Un peu de punk ça manquait dans ce blog ! En 1982 sort un album qui fera date dans le petit monde du keupon illustré Hear Nothing See Nothing Say Nothing. Discharge fait parti de la seconde scène anglaise celle de l’apres Pistols et autre Clash, celle qui naît quand finalement le mouvement ou plutôt la mode punk disparaît, car le punk ne meurt jamais comme le clamera en ’79 Wattie Buchan « Punk’s not dead ».
La fin de l’utopie punk voit donc l’émergence de groupes tel que Discharge, The Exploited ou Crass. A la différence de leurs aînés, ces derniers sont plus radicaux, plus politiques et musicalement plus violents. Dans le cas qui nous intéresse, Discharge est à l’origine d’un style appelé le crust, à savoir un punk sale, lourd, minimaliste et rapide qui annoncera une autre évolution du punk encore plus extrême le grindcore. Il est aussi intéressant de noter qu’à la même période aux USA, le punk évolue de manière relativement similaire (en moins crade et politique quand même), on l’appellera le hardcore.
La fin de l’utopie punk voit donc l’émergence de groupes tel que Discharge, The Exploited ou Crass. A la différence de leurs aînés, ces derniers sont plus radicaux, plus politiques et musicalement plus violents. Dans le cas qui nous intéresse, Discharge est à l’origine d’un style appelé le crust, à savoir un punk sale, lourd, minimaliste et rapide qui annoncera une autre évolution du punk encore plus extrême le grindcore. Il est aussi intéressant de noter qu’à la même période aux USA, le punk évolue de manière relativement similaire (en moins crade et politique quand même), on l’appellera le hardcore.
Apres avoir sorti bon nombre d’Ep’s, le combo se décide de sortir enfin son premier album en 1982. Et pour le coup, soit 24 ans après sa sortie, on comprend l’influence qu’a pu avoir l’album sur toute la scène extrême anglaise voir outre-atlantique. Le disque est violent, âpre, les morceaux sont basiques, courts mais en contre partie très efficaces et le disque a un son tout bonnement énorme, puissant, même encore aujourd’hui. Les vocaux de Cal sont à l’image de la musique, violents, très vindicatifs et les paroles ressemblent à des slogans politiques.
Un classique du punk donc, j’adore.
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