Parmi les chanteurs faisant parti du patrimoine francophone, s’il y en a bien un qui a su décrire parfaitement l’amour et ses conséquences, c’est bien le grand Jacques.
Personnellement, je suis plus attaché aux compositions de Brel les plus tragiques dans ce cas-là. Cela dit, Ne me quitte pas, doit faire parti des exceptions, car est ce parce que je l’ai trop entendu, ou le fond qui me dérange, toujours est il que j’accroche plus du tout à cette chanson. Non dans le genre tragique, mon choix va plutôt vers La fanette ou Orly, bref vous aurez compris si vous les connaissez, au niveau ambiance on est très très loin Des bourgeois…
Orly fait parti du dernier album, Les Marquises, composé par Brel, soit une année avant sa mort, en 1977. Cet album est donc finalement son dernier emporté par un cancer qui n’avait pas dit son dernier mot. En effet quelques années auparavant, il avait décidé de tout quitter et de vivre dans le Pacifique, suivre les traces de Gauguin. Puis, se sachant sans doute condamné (le retour du crabe) il décide de rentrer à Paris et de graver son testament artistique. Et c’est vrai que la mort plane au-dessus cette œuvre, album sombre avec parmi les chansons les plus connues Vieillir et Jojo, ou l’adieu à son ami Georges Pasquier.
Puis vous avez Orly, parmi l’œuvre de Brel, c’est sans doute celle que je trouve la plus bouleversante.
Bref, c’est pas le genre de mésaventure qui risque de m’arriver le 27 avril au soir…
Bref, c’est pas le genre de mésaventure qui risque de m’arriver le 27 avril au soir…