Funky front covers

Histoire de nous dérider un peu avant le week-end (ou en attendant la mort, c'est une question de point de vue), j'en profite pour lancer une nouvelle rubrique dans ce blog, à savoir intéressons nous de plus prêt à quelques pochettes méconnues qui feraient encore leur petit effet si elles sortaient de nos jours.

Pour ramener du people, il existe un terme porteur, non pas le sexe bande de pervers, mais bien sur, la musique funk (rah la feinte de la mort qui tue sa race).

       

Pour débuter voici donc (de gauche à droite), la pochette du groupe the Fatback Band, Night Fever sorti en 1976. Les connaisseurs pourront constater qu'on reste en terrain connu, la pochette du précédent LP, Yum Yum (tout est dans le titre) nous faisait en effet voir une jolie demoiselle s'amusant avec une sucette et portant un T-Shirt fortement humidifié... Cette fois-ci, en émettant l'hypothèse ô combien courageuse, qu'il s'agit toujours de la même demoiselle, on constatera que cette dernière reste toujours autant mouillée... C'est une question de feeling dirons nous... Sans doute la formation de funk se posait des questions sur les méfaits du body painting...

Eddie Fisher quant à lui en 1977 se pose en victime (consentante?) et les expressions "je vais te manger", "j'ai pas encore eu mon dessert" prennent désormais tout leur sens. On ne nomme pas son LP Hot Lunch impunément sans arrières pensées, n'est ce pas? RRRRRRrrrrrrrrrrrhhhhhhHHHHHH!!!!!!!

Sinon en matière de frustrations, UltraFunk fera pas mal dans le genre toujours en 1977 avec la pochette de Meat Heat. Ce n'est pas tant de savoir si c'est réaliste une prêtresse voodoo pratiquement nue, c'est surtout que pour tuer le coq ça ne doit pas être ultra pratique... Enfin elle pourra toujours compter sur les deux énergumènes qui sont à ses côtés si...

         

Le cas O' Donel Levy est assez intéressant, en plus de nous montrer ses priorités dans la vie (encore que la chevalière ça fait un peu too much), ce dernier nous livre un album Everything I Do Gonna Be Funky inversément proportionnel aux qualités de la pochette de son LP. C'est d'autant plus dommage qu'O'Donel est un bon guitariste de jazz funk, bref j'espère au moins que ce sont ses mains que l'on voit sur la pochette!

Dans la série cliché, le funk étant une musique au potentiel sexuel exacerbé (qui en doutait?), le groupe The Counts qui désormais stationne à Atlanta nous propose en 1974, ce qui s'appelle un chouette arrière train sur Funk Pump, toujours dans la finesse les gars...

Ce qui permet de conclure avec la pochette du single I Choose You des frères McCant à savoir les Chicago Gangsters. C'est pas pour dire, mais je ne voudrais pas être à la place du gaillard qui a été choisi par cette Foxy Brown du pauvre...