Ainsi donc celle dont on avait oublié quasiment l'existence vient de rendre l'âme dans un dernier sursaut médiatique. Du fait de la règle voire la jurisprudence (?!!!) incitant à ne pas dire du mal, tout du moins être un minimum critique envers les défunts (1), le préposé se gardera bien (enfin de manière suffisamment succincte) d'émettre un jugement de valeur sur la musique de la dénommée Amy Winehouse. On notera simplement que l'interprète tatouée (2) comme quelques pairs du passé aura difficilement supporté les conséquences de sa célébrité... ou plutôt ses démons se sont nourris de celle-ci pour mieux la détruire. L'image d'une célébrité autodestructrice. Voilà pour la psychologie de bazar.
Cronico Ristretto: Brotherhood Of Sleep - Dark As Light (2011)
Il aura fallu attendre assez peu de temps [1] pour qu'apparaisse ce qui s'apparente déjà comme l'album stoner de l'année : le deuxième album des grecs de Brotherhood of Sleep intitulé Dark As Light. Une conclusion en guise d'introduction ? Par moment, le préposé déborde d'émotion, et a par conséquent du mal à contenir ses effusions passionnées.
Là où le pays nous avait surtout habitué dans les 90's a nous proposer des groupes de death metal atypique (Septic Flesh et Nightfall), débarque en provenance de la capitale hellénique au milieu des 00's un trio chantre du stoner instrumental du nom de la confrérie du sommeil tiré (sans nul doute) du John Carpenter's Prince of Darkness. Après un premier album éponyme sorti en 2009 où les trois musiciens (le guitariste Georges G., le batteur Serafim G. et le bassiste Danny A) faisaient déjà preuve d'une maîtrise indéniable, Dark As Light leur album datant du début d'année apparaît déjà comme l'album marquant de cette année. Après les danois de Causa Sui en 2009, les portugais de Black Bombaim l'année suivante, l'international stoner en 2011 s'offre de nouveau des ambassadeurs européens.
Atomik Circus - Didier et Thierry Poiraud (2004)
Un cas d'école de ratage et de déception comme le cinéma français a pu trop souvent nous le proposer dès qu'il s'agit d'un film sortant des sentiers battus... qui plus est pour un film de genre ? Voici les conclusions que cet Atomik Circus aurait pu récolter.
Dans la série long métrage mal produit et mal distribué, ce premier film des frères Poiraud est sinon l'archétype, tout du moins un bel exemple des dommages que peuvent occasionner la rencontre entre le cinéma de genre et d'investisseurs issus de la télévision française. On a encore du mal à comprendre comment TF1 a pu mettre des billes dans un tel film... par contre on arrive très bien à comprendre comment la chaîne a essayé de jouer les margoulins en vendant Atomik Circus pour ce qu'il n'est pas, une bonne grosse comédie française, quitte à saborder totalement un long métrage qui ne demandait pas un tel acharnement [1].
Dans la série long métrage mal produit et mal distribué, ce premier film des frères Poiraud est sinon l'archétype, tout du moins un bel exemple des dommages que peuvent occasionner la rencontre entre le cinéma de genre et d'investisseurs issus de la télévision française. On a encore du mal à comprendre comment TF1 a pu mettre des billes dans un tel film... par contre on arrive très bien à comprendre comment la chaîne a essayé de jouer les margoulins en vendant Atomik Circus pour ce qu'il n'est pas, une bonne grosse comédie française, quitte à saborder totalement un long métrage qui ne demandait pas un tel acharnement [1].
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The Last Starfighter - Nick Castle (1984)
Le laisser, là où il devrait rester, dans nos mémoires. En voilà une sage recommandation. Mais le préposé est un esprit libre, il ne se laisse dicter ses choix par personne, quand bien même ces derniers provoquent l'ouverture d'un coffret à souvenirs aux conséquences malheureuses voire tragiques...
Loin dans ses souvenirs de jeune amateur de films de genre, le long métrage de Nick Castle avait une place à part, du fait des bribes d'images qui lui restaient en mémoire et par ce fameux titre évoquant de près (surtout) ou de loin le film de George Lucas. The Last Starfighter, film oublié des années 80, seul rescapé d'une poignée de geeks issus d'un autre temps ? Pas loin... mais n'allons pas trop vite.
Alex Rogan (Lance Guest) avait tout du héros en devenir, homme à tout faire dans un no-man's land où ne poussent que des mobile-homes, le jeune homme multiplie les talents puisqu'il est aussi champion de Starfighter, nom de la borne d'arcade auquel il passe le plus clair de son temps...sa petite-amie passant quant à elle au troisième rang des priorités. Un soir après avoir pulvérisé le meilleur score du jeu devant son public de petits vieux en transe, Alex reçoit la visite plus surprenante de Centauri (Robert Preston), le créateur du shoot'em up. L'étranger l'invite en voiture aller faire un tour des environs, qui va très vite ressembler à un tour dans l'espace, l'automobile étant en vérité une navette spatiale. Centauri explique à l'incrédule yankee que le prétexte du jeu n'a rien d'imaginaire, le dénommé Xur et l'armada de Ko-Dan sont une réelle menace pour l'équilibre de la paix interstellaire, la "frontière" que doit défendre le Starfighter est bien réelle. Ce jeu vidéo n'était autre qu'un stratagème judicieux pour recruter un nouveau combattant...
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