Parmi la pléthorique filmographie du célèbre mercenaire transalpin Aristide Massaccesi plus connu sous le nom de Joe D'Amato, il est une série que les amateurs de films déviants se doivent de connaitre : sa période Caribéenne dont Erotic Nights of the Living Dead (traduit en français par une triste nuit fantastique des morts-vivants) est un des plus sémillants représentants. Une année après son désormais culte Blue Holocaust, et en attendant une escale cannibale en mer Egée (Anthropophagous), le cinéaste Joe D'Amato eut en effet à loisir le temps de rentabiliser ses vacances et celles de son équipe lors d'un voyage en république dominicaine en réalisant dans la foulée pas moins de cinq films : Hard Sensation, Exotic Love, Sesso nero, Porno Holocaust et donc Erotic Nights of the Living Dead. Il n'en fallait pas plus pour titiller la curiosité du préposé docteur...
Mais arrêtons-nous un moment. Qui d'autre que D'Amato pouvait avoir l'idée saugrenue de croiser deux genres aussi différents que prisés par le cinéma d’exploitation (italien) de l'époque : le film pornographique (voire érotique, bon nombre de longs métrages ayant droit à deux montages différents l'un soft et le second hardcore) et le film gore avec un goût prononcé pour le mort-vivant (Fulci ayant sorti depuis peu son fameux Zombi 2) ?
Mais arrêtons-nous un moment. Qui d'autre que D'Amato pouvait avoir l'idée saugrenue de croiser deux genres aussi différents que prisés par le cinéma d’exploitation (italien) de l'époque : le film pornographique (voire érotique, bon nombre de longs métrages ayant droit à deux montages différents l'un soft et le second hardcore) et le film gore avec un goût prononcé pour le mort-vivant (Fulci ayant sorti depuis peu son fameux Zombi 2) ?