Conte de noël pervers, série Z improbable, Elves de Jeffrey Mandel ne manque pas d'arguments pour l'amateurice de friandises déviantes. Produit par le trio "maléfique", John Fitzgerald, Jerry Graham et Dale
Mitchell, coupable la même année du retentissant Alien Seed, avec Erik
Estrada en journaliste chasseur d'aliens inséminateurs de sperme messianique extra-terrestre, Elves s'inscrit dans la lignée d'un sous-genre, à la croisée de la fantasy et du film d'horreur inspiré par le succès des Gremlins du génial Joe Dante. Faisant suite (en quelque sorte) au déjà bien croquignolet, Troll de John Carl Buechle, et en attendant la décennie suivante le début de la franchise Leprauchaun, ce premier long métrage du scénariste Jeffrey Mandel laisserait supposer que nous ayons à faire à une cohorte de créatures malfaisantes aux oreilles pointues, derniers avatars d'une famille de bestioles dégénérées, lointaines parentes des Ghoulies, des Munchies et autres Hobgoblins. C'était sans compter cette première déception, car de représentant de la race elfique, le film n'en dénombrera qu'un seul. Fort heureusement très méchante. Mais n'allons pas trop vite.
Un soir, Kirsten (Julie Austin) et ses deux amies Amy et Brooke se livrent à une cérémonie occulte dans une forêt voisine. Par mégarde, Kirsten se coupe et ramène à la vie, sans le savoir, un elfe démoniaque. Durant la nuit, celui-ci s'introduit chez Kirsten, dans la chambre de son jeune frère Willy...