Guitariste reconnu par ses pairs comme un des plus influents de sa génération, Larry Coryell n'en reste pas moins peu familier du grand public. Pionnier du jazz rock avec son groupe The Eleventh House, il est toutefois dommage de cantonner l'homme à son seul passé seventies tant sa grande versatilité lui permit de côtoyer nombre de musiciens prestigieux dans des styles très différents. De ses débuts avec le quintet de Chico Hamilton au milieu des années 60, Coryell s'émancipe rapidement et signe un premier disque solo en 1968 intitulé Lady Coryell. L'année suivante, le guitariste rencontre la future crème du jazz électrique.
Pour ce nouveau album nommé Spaces, Larry Coryell s'adjoint en effet les services de sidemen dont les CV ont de quoi faire pâlir aujourd'hui : deux membres de la formation de Miles Davis, le guitariste John McLaughlin et le pianiste Chick Corea, plus un batteur prochainement recruté par l'ombrageux trompettiste, Billy Cobham, et enfin le bassiste prodige Miroslav Vitous [1]. Une dream team pour un jazz électrique de première qualité ? La réponse est foncièrement affirmative.
Pour ce nouveau album nommé Spaces, Larry Coryell s'adjoint en effet les services de sidemen dont les CV ont de quoi faire pâlir aujourd'hui : deux membres de la formation de Miles Davis, le guitariste John McLaughlin et le pianiste Chick Corea, plus un batteur prochainement recruté par l'ombrageux trompettiste, Billy Cobham, et enfin le bassiste prodige Miroslav Vitous [1]. Une dream team pour un jazz électrique de première qualité ? La réponse est foncièrement affirmative.