un blockbuster bodybuildé sans âme. Or quelle ne fut pas ma joie de constater que pour un budget pratiquement équivalent [7], nous retrouvons ce même souvenir télévisuel, celui même provenant des meilleurs téléfilms américains diffusés sur la sixième chaîne l'après-midi.
Twilight, chapitre II: Tentation, la transition idéale en attendant le prochain Hésitation.
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[1] Ok, ça ne veut pas dire grand chose, mais j'aimais assez cette sympathique image pour décrire mon état de décrépitude après avoir vu un tel navet... on a beau s'y attendre, qui plus est après le premier volet, on reste toujours autant hébété par tant de vide et de niaiserie.
[2] Séquence d'auto-flagellation gratuite.
[3] Pour rappel, le vampire au contact des rayons du soleil ne se consume pas mais brille de milles feux !!!
[4] En sachant que le troisième volet se nomme justement dans sa version française Hésitation, on sait désormais que Bella n'a pas fini de jouer les chieuses...
[5] Lorsque l'amour de votre vie vous prononce le visage renfrogné: "allez viens te balader avec moi", difficile de ne pas tomber sous son charme mystérieux.
[6] "presque dix fois la mise!!!" s'extasie mon oncle... Twilight, chapitre I rapportant en effet pas loin de 400 millions de dollars pour un budget d'un peu moins de 40 millions.
[7] Un budget de 50 millions de dollars et déjà des revenus qui tournent autour de 700 millions pour l'instant!!! C'est la magie Twilight! Hiiiiiiiiiii !!!!
Ouais alors c'est pas pour dire mais des films aussi creux et chiantissimes que ça, bonjour l'angoisse! Le film poussant même le vice à remplacer en partie la niaiserie du premier volet (faut dire qu'on voit pas beaucoup le topinambour Edward, ça doit jouer) pour une expérience qui passe par le vide... que c'est chiant!!! Avec une mention spéciale pour la Kristen Stewart, encore une fois l'expression jouer comme ses pieds prend encore tout son sens.
RépondreSupprimerBref, vivement le troisième volet ^^
Mmhhh, ça donne envie!! ;-)
RépondreSupprimerSysT
@ Syst: oui j'ai très faim pour le troisième volet ^^
RépondreSupprimermoi j'ai préféré le premier ... Le 2e a été plus chiant à lire (et à voir aussi) manque le topinambour c'est certain !
RépondreSupprimerPour les 3 et 4 par contre, y'a du lourd en perspective :P
@ Speed: forcément, si même les admiratrices de Twilight sont d'accord globalement avec moi, c'est pas comme ça que je vais recevoir des comm' contradictoires de fans transies ^^
RépondreSupprimerC'est marrant parce que pris au premier degré, cet article pourrait presque sembler élogieux... C'est pour ne pas risquer de froisser les nombreuses fans pré-pubères Robert Pattinson ?
RépondreSupprimer@ Miss Catherine: Disons qu'il faut varier les plaisirs, qui plus est après la charge prononcée après le premier volet. Donc un peu d'ironie ne fait pas de mal :-D
RépondreSupprimerQuant aux fans pré-pubères du fantomatique Pattinson, elles ne sont pas venues lors de la première critique... alors pour la deuxième, croisons les doigts! :-P
"... nous retrouvons ce même souvenir télévisuel, celui même provenant des meilleurs téléfilms américains..."
RépondreSupprimerLa nièce du comptable (charmante au demeurant) n'a pas tort quand elle évoque les diffusions télé : Melissa Rosenberg, scénariste de ce second opus étant la scénariste principale de la série "Dexter". Je la cite : "Sur une saga comme celle-ci, c'est comme si vous écriviez pour une série télé, avec Twilight comme pilote..."
@ La Dame: pour le coup, Dexter n'en sort pas grandi ^^
RépondreSupprimerC'est au dessus de mes forces, de me commettre dans un cinéma voir ce genre de film... Tu mérites une médaille !
RépondreSupprimer@ Jeremy: c'est pas pire que d'aller voir le film La route en fait, un naufrage cette adaptation, on comprend pourquoi durant le film Charlize Theron préfère se suicider que d'y rester une minute de plus :-P
RépondreSupprimerJe vais pas voir "La route" non plus ;)
RépondreSupprimerSi tu veux un bon film, va voir "Mary And Max"!
@ Miss Catherine: En lisant rapidement et en voyant Max, en un instant j'ai cru que tu allais me conseiller un autre ratage Max et les maximonstres XD
RépondreSupprimerAller le voir ça aurait déjà été un supplice alors écrire dessus... En revanche te lire c'était plutôt agréable :)
RépondreSupprimerIdéal pour s'endormir dans l'avion... je crois que j'ai vu trois fois le début et je n'ai jamais tenu plus de 20 minutes.
RépondreSupprimer@ Miss Sunalee: il n'y a qu'un pas pour écrire que Twilight 2 est, en plus d'être niais, très chiant ^^
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