
Lizard - King Crimson: tout (cra)moisi est le roi

Libellés :
1970s,
musique,
progressif,
rock
Descendre - Terje Rypdal (1980)

Comment définir le style de Terje Rypdal ? Premier indice, je vous ai indiqué qu’il était signé chez ECM. De manière caricaturale, ou en usant de quelques raccourcis faciles, le style Rypdalien se rapproche de celui de son compatriote Garbarek, à savoir un savant mélange entre le jazz et une musique minimaliste (les mauvaises langues pourront taxer cette musique de new-age). Autre point commun, les deux messieurs ont collaboré à leurs débuts. Je ne saurais vous conseiller l'écoute d'Afric Pepperbird de Jan Garbarek avec Terje comme sideman pour vous convaincre de leurs jeunes années teintées de free jazz. Différence notable, cependant, le guitariste Rydpal y incorpore des influences rock (peu surprenant compte de la génération du garçon), tandis que Garbarek est plus sensible aux musiques du monde.
Libellés :
1980s,
jazz,
musique,
Terje Rypdal
Paid In Full: Eric B. Is President
Duo gagnant, duo marquant, l'un des premiers duos MC/DJ qui marqua le hip-hop, lors du fameux Golden Age : Erik B. & Rakim.
Deux ans après s'être formé (Rakim répondant à une annonce du DJ Eric B. qui recherchait un MC pour accompagner ses beats, scratches et autres breaks), le duo sort en 1987 le très influent Paid In Full. En prime d'avoir fourni quatre singles pour la postérité : Eric B. Is President, I Ain't No Joke, I Know You Got Soul et Move the Crowd, l'album souligne avant tout la science de ses deux interprètes, le flow unique de Rakim et les beats d'Eric B.
A ce sujet, vingt ans après, on retient encore le flow lent et cool de sieur Rakim, à mille lieux des prestations fougueuses et virulentes des MCs de l'époque, tels Chuck D. ou KRS-One. Influencé par le jazz et grand admirateur de John Coltrane (qui lui en voudra ?), certains allèrent jusqu'à comparer Rakim à Thelonious Monk, ces derniers se faisant un malin plaisir d'ignorer la règle de la mesure et de prôner une rythmique plus libre en somme. Contrairement aux autres, il fut aussi l'un des premiers à écrire ses paroles, ne se contentant pas de "simples" improvisations, lui donnant suffisamment de recul pour y inclure une nouvelle approche du travail sur les rimes.
Finalement, le seul aspect où la patine du temps a fait son oeuvre provient de la production d'Eric B. On y retrouve en effet le son typique des productions des 80's (ce qui en soit n'est pas franchement un défaut pour du hip-hop). Eric B, derrière ses platines, joue son rôle de chef d'orchestre, rendant populaire et permettant l'essor du sampling. En jetant un œil sur wikipedia, vous serez surpris par le nombre de samples utilisés par ce DJ pour chaque titre (jusqu'à placer trois instrumentaux sur cet album dont le très dispensable Chinese Arithmetic...)
Au final Paid in Full reste un des albums les plus influents du hip-hop.
Deux ans après s'être formé (Rakim répondant à une annonce du DJ Eric B. qui recherchait un MC pour accompagner ses beats, scratches et autres breaks), le duo sort en 1987 le très influent Paid In Full. En prime d'avoir fourni quatre singles pour la postérité : Eric B. Is President, I Ain't No Joke, I Know You Got Soul et Move the Crowd, l'album souligne avant tout la science de ses deux interprètes, le flow unique de Rakim et les beats d'Eric B.
A ce sujet, vingt ans après, on retient encore le flow lent et cool de sieur Rakim, à mille lieux des prestations fougueuses et virulentes des MCs de l'époque, tels Chuck D. ou KRS-One. Influencé par le jazz et grand admirateur de John Coltrane (qui lui en voudra ?), certains allèrent jusqu'à comparer Rakim à Thelonious Monk, ces derniers se faisant un malin plaisir d'ignorer la règle de la mesure et de prôner une rythmique plus libre en somme. Contrairement aux autres, il fut aussi l'un des premiers à écrire ses paroles, ne se contentant pas de "simples" improvisations, lui donnant suffisamment de recul pour y inclure une nouvelle approche du travail sur les rimes.
Finalement, le seul aspect où la patine du temps a fait son oeuvre provient de la production d'Eric B. On y retrouve en effet le son typique des productions des 80's (ce qui en soit n'est pas franchement un défaut pour du hip-hop). Eric B, derrière ses platines, joue son rôle de chef d'orchestre, rendant populaire et permettant l'essor du sampling. En jetant un œil sur wikipedia, vous serez surpris par le nombre de samples utilisés par ce DJ pour chaque titre (jusqu'à placer trois instrumentaux sur cet album dont le très dispensable Chinese Arithmetic...)
Au final Paid in Full reste un des albums les plus influents du hip-hop.
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