Première véritable incursion du RHCS dans le monde merveilleux du Pinku eiga, Hatsujô kateikyôshi : sensei no aijiru, titre original de l'anglophone The Glamorous Life of Sachiko Hanai, aura suscité et hérité depuis sa sortie d'un petit culte mérité chez les amateurs de déviance. Présenté dans plusieurs festivals internationaux, si ce film du réalisateur Mitsuru Meike appartient bien au genre popularisé par la belle Reiko Ike [1] dans les 70's, celui-ci s'en démarque néanmoins, et doit sa popularité à son univers foutraque décomplexé, ou un savant mélange d'irrévérence, de comédie surréaliste et d'une joyeuse dose d'érotisme oriental.
Sous-titré par un racoleur et explicite Horny Home Tutor : Teacher’s Love Juice, les pérégrinations de Sachiko Hanai annonçait de prime abord le scénario d'un quelconque film érotique ; impression confortée par la première scène du film : une call-girl, déguisée en enseignante, prodigue un cours très particulier de géographie à un homme avide de connaissance, et d'expériences... et qui saura remercier et honorer, en quantité, l'altruisme culturel de sa jeune professeure. Après cet enseignement quelque peu collant, Sachiko se dirige vers son nouveau rendez-vous où elle doit rencontrer son agent, son souteneur, son supérieur hiérarchique (rayez la ou les mentions inutiles).