Le jazz n'est pas mort. Voilà c'est dit, pouf pouf. Et une formule facile, inutile et stérile (1), répétée à l'envie depuis... depuis combien de temps d'ailleurs ? Peu importe en fait tant la dite formule peut se greffer à n'importe quel genre musical (2) dès qu'un effet de mode ou un essoufflement (vérifié ou non) se fait sentir. Et donc ? Et bien, plus de cent ans d'existence et toujours aussi vert ce vieux jazz. Car si la jeunesse ne se compte pas aux poids des années, on aurait néanmoins tort de résumer cette musique à celle des (arrières) grand-pères de renom (venus jouer les
cautions dans des festivals qui n'ont plus de jazz que de nom). Suffisamment alerte pour encore évoluer et muer ; ne méritant donc pas sa place au musée des traditions, en dépit des efforts de certains
jazzmen, certes talentueux, mais juste bon à lustrer du vieux cuivre et à rappeler les fantômes du bop. En conclusion, oui il est encore frais et bien portant merci pour lui (merci pour nous). Et la preuve en est avec ce jeune musicien surdoué prénommé Christian Scott en provenance de La Nouvelle Orléans (CQFD) venu un soir de juillet à Paris présenter son ambitieux nouvel album Christian aTunde Adjuah (3) lors du festival « All Stars » du New Morning et sa stretch music.
Tyrannosaurus Azteca (Aztec Rex) - Brian Trenchard-Smith (2007)
Qui peut prétendre avoir tout vu en matière de bestiaire de troisième zone ? Cette interrogation peut faire sourire les lecteurs de passage, pourtant celle-ci n'a rien d'innocente tant l'imagination des industrieux du cinéma nous a prouvé par le passé une audace des plus « étonnantes » [1]. Or si les réelles surprises tendent à s'amenuiser au fil du temps, force est de constater que les rencontres improbables font encore le sel et les beaux jours des productions dites décalées. Faites réunir deux personnages historiques de haut rang appartenant à deux périodes distinctes, jouer de l'anachronisme et vous obtiendrez un met, certes, indigeste mais ô combien roboratif. Soit à ma droite l'un des plus sinistres et célèbres conquistadors du XVIème siècle, Hernán Cortés, et à ma gauche la terreur du Crétacé, le dénommé Tyrannosaure Rex, de quoi titiller facilement une déviance qui n'en demandait pas tant, n'est-ce pas ?
En 1521, le capitaine Hernán Cortés à la tête d'une armée de conquistadors espagnols triompha de l'empire aztèque et conquit le Mexique. Cependant, oublié de l'histoire, voici le récit du tout premier voyage de Cortés vers ces terres hostiles, et du combat qu'il mena contre un ennemi sanguinaire et terrifiant...
Libellés :
2000s,
cinéma,
direct-to-video,
fantastique,
horreur,
nanar
Arrête de ramer, t'attaques la falaise ! - Michel Caputo (1979)
Faut-il être né à Rouen comme Pierre Corneille pour subir un tel outrage à la vision de la première comédie du pornocrate Michel Caputo Qu'il est joli garçon l'assassin de papa [1], ou la libre adaptation du Cid par le cinéaste du non moins fameux (?!) Embrochez-moi par les deux trous et par le producteur de La chatte sur un doigt brûlant [2] ? Réputez comme étant l'un des pires films que la comédie franchouillarde ait pu produire ces quarante dernières années, Arrête de ramer, t'attaques la falaise ! [3], le long de ses 70 minutes, demeure, aujourd'hui encore, une agression perpétuelle pour la santé mentale de ses victimes consentantes. Un film dont le pouvoir de nuisance pourra évoquer par moment aux plus résistants les meilleures pages cinématographiques d'un Philippe Clair, mais n'allons pas trop vite...
12 juillet 1083, l'Espagne est envahie par les Maures. La situation est grave. Le roi de Castille commence à maigrir. Ça lui fait des oreilles immenses sous sa casquette. On dirait des ailerons. Bref il a la trouille. Il s'est retranché dans son palais avec Rodrigue, le Cid, le héros, pour attendre les hordes de Moctadir.
Pendant ce temps là, l'infante d'Espagne, qui a une araignée au plafond et de la surchauffe dans la crinoline tellement elle est amoureuse du Cid, se consacre à son sport favori qui consiste à réciter des vers dans le supermarché voisin...
12 juillet 1083, l'Espagne est envahie par les Maures. La situation est grave. Le roi de Castille commence à maigrir. Ça lui fait des oreilles immenses sous sa casquette. On dirait des ailerons. Bref il a la trouille. Il s'est retranché dans son palais avec Rodrigue, le Cid, le héros, pour attendre les hordes de Moctadir.
Pendant ce temps là, l'infante d'Espagne, qui a une araignée au plafond et de la surchauffe dans la crinoline tellement elle est amoureuse du Cid, se consacre à son sport favori qui consiste à réciter des vers dans le supermarché voisin...
Inscription à :
Articles (Atom)