Dans la série : lançons une réflexion faussement pertinente, peut-on décemment rendre son "art" plus populaire sans compromission ? Et dans le cas qui nous intéresse, comment présenter sa musique à un public plus vaste sans artifice ou grosses ficelles ? Bref, tout ceci s'apparente à une fumeuse quadrature du cercle.
Réflexion d'autant plus fumeuse puisque l'album présenté aujourd'hui et qui me sert d'exemple, Glassworks de Philip Glass, n'est pas issu d'un genre hautement populaire (officiellement comme Death Magnetic sort dans trois jours, j'eusse pu illustrer cette thématique avec l'album éponyme de Metallica...)
En 1981, Philip Glass signe sur le label CBS (Columbia) et pour reprendre ses mots "Glassworks was intended to introduce my music to a more general audience than had been familiar with it upto then". Et ma foi, il n'a pas tort le Philip. Glassworks comprenant en tout six mouvements fait selon moi parti des œuvres maîtresses du compositeur, et généralement de la musique minimaliste.
Glass réussit en effet à rendre accessible une musique qui sur le papier ne l'est pas vraiment (tout du moins sur cette oeuvre... et comparée à celles de Steve Reich, excellentes mais ô combien plus difficile pour un néophyte). L'héritage d'un Erik Satie sur certaines parties telle que Opening (ce qui explique sans doute mon attachement à cette oeuvre aussi) est évidente. Glass compose ainsi à partir de deux flûtes, deux saxophones sopranos, deux saxophones ténors, deux cors, piano/synthétiseur et finalement d'altos, violoncelles, six pièces de durée homogène (aux alentours de six minutes) favorisant ainsi l'aspect accessible.
Et puis même si l'ambiance générale proposée par Glassworks ne donne pas forcément envie de faire du vent dans les couettes (c'est bête je sais, mais c'est bon pour la tête...), on notera tout de même la diversité des thèmes proposés, allant du lumineux au sombre et tortueux Island (si je vous dis que c'est mon préféré, ça vous étonne ?).
Au final, un de mes classiques.
Réflexion d'autant plus fumeuse puisque l'album présenté aujourd'hui et qui me sert d'exemple, Glassworks de Philip Glass, n'est pas issu d'un genre hautement populaire (officiellement comme Death Magnetic sort dans trois jours, j'eusse pu illustrer cette thématique avec l'album éponyme de Metallica...)
En 1981, Philip Glass signe sur le label CBS (Columbia) et pour reprendre ses mots "Glassworks was intended to introduce my music to a more general audience than had been familiar with it upto then". Et ma foi, il n'a pas tort le Philip. Glassworks comprenant en tout six mouvements fait selon moi parti des œuvres maîtresses du compositeur, et généralement de la musique minimaliste.
Glass réussit en effet à rendre accessible une musique qui sur le papier ne l'est pas vraiment (tout du moins sur cette oeuvre... et comparée à celles de Steve Reich, excellentes mais ô combien plus difficile pour un néophyte). L'héritage d'un Erik Satie sur certaines parties telle que Opening (ce qui explique sans doute mon attachement à cette oeuvre aussi) est évidente. Glass compose ainsi à partir de deux flûtes, deux saxophones sopranos, deux saxophones ténors, deux cors, piano/synthétiseur et finalement d'altos, violoncelles, six pièces de durée homogène (aux alentours de six minutes) favorisant ainsi l'aspect accessible.
Et puis même si l'ambiance générale proposée par Glassworks ne donne pas forcément envie de faire du vent dans les couettes (c'est bête je sais, mais c'est bon pour la tête...), on notera tout de même la diversité des thèmes proposés, allant du lumineux au sombre et tortueux Island (si je vous dis que c'est mon préféré, ça vous étonne ?).
Au final, un de mes classiques.
Il a cette particularité de composer avec très peu de notes des thèmes qui reviennent "en boucle" sans jamais être la même chose. La première fois qu'on écoute, le style peut paraître rébarbatif, mais avec une oreille plus attentive, on se rend compte que les variations sont multiples. Moi j'adore, mais j'avoue que si vous avez un peu le cafard, mieux vaut éviter^^
RépondreSupprimerExcellent article, cela fait plaisir de lire ton retour ! Sinon moi je trouve ce genre de musique vraiment "hypnotique"...
RépondreSupprimer@ Andy: on est parfaitement d'accord ;)
RépondreSupprimer@ Alex: c'est en general le but des musiques dite repetitives :)
On en revient d'ailleurs a la musique tribale, celle qui nous invite a la transe ;)
Ah ben tiens, je me demandais quand tu allais revenir après ces fameuses pochettes funky...
RépondreSupprimerConnais pas du tout l'ami Glass... il ne semble pas vraiment fan de BLONDIE, sur le papier...
SysT
Non par contre entre Glass et la musique rock ou assimilée, il y eut pas mal d'accointances à la fois, pas mal d'artistes qui furent influencés par le bonhomme et inversement: il a repris à sa sauce "Low", "Heroes" ou "Music for airports" (comme ça la boucle est bouclée :P), et a collaboré avec Paul Simon ou Richard D. James (Aphex Twin)
RépondreSupprimerTiens pour une fois^^
RépondreSupprimerJe vais passer pour l'inculte de service mais je ne connaissais pas Monsieur Glass. J'ai donc downloadé "Island" et à ma grande surprise il s'avère que je connais. Mais d'où exactement? Musique de film!
RépondreSupprimerDonc me voilà partie sur IMDB pour voir... et deuxième surprise, mon oreille me dit que j'avais raison. Monsieur Glass est un grand compositeur de BOF, dont celle de Kundun (entre autre)! "Opening" est dans "The Truman show"
Bien que je n'ai pas réussi à trouver si "Island" était utilisée pour une BOF, je suis sûre de la connaitre!
Merci donc d'avoir fait ce rapprochement dans ma tête entre films et musiques.
Il y a des musiques de films que j'adore particulièrement, des compositeurs de génie et inconnus du grand public, un peu comme Thomas Newman, Clint Mansell, Tom Third...et j'en passe.
Un grand merci donc :)
remarque le morceau "Island" me fait justement penser au film du coreen Kim Ki-Duk "L'ile" donc bon...
RépondreSupprimerdire que je l'ai raté de peu en concert. Il a joué dans le jardin d'une petite bibliothèque (à Big Sur en Californie) quelques jours après mon passage ...
RépondreSupprimerPour moi Glassworks s'écoute une jour de tempête sous un ciel noir. Je sais pas pourquoi mais c'est la vision que j'ai de l'oeuvre, peut-être car je l'ai découvert comme ça et que c'était parfait...
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire personnel pour une chronique de huit ans tout de même ! :)
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