Autre artiste peu connu, voire même sous-estimé, dont nombre de ses chansons furent pourtant samplées par la jeune génération hip-hop : Jimmy Castor.
Notre futur producteur a commencé dans les 50's comme chanteur puis saxophoniste dans diverses formations de doo-wop tel que Jimmy & the Juniors et surtout Frankie Lymon & the Teenagers. A cela s'ajoute quelques sorties en solo dans les 60's jusqu'à la fatidique année 1966. En effet, le doo-wop commence à sentir gentiment le renfermé, une autre musique populaire, un nouveau son fait parler de lui à Harlem : la musique latine des communautés cubaine et portoricaine de NYC met le feu au poudre avec l'une de ses futurs stars, le talentueux Ray Barretto.
Dès lors, notre Castor adepte du rhythm'n blues va se lancer dans la production d'une soul latino avec son premier grand tube en 1966 Hey Leroy, Your Mama's Callin' You sur Smash Records. Après quelques disques sur Capitol, Decca ou Compass, Jimmy Castor trouve chez RCA un label qui va enfin publier son premier véritable LP, It's Just Begun, disque à l'image de son auteur, versatile, groovy et généreux.
L'album s'ouvre et se clôt par des morceaux instrumentaux où l'ambiance orchestrale donne l'impression qu'on n'a pas entre les mains un disque de funk mais plutôt la bande originale d'un film dramatique. Étrange ? C'est d'autant plus étonnant que déboule à la fin du premier morceau quasi post-apocalyptique, le premier tube funk de l'album. Niveau transition, le Castor fait très fort. It's Just Begun est un morceau funk au groove imparable, une basse émoustillante avec un saxophone accrocheur. A cela vous ajoutez un toucher hendrixien et des percussions latines et voici un morceau culte... Et ensuite paf ! Que nous arrive t'il ? Le MORCEAU de Jimmy Castor où notre ami nous narre à partir d'un spoken word dantesque, les aventures d'un homme des cavernes à la recherche de LA femme, miss Bertha Butt, un des samples préférés d'Afrika Bambaataa (rien que ça). Que dire des "sock it to me" et autres "I'll sock it to ya, Daddy". Plus une rythmique torride, ce fameux Troglodyte mérite lui aussi haut la main la dénomination de morceau culte.
Après ces deux morceaux là, forcément, le reste de l'album fait un peu pale figure. Sur You Better Be Good,Castor garde son groove certifié AOC, le savoir faire de Jimmy faisant le reste. Psyche et L.T.D. quant à eux ne dépareilleraient pas chez un Santana funky. Et c'est finalement là où le LP pèche un peu. Jimmy aime les musiques, et au lieu d'en faire un mix complet, il nous propose au contraire trois morceaux de funk, puis du rock latino et enfin un morceau de soul très pop My Brightest Day. Ne boudons cependant pas notre plaisir, la générosité du Castor fera taire les esprits les plus grognons, et si notre ami est versatile, jamais il nous sert une musique aseptisée et sans saveur.
La fin de l'album se caractérise par un Bad que n'aurait pas renié ce bon vieux Sly et un I promise to remember nous rappelant au bon souvenir de son passé doo-wop.
En guise de vidéo, voici celle de Troglodyte avec le comique US Lil' John Rinaldi dans ses œuvres.
Notre futur producteur a commencé dans les 50's comme chanteur puis saxophoniste dans diverses formations de doo-wop tel que Jimmy & the Juniors et surtout Frankie Lymon & the Teenagers. A cela s'ajoute quelques sorties en solo dans les 60's jusqu'à la fatidique année 1966. En effet, le doo-wop commence à sentir gentiment le renfermé, une autre musique populaire, un nouveau son fait parler de lui à Harlem : la musique latine des communautés cubaine et portoricaine de NYC met le feu au poudre avec l'une de ses futurs stars, le talentueux Ray Barretto.
Dès lors, notre Castor adepte du rhythm'n blues va se lancer dans la production d'une soul latino avec son premier grand tube en 1966 Hey Leroy, Your Mama's Callin' You sur Smash Records. Après quelques disques sur Capitol, Decca ou Compass, Jimmy Castor trouve chez RCA un label qui va enfin publier son premier véritable LP, It's Just Begun, disque à l'image de son auteur, versatile, groovy et généreux.
