Quatrième long métrage de George Romero, The Crazies, distribué en France sous divers titres, dont le ridiculement opportuniste La nuit des fous vivants [1], signait le retour du réalisateur de La nuit des morts vivants au cinéma d'horreur, après la comédie contre-culturelle There's Always Vanilla et sa chronique féministe teintée d'occultisme Season of the Witch. Mieux, là où La nuit avait été le spectateur involontaire du vent contestataire de son époque, The Crazies assume ouvertement et pleinement sa veine critique des années Nixon, loin de tout manichéisme.
Dans les environs d'une petite ville de Pennsylvanie, Evans City, une arme bactériologique, nom de code "Trixie", s'est échappée à la suite de l'accident de l'avion militaire qui contenait ce virus. Les habitant.es sont rapidement infecté.es, atteint.es de folie sanguinaire, à l'instar d'un père de famille qui assassine de sang froid femme et enfants, avant de brûler sa ferme. Le colonel Peckem (Lloyd Hollar) est envoyé pour contenir la situation tandis que la loi martiale est déclarée. La ville est désormais bouclée. L'utilisation de l'arme atomique est envisagée en plus haut lieu. Le couple Judy (Lane Caroll) et David (W.G. McMillan) prend la fuite, accompagné de Clank (Harold Wayne Jones), ami de David et également vétéran du Vietnam...