Dans la série des films appartenant au patrimoine français du cinéma bis, intéressons nous à une œuvre produite par Marius Lesoeur et sa société Eurociné, le terrible, l'angoissant... Lac des morts vivants.
Comme souvent avec ce genre film, il est bon, en avant propos, de jeter un léger coup d'œil sur l'affiche du Lac des morts vivants. Soit, un verdâtre zombie lubrique au casque non moins luisant examinant avec gourmandise une jolie blonde en bikini qui, contrairement au patronyme de ce long métrage signé par un mystérieux J.A. Lazer, semble plus faire trempette dans une mare crapoteuse que dans un lac. Dont acte.
Le Lac des morts vivants, en plus de se traîner la réputation d'être l'un des plus mauvais films français de tous les temps (on y reviendra...), est aussi et surtout une production Eurociné, compagnie reconnue pour l'anémie abyssale des budgets alloués de ses productions (mais qui ne remet pas en cause l'amour du cinéma de Marius Lesoeur... étonnant, non ?). Remplaçant au pied levé un Jess Franco brouillé (momentanément) avec Eurociné [1], Jean Rollin annulait ses vacances en catastrophe et reprenait la réalisation du bébé. Film de commande, expliquant l'utilisation du pseudonyme J.A. Lazer par Rollin, ce film de zombies vert de gris est par conséquent bien éloigné de sa thématique vampirique. Alors pourquoi devrions-nous perdre notre temps quant au visionnage d'une telle œuvre de basse extraction ? Plusieurs réponses viennent rapidement à l'esprit...
Comme souvent avec ce genre film, il est bon, en avant propos, de jeter un léger coup d'œil sur l'affiche du Lac des morts vivants. Soit, un verdâtre zombie lubrique au casque non moins luisant examinant avec gourmandise une jolie blonde en bikini qui, contrairement au patronyme de ce long métrage signé par un mystérieux J.A. Lazer, semble plus faire trempette dans une mare crapoteuse que dans un lac. Dont acte.
Le Lac des morts vivants, en plus de se traîner la réputation d'être l'un des plus mauvais films français de tous les temps (on y reviendra...), est aussi et surtout une production Eurociné, compagnie reconnue pour l'anémie abyssale des budgets alloués de ses productions (mais qui ne remet pas en cause l'amour du cinéma de Marius Lesoeur... étonnant, non ?). Remplaçant au pied levé un Jess Franco brouillé (momentanément) avec Eurociné [1], Jean Rollin annulait ses vacances en catastrophe et reprenait la réalisation du bébé. Film de commande, expliquant l'utilisation du pseudonyme J.A. Lazer par Rollin, ce film de zombies vert de gris est par conséquent bien éloigné de sa thématique vampirique. Alors pourquoi devrions-nous perdre notre temps quant au visionnage d'une telle œuvre de basse extraction ? Plusieurs réponses viennent rapidement à l'esprit...