En matière de chanteuse, je suis loin d'être un fan des brameuses, la technique vocale est loin d'être une priorité selon moi. La preuve, ma chanteuse préférée de jazz (voire tout style confondu, encore que, j'oublie pas l'ange de la mort, Nico) reste et restera la sublime Billie Holiday. Et chez elle, tout passait par l'émotion, la souffrance dans son cas, il est vrai... Finalement, y'en a pour tout le monde, la puissance d'Ella Fitzgerald, la technique parfaite de Sarah Vaughan ou Billie... Dès lors, pas étonnant que je recherche des demoiselles qui soient dans le registre vocale de l'interprète immortelle de Strange Fruit.
Alors aujourd'hui, petit post consacré à une chanteuse suédoise qui mériterait un peu plus de reconnaissance (donc là vous avez compris que je parlerais pas de Lisa Ekdahl), Stina Nordenstam. Depuis le début des années 90, celle demoiselle brouille les pistes, à savoir créer son propre univers musical où se rencontre la pop, le jazz avant-gardiste, le trip-hop et la folk. En 1994 Stina commence à faire parler d'elle avec And She Closed Her Eyes enregistré sous la houlette du trompettiste Jon Hassel. Vue la nationalité de mademoiselle Nordenstam, il serait cliché de définir ses chansons comme froides, et pourtant... ceci dit, rien à voir avec l'interprète de Mütterlein, univers froid, certes, mais surtout intimiste aidé par cette voix mutine. En 1998 Stina décide de sortir un album de reprises, qui vont de Leonard Cohen, the Doors à Prince. Et justement, sa reprise de Purple Rain est tout simplement bluffante, tout en retenu, épurée à l'extrême, très loin de l'exubérante version originale du nain pourpre.
Son dernier album en date, The World Is Saved, sorti en 2004 nous montre son visage le plus abordable. Et pourtant, il s'agit à mon avis de son meilleur opus (comme quoi). Chaque titre ressemble à un conte chanté par la fée Stina. A la différence des albums précédents, Stina a gardé son univers mélancolique mais a poli les angles cette fois-ci, rendant l'objet plus facile d'accès à travers des mélodies plus pop, cachant à l'auditeur l'aspect complexe et sombre du propos. Seul regret, Stina ne s'est jamais produit en concert...
Alors aujourd'hui, petit post consacré à une chanteuse suédoise qui mériterait un peu plus de reconnaissance (donc là vous avez compris que je parlerais pas de Lisa Ekdahl), Stina Nordenstam. Depuis le début des années 90, celle demoiselle brouille les pistes, à savoir créer son propre univers musical où se rencontre la pop, le jazz avant-gardiste, le trip-hop et la folk. En 1994 Stina commence à faire parler d'elle avec And She Closed Her Eyes enregistré sous la houlette du trompettiste Jon Hassel. Vue la nationalité de mademoiselle Nordenstam, il serait cliché de définir ses chansons comme froides, et pourtant... ceci dit, rien à voir avec l'interprète de Mütterlein, univers froid, certes, mais surtout intimiste aidé par cette voix mutine. En 1998 Stina décide de sortir un album de reprises, qui vont de Leonard Cohen, the Doors à Prince. Et justement, sa reprise de Purple Rain est tout simplement bluffante, tout en retenu, épurée à l'extrême, très loin de l'exubérante version originale du nain pourpre.
Son dernier album en date, The World Is Saved, sorti en 2004 nous montre son visage le plus abordable. Et pourtant, il s'agit à mon avis de son meilleur opus (comme quoi). Chaque titre ressemble à un conte chanté par la fée Stina. A la différence des albums précédents, Stina a gardé son univers mélancolique mais a poli les angles cette fois-ci, rendant l'objet plus facile d'accès à travers des mélodies plus pop, cachant à l'auditeur l'aspect complexe et sombre du propos. Seul regret, Stina ne s'est jamais produit en concert...
The end of a love affair
The world is born again
If things doesn't look the same
It's cause they constantly change
The world is born again
If things doesn't look the same
It's cause they constantly change
The End Of A Love Affair, mouarf c'est dans l'époque :p
RépondreSupprimerHummmmm en effet o_O sinon... ça mérite de se pencher un peu plus ^^
C'est effectivement très faussement pop, et on sent bien derrière une étrangeté triste.
RépondreSupprimerIntéressant...
Vlad