Après avoir mis en scène Les invisibles (2012), César du meilleur documentaire en 2013, Bambi (2013), Teddy Award du meilleur documentaire au festival de Berlin, et Les Vies de Thérèse (2016), sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs et lauréat de la Queer Palm, Sébastien Lifshitz consacrait de nouveau un documentaire à la communauté LGBTQI+ avec le dénommé Petite fille. Présenté et remarqué à la Berlinale de cette année, le long métrage suit la vie au quotidien d'une petite fille transgenre de sept ans nommée Sasha. Soutenue par sa famille, parents, frères et sœur, Sasha sera suivie durant une année par la caméra bienveillante de Sébastien Lifshitz, au cours de laquelle sa famille devra se battre afin de faire accepter la différence de cette petite fille fantastique.
Enfin. Enfin, en 2020, un documentaire aborde le thème rare, sinon inédit, de la transidentité chez l'enfant, et qui devrait, espérons le, bousculer les certitudes et combattre l'ignorance d'un certain grand public. Bouleversant, Petite fille l'est, peut-il en être autrement ? Le regard de Sacha vaut tous les argumentaires. Sasha est une petite fille. Point. A toutes les personnes, enfants ou adultes, qui oseraient mettre en doute cette évidence, Sasha a cette réponse désarmante : "je suis une fille".