L'album s'ouvre et se clôt par des morceaux instrumentaux où l'ambiance orchestrale donne l'impression qu'on n'a pas entre les mains un disque de funk mais plutôt la bande originale d'un film dramatique. Étrange ? C'est d'autant plus étonnant que déboule à la fin du premier morceau quasi post-apocalyptique, le premier tube funk de l'album. Niveau transition, le Castor fait très fort. It's Just Begun est un morceau funk au groove imparable, une basse émoustillante avec un saxophone accrocheur. A cela vous ajoutez un toucher hendrixien et des percussions latines et voici un morceau culte... Et ensuite paf ! Que nous arrive t'il ? Le MORCEAU de Jimmy Castor où notre ami nous narre à partir d'un spoken word dantesque, les aventures d'un homme des cavernes à la recherche de LA femme, miss Bertha Butt, un des samples préférés d'Afrika Bambaataa (rien que ça). Que dire des "sock it to me" et autres "I'll sock it to ya, Daddy". Plus une rythmique torride, ce fameux Troglodyte mérite lui aussi haut la main la dénomination de morceau culte.
Après ces deux morceaux là, forcément, le reste de l'album fait un peu pale figure. Sur You Better Be Good,Castor garde son groove certifié AOC, le savoir faire de Jimmy faisant le reste. Psyche et L.T.D. quant à eux ne dépareilleraient pas chez un Santana funky. Et c'est finalement là où le LP pèche un peu. Jimmy aime les musiques, et au lieu d'en faire un mix complet, il nous propose au contraire trois morceaux de funk, puis du rock latino et enfin un morceau de soul très pop My Brightest Day. Ne boudons cependant pas notre plaisir, la générosité du Castor fera taire les esprits les plus grognons, et si notre ami est versatile, jamais il nous sert une musique aseptisée et sans saveur.
La fin de l'album se caractérise par un Bad que n'aurait pas renié ce bon vieux Sly et un I promise to remember nous rappelant au bon souvenir de son passé doo-wop.
En guise de vidéo, voici celle de Troglodyte avec le comique US Lil' John Rinaldi dans ses œuvres.
Enorme !!! merci de me qualifier d'érotomane car c'est une grande qualité ... au début g cru que la dédicace c'était Jimmy Hendrix and the castor experience ... ahahah quel humour j'ai alors, en tout cas merci car j'ai de plus en plus d'adjectifs qualificatifs : jojo la vinasse l'erotomane tire bouchon contre les forces du Mal ça sonne non ? : )
RépondreSupprimerUne remarque de grande classe pour ma part : avec leurs afro, ils ont une tête de gland sur la pochette ce qui a pour effet d'avoir l'impression que la pochette ne représente que deux bites noires. Désolé mais c'est Jojo qui a commencé avec l'érotomanie.
RépondreSupprimerJe retourne dans tous les sens ma discothèque, tombent quelques revues peut avouables... mais pas de Jimmy le Castor ! Inconnue au bataillon. J'ai bien un "Dreams", mais il est pas dedans... Je m'en retourne au label Fania, combler mes lacunes m'est avis qu'on doit l'y croiser.
RépondreSupprimerDécouverte sympa.. c'est vrai qu'ils ont plus des têtes de gland que des têtes de choux... C'est probablement pourquoi on ne parle pas dans ce cas de Chouxomane.
RépondreSupprimerJimmy Castor...c'est pour ça qu'il est pas connu avec un nom pareil, on aurait tendance à penser à un personnage de dessin animé: winni l'ourson, bob l'éponge et jimmy castor...c'est pas très crédible tout ça!
RépondreSupprimerrxqueen > et jojo le tire bouchon (bon un peu de pub ça fait pas d'mal : )
RépondreSupprimerrah l'autre je le crois pas, on lui donne ça, et il te bouffe ça! (mmh bon avec les gestes ça aurait été mieux mais bon...)
RépondreSupprimerbref ce tire-bouchon bouffe à tous les rateliers... :)
Ouais ok Jimmy Castor c'est pas vendeur, il aurait pu choisir un pseudo, c'est vrai ;)