Honte sur moi, qu'on me conspue, qu'on me griffe, qu'on me fouette (par contre pour les crachats, chui pas cho je vous préviens), c'est la première fois que j'écris un post sur Isaac Hayes. D'ailleurs les prochains posts seront consacrés aussi à d'autres musiciens afro-américains...
N'empêche est ce moi, mais j'ai l'impression que l'influence de ce grand monsieur est totalement occulté! Dans le meilleurs des cas, on se souvient qu'il a composé la bande originale du film Shaft, et sinon...bah rien...ça me rend trop zaraf! Pourtant, en lisant le CV du bonhomme on reste sur les fesses. Né en 42 puis élevé par ses grands-parents, le gars apprendra tout seul comme un grand à jouer du piano, de l'orgue et du saxophone! Après avoir joué dans différents groupes et avoir été musicien de studio pour un certain Otis Redding par exemple, mr Hayes fit le bonheur du label Stax. Accompagné de David Porter, ces derniers prénommé the Soul Children vont écrire pour le label pas moins de 200 chansons! dont des énormes tubes comme Soul Man pour Sam & Dave.
A partir de 67, Isaac commence sa carrière solo en publiant le bien nommé Presenting Isaac Hayes, qui annonce déjà la patte du monsieur, à savoir un savoureux mélange de jazz, de soul et de blues. Mais il faudra attendre l'album suivant Hot Buttered Soul sorti deux ans plus tard pour connaitre le succès. Et pourtant sur la papier, ceci est loin d'être évident, l'album ne contenant que 4 longs titres. L'expérience du premier album a permis de perfectionner le propos, derrière le canevas de chanson pop, mr Hayes brode de longues plages instrumentales pleine de groove, de cuivre et de cordes, sans oublier la voix du monsieur (quand je pense aux atrophiés du bulbe qui se pâment devant un Barry White...).
C'est ainsi que mr Hayes sorti bon nombre d'albums intemporels durant la première partie des 70's, avec la même recette, certes, mais que des classiques qui furent gentillement samplés par la prochaine génération (l'album To be continued le fut totalement par Massive Attack) sans compter aussi l'nfluence qu'il a pu avoir sur le phrasé rap... Comme je le soulignais plus haut, mr Hayes composa la bande originale du film Shaft en 1971 et gagna un oscar pour la meilleure BO par ailleurs. On oubliera pas non plus sa prestation lors du fameux festival Wattstax le 20 aout 1972 pour commémorer le 7ème anniversaire des émeutes à Watts. La photo du haut est d'ailleurs issue de ce concert, où l'on voit que Isaac porte finalement mieux les chaînes que le cuir ou la dentelle... Pis en prime l'affiche du documentaire sorti l'année suivante.
A partir de 67, Isaac commence sa carrière solo en publiant le bien nommé Presenting Isaac Hayes, qui annonce déjà la patte du monsieur, à savoir un savoureux mélange de jazz, de soul et de blues. Mais il faudra attendre l'album suivant Hot Buttered Soul sorti deux ans plus tard pour connaitre le succès. Et pourtant sur la papier, ceci est loin d'être évident, l'album ne contenant que 4 longs titres. L'expérience du premier album a permis de perfectionner le propos, derrière le canevas de chanson pop, mr Hayes brode de longues plages instrumentales pleine de groove, de cuivre et de cordes, sans oublier la voix du monsieur (quand je pense aux atrophiés du bulbe qui se pâment devant un Barry White...).
C'est ainsi que mr Hayes sorti bon nombre d'albums intemporels durant la première partie des 70's, avec la même recette, certes, mais que des classiques qui furent gentillement samplés par la prochaine génération (l'album To be continued le fut totalement par Massive Attack) sans compter aussi l'nfluence qu'il a pu avoir sur le phrasé rap... Comme je le soulignais plus haut, mr Hayes composa la bande originale du film Shaft en 1971 et gagna un oscar pour la meilleure BO par ailleurs. On oubliera pas non plus sa prestation lors du fameux festival Wattstax le 20 aout 1972 pour commémorer le 7ème anniversaire des émeutes à Watts. La photo du haut est d'ailleurs issue de ce concert, où l'on voit que Isaac porte finalement mieux les chaînes que le cuir ou la dentelle... Pis en prime l'affiche du documentaire sorti l'année suivante.
(j'ose pas l'imaginer en cuir et dentelle ahem)
RépondreSupprimerj'écouterai qu'en rentrant, évidemment... ^^'
J'ai adoré son petit rôle de "Duc de New York", dans le cultisime film "New York 1997" de Carpenter...
RépondreSupprimerdire que maintenant Hayes fait parti de la scientologie, snif snif snif...
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