Tiens ça faisait longtemps que j’avais pas écrit un post sur John Coltrane…
1959 est une année marquante dans l’histoire du jazz, deux chefs d’œuvre en effet y seront enregistrés par mon sax ténor préféré. En mai de cette année, le quintet de Miles est en train de graver sans doute le plus grand album de jazz de tous les temps à savoir Kind of blue puis juste après Trane embraie sur l’enregistrement de son premier album pour le label Atlantic, Giant Steps.
Bien que ce ne soit pas son premier album en tant que leader, on note que les choses vont désormais s’accélérer pour Trane. Il entend devenir un véritable leader et ne plus être qu’un sideman qui sort épisodiquement quelques albums sous son nom.
A cette époque Trane n’a pas encore trouvé son trio magique, à savoir McCoy Tyner, Elvin Jones et Jimmy Garrisson. Pour l’accompagner il fait appel alors à des musiciens rencontrés lors de ses précédents albums en tant que leader ou d’autres sidemen de Miles. L’enregistrement se déroulera en deux sessions avec le pianiste Tommy Flanagan et le batteur Art Taylor puis Wynton Kelly et Jimmy Cobb (pianiste et batteur pour Kind of blue), mais avec toujours l’inusable et premier compagnon de route le contrebassiste Paul Chambers (qui appartient aussi au premier quintet de Miles).
A part ça, pas grand à dire, on tient sans doute ce qui ce fait de mieux en matière de hard bop, ça déroule sec, peu de répit. On note l’excellent Mr P.C. dédicacé justement au contrebassiste Paul Chambers et puis surtout l’un des plus beaux titres composés par Trane pour sa femme (de l’époque) Naïma. Epaulé par Cobb, Chambers et Kelly, on touche à la grâce pure, on retrouve la même magie et la même mélancolie que l’on pouvait retrouvé dans Kind of blue (en même temps on a là réuni pour ce titre un quartet issu de cet album).
Et puis, c’est sans doute la plus belle déclaration d’amour que le jazz est connu.
Bref, en plus d’être un magnifique prénom, Naïma, est sans contexte l’une de plus belles réussite de Mr John Coltrane.
1959 est une année marquante dans l’histoire du jazz, deux chefs d’œuvre en effet y seront enregistrés par mon sax ténor préféré. En mai de cette année, le quintet de Miles est en train de graver sans doute le plus grand album de jazz de tous les temps à savoir Kind of blue puis juste après Trane embraie sur l’enregistrement de son premier album pour le label Atlantic, Giant Steps.
Bien que ce ne soit pas son premier album en tant que leader, on note que les choses vont désormais s’accélérer pour Trane. Il entend devenir un véritable leader et ne plus être qu’un sideman qui sort épisodiquement quelques albums sous son nom.
A cette époque Trane n’a pas encore trouvé son trio magique, à savoir McCoy Tyner, Elvin Jones et Jimmy Garrisson. Pour l’accompagner il fait appel alors à des musiciens rencontrés lors de ses précédents albums en tant que leader ou d’autres sidemen de Miles. L’enregistrement se déroulera en deux sessions avec le pianiste Tommy Flanagan et le batteur Art Taylor puis Wynton Kelly et Jimmy Cobb (pianiste et batteur pour Kind of blue), mais avec toujours l’inusable et premier compagnon de route le contrebassiste Paul Chambers (qui appartient aussi au premier quintet de Miles).
A part ça, pas grand à dire, on tient sans doute ce qui ce fait de mieux en matière de hard bop, ça déroule sec, peu de répit. On note l’excellent Mr P.C. dédicacé justement au contrebassiste Paul Chambers et puis surtout l’un des plus beaux titres composés par Trane pour sa femme (de l’époque) Naïma. Epaulé par Cobb, Chambers et Kelly, on touche à la grâce pure, on retrouve la même magie et la même mélancolie que l’on pouvait retrouvé dans Kind of blue (en même temps on a là réuni pour ce titre un quartet issu de cet album).
Et puis, c’est sans doute la plus belle déclaration d’amour que le jazz est connu.
Bref, en plus d’être un magnifique prénom, Naïma, est sans contexte l’une de plus belles réussite de Mr John Coltrane.
ca y est enfin: je peux écouter l'album ascension en une seule fois !!! Est ce grave docteur ?
RépondreSupprimerpas tant que ca, j'ai fait pire
RépondreSupprimera savoir ecouter en boucle pendant plus d'une heure Sister Ray ou s'ecouter plusieurs fois de suite les deux versions d'Ascension...
bref, faut pas s'etonner apres que je sois pres pour l'HP...
sinon ta prochaine mission, ecouter a fond (sinon c'est pas du jeu) le metal machine