Décidément les séries US inspirent mes posts... ou c'est l'inverse, n'ayant plus d'inspiration je me raccroche à mon quotidien de raté.
Alors après mettre penché sur le cas, "je résous des affaires vieilles de plus de cinquante ans, rah la vache on est trop fort à Philadelphie", changeons de registre voulez vous... Maintenant, à nous le soleil, les bimbos, le luxe, Sony Crockett (zut c'est pas la bonne série ^^'), non je voulais dire le duo improbable, l'étalon Christian Troy et le boy-scout Sean McNamara... bref la série Nip/Tuck... En effet, lors de l'épisode de la semaine dernière, v'la t'y pas que j'entends la musique d'un trompettiste norvégien... Déjà, la saison 4 vaut son pesant de cacahuètes, il nous manque plus qu'une touche de fantastique et on pourrait bien se retrouver à Sunset Beach avec ma copine, la méchante Annie...
Bref, lors du dit épisode, j'eus le plaisir d'entendre deux morceaux de Nils Petter Molvær issus de son premier album en tant que leader pour ECM, l'excellent Khmer de 1997. Alors pourquoi cet intérêt pour ce musicien de jazz scandinave?
Comme d'autres musiciens compatriotes tels que Audun Kleive, Eivind Aarset ou Bugge Wesseltoft, Nils Petter jette un pont entre le jazz et la musique électronique. J'eusse pu utiliser le terme qui fut en vogue il y a quelques années d'electro-jazz... mais en fait non. En effet, à cette définition, qui n'est finalement pas plus putassière que jazz-rock par exemple, il faut différencier le jazzman qui utilise des effets électroniques tout en restant dans un approche jazz, et le musicien issu de la scène électro, un DJ en somme, qui va sampler ou même faire appel à quelques jazzmen pour mener à bien son entreprise... Que Blue Note signe finalement St Germain, y'a pas de honte en soi, enfin y'en a plus, ils ont bien signé Norah Jones, donc de toute façon..., puis ils risquent plus de retrouver leur aura légendaire qu'ils avaient dans les années 50-60, de ce fait autant mettre du beurre dans les épinards... Et ils nous avaient déjà fait le coup dans les 90's avec US3 donc...
Enfin tout ce gloubi-boulga pseudo-élististe, pour appeler un chat, un chat... donc Nils ne joue pas dans la catégorie, jazz-house, mais fait bien du jazz, certes pas très académique, mais qui s'en soucie?
Parmi les trompettistes de jazz, difficile de faire l'impasse sur l'influence d'un Miles, et c'est ce qu'on très bien compris Molvær ou Truffaz. Attention, je ne parle point de la manière de jouer, même si forcément il y a des similitudes, non comme le prince of darkness, ces deux jazzmen savent humer l'ère du temps, non par opportunisme mais juste pour ne pas s'engluer dans la routine, pour aller de l'avant! Ainsi, à la différence d'un Truffaz qui va incorporé des rythmes drum & bass dans sa musique (mais qui seront joués en live par le batteur Marc Erbetta, aucune boîte à rythme je précise), Molvær n'hésite pas à utiliser l'art du sample dans sa musique et y incorporer ainsi des éléments issus de l'ambient, de la house mais aussi du hip-hop (en live on verra ainsi un DJ lors de ses prestations scéniques). Et c'est vrai que l'apparition de Khmer sur ECM fut tout de même une surprise, agréable voire même surprenante, autant pour l'artiste que pour le label en passant, prouvant ainsi qu'ECM n'était pas que le label où jouait Keith Jarrett...
Pour continuer de jouer avec le sable, voici donc en ce mercredi l'un des extraits qui est passé dans Nip/Tuck, Access - Song of the Sand I, où le travail du guitariste Eivind Aarset n'est pas sans rappeler au bon souvenir d'un Robert Fripp à l'époque où ce dernier s'acoquinait avec un certain Brian Eno...
Alors après mettre penché sur le cas, "je résous des affaires vieilles de plus de cinquante ans, rah la vache on est trop fort à Philadelphie", changeons de registre voulez vous... Maintenant, à nous le soleil, les bimbos, le luxe, Sony Crockett (zut c'est pas la bonne série ^^'), non je voulais dire le duo improbable, l'étalon Christian Troy et le boy-scout Sean McNamara... bref la série Nip/Tuck... En effet, lors de l'épisode de la semaine dernière, v'la t'y pas que j'entends la musique d'un trompettiste norvégien... Déjà, la saison 4 vaut son pesant de cacahuètes, il nous manque plus qu'une touche de fantastique et on pourrait bien se retrouver à Sunset Beach avec ma copine, la méchante Annie...
Bref, lors du dit épisode, j'eus le plaisir d'entendre deux morceaux de Nils Petter Molvær issus de son premier album en tant que leader pour ECM, l'excellent Khmer de 1997. Alors pourquoi cet intérêt pour ce musicien de jazz scandinave?
Comme d'autres musiciens compatriotes tels que Audun Kleive, Eivind Aarset ou Bugge Wesseltoft, Nils Petter jette un pont entre le jazz et la musique électronique. J'eusse pu utiliser le terme qui fut en vogue il y a quelques années d'electro-jazz... mais en fait non. En effet, à cette définition, qui n'est finalement pas plus putassière que jazz-rock par exemple, il faut différencier le jazzman qui utilise des effets électroniques tout en restant dans un approche jazz, et le musicien issu de la scène électro, un DJ en somme, qui va sampler ou même faire appel à quelques jazzmen pour mener à bien son entreprise... Que Blue Note signe finalement St Germain, y'a pas de honte en soi, enfin y'en a plus, ils ont bien signé Norah Jones, donc de toute façon..., puis ils risquent plus de retrouver leur aura légendaire qu'ils avaient dans les années 50-60, de ce fait autant mettre du beurre dans les épinards... Et ils nous avaient déjà fait le coup dans les 90's avec US3 donc...
Enfin tout ce gloubi-boulga pseudo-élististe, pour appeler un chat, un chat... donc Nils ne joue pas dans la catégorie, jazz-house, mais fait bien du jazz, certes pas très académique, mais qui s'en soucie?
Parmi les trompettistes de jazz, difficile de faire l'impasse sur l'influence d'un Miles, et c'est ce qu'on très bien compris Molvær ou Truffaz. Attention, je ne parle point de la manière de jouer, même si forcément il y a des similitudes, non comme le prince of darkness, ces deux jazzmen savent humer l'ère du temps, non par opportunisme mais juste pour ne pas s'engluer dans la routine, pour aller de l'avant! Ainsi, à la différence d'un Truffaz qui va incorporé des rythmes drum & bass dans sa musique (mais qui seront joués en live par le batteur Marc Erbetta, aucune boîte à rythme je précise), Molvær n'hésite pas à utiliser l'art du sample dans sa musique et y incorporer ainsi des éléments issus de l'ambient, de la house mais aussi du hip-hop (en live on verra ainsi un DJ lors de ses prestations scéniques). Et c'est vrai que l'apparition de Khmer sur ECM fut tout de même une surprise, agréable voire même surprenante, autant pour l'artiste que pour le label en passant, prouvant ainsi qu'ECM n'était pas que le label où jouait Keith Jarrett...
Pour continuer de jouer avec le sable, voici donc en ce mercredi l'un des extraits qui est passé dans Nip/Tuck, Access - Song of the Sand I, où le travail du guitariste Eivind Aarset n'est pas sans rappeler au bon souvenir d'un Robert Fripp à l'époque où ce dernier s'acoquinait avec un certain Brian Eno...
cette saison de nip-tuck est top: on peut y trouver un cas d'inceste, des nains, des handicapés, des scientologues, des actrices pornos, des zoophiles...
RépondreSupprimerça me détend de voir tout ca à la télé !!!
Il existe également la série DEXTER qui pour moi est encore plus trash... Elle a été acheté par TF1. A 20h30, ca sera super...
Je suis d'accord avec cette distinction électro-jazz/jazz.
RépondreSupprimerWesseltoft en live serait plutôt du genre à enregistrer quelques notes de sa trompette, les mettre en boucle grâce à un sampler, les triturer, jouer avec, pour ensuite les intégrer dans le thème musical. Intéressant...
Truffaz serait comme tu dis dans l'introduction de la drum n bass et des rythmiques sèches mais effectivement jouées par un vrai batteur sur scène.
Molvaer, je connais moins (voire pas du tout en fait) en live. Ca rend bien ?
c'est pas un pianiste Wesseltoft?
RépondreSupprimersinon Nils j'ai vu une video de lui à Jazz à Vienne et c'etait magique
Eno & Fripp, j'en n'ai rêvé ! En parlant de Sony Crokett, tu savais que Don Johnson avait un groupe de rock ?
RépondreSupprimervu qu'il a sorti deux albums dans les 80's, ça m'etonne pas
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé les deux premières saisons de NIP/TUCK mais c'est vrai que comme souvent, ça tient pas la longueur...
RépondreSupprimerQuoi, c'est pas le sujet de l'article?
SysT
Rien à voir : ah ah tu viens de changer ton image de profil !!!! tssss on cherche encore à faire son gourou, okay très bien :p.
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