Petit retour en arrière, en 1993, le duo Lisa Gerrard et Brendan Perry sort Into the Labyrinth, un des albums les plus connus et vendus du groupe qui synthétise parfaitement leur passé et nouvelles aspirations musicales. On retrouve ainsi tout le savoir faire du duo, une musique à la fois mystique, à la fois atmosphérique qui vient puiser sa source dans la musique liturgique ou tribale. Or l'apport des musiques du monde se veut de plus en plus important...
En 1996, le nouvel album de Dead Can Dance, Spiritchaser, débarque alors, après une mise en bouche Gerrardienne, Lisa sortant son premier LP solo, The Mirror Pool, l'année précédente. Parler de dégoût, semble fort, mais paradoxalement bon nombre de fans ont accueilli tièdement cet album. Les raisons sont multiples et leurs justifications sinon douteuses apparaissent comme celles du comportement d'enfants trop gâtés. Les voix de Brendan et de Lisa font désormais corps contrairement aux albums précédents où on ne comptait qu'un vocaliste par chanson. Grief pour certains car symbole du manque d'implication de la future diva world, Gerrard semblerait dès lors plus intéressée par The Mirror Pool. Ajoutons juste qu'au contraire les deux chantent enfin véritablement en duo sur un album. L'album est profondément ouvert aux musiques du monde, un voyage sonore qui emmène l'auditeur aux bords du Gange, en Afrique noire, sur le contient Sud-Américain et en Océanie. Fallait il entendre (encore) des (néo)chants liturgiques façon new age? Depuis le début de DCD, chaque album du duo se veut différent, la paire ne cherchant en aucun cas la pure redite. Mauvaise foi de l'enfant gâtée.
En 1996, le nouvel album de Dead Can Dance, Spiritchaser, débarque alors, après une mise en bouche Gerrardienne, Lisa sortant son premier LP solo, The Mirror Pool, l'année précédente. Parler de dégoût, semble fort, mais paradoxalement bon nombre de fans ont accueilli tièdement cet album. Les raisons sont multiples et leurs justifications sinon douteuses apparaissent comme celles du comportement d'enfants trop gâtés. Les voix de Brendan et de Lisa font désormais corps contrairement aux albums précédents où on ne comptait qu'un vocaliste par chanson. Grief pour certains car symbole du manque d'implication de la future diva world, Gerrard semblerait dès lors plus intéressée par The Mirror Pool. Ajoutons juste qu'au contraire les deux chantent enfin véritablement en duo sur un album. L'album est profondément ouvert aux musiques du monde, un voyage sonore qui emmène l'auditeur aux bords du Gange, en Afrique noire, sur le contient Sud-Américain et en Océanie. Fallait il entendre (encore) des (néo)chants liturgiques façon new age? Depuis le début de DCD, chaque album du duo se veut différent, la paire ne cherchant en aucun cas la pure redite. Mauvaise foi de l'enfant gâtée.
Spiritchaser est l'album le plus ouvert du duo, et peut-être le plus authentique, le plus riche aussi (pas moins 5 personnes pour les percussions de Nierika). Le groupe n'hésite plus à développer son propos, étirant ainsi sans redondance ses partitions (Songs of the Stars dépassant ainsi les 10 minutes) avec le retour notable de la guitare de Perry, en particulier sur Song of the Dispossessed (annonçant ainsi son futur album solo, l'excellent Eye of the Hunter).
A (re)découvrir.
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