En paraphrasant le slogan d'une radio parisienne (celle-là même qui apparaît sur l'affiche du concert pour ne pas la nommer), le vibraphoniste étasunien Roy Ayers symbolise parfaitement l'idée du Grand Mix. Apôtre des musiques black 70's, à la croisée du jazz, du funk et de la soul, si Ayers n'atteignit pas la popularité d'un Stevie Wonder au près du grand public, son influence et sa notoriété, auprès des jeunes générations, ne s'est fort heureusement jamais démentie. Devenu parrain de la Neo-Soul au mitan des années 90, au même titre qu'un des artistes les plus samplés/remixés par les DJs du monde entier, l'homme n'usurpe pas, cinq décennies après ses débuts, son statut de légende.
Concert affichant complet le soir même, cet habitué du New Morning (neuf passages en moins de quinze ans) put une fois encore compter sur un public parisien assidu, répondant à l'appel de ce grand Passeur (1).
Concert affichant complet le soir même, cet habitué du New Morning (neuf passages en moins de quinze ans) put une fois encore compter sur un public parisien assidu, répondant à l'appel de ce grand Passeur (1).
Entouré de musiciens de tous âges, du bassiste Donald Nicks, compagnon de route depuis plus de vingt ans, aux jeunes frères Peoples, Jamal aux claviers et Larry à la batterie, Roy Ayers du haut de ses soixante-quatorze printemps repassa en revue en moins de deux heures les nombreux hits de sa riche et prégnante discographie : Everybody Loves The Sunshine, I Wanna Touch You Baby, Searchin', Third Eye ou encore What You Say Come On.
En attendant un dixième passage au New Morning.
En mode Flavor Flav
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(1) Roy Ayers était également en concert deux jours auparavant à Nanterre dans le cadre du Festival Chorus des Hauts de Seine.
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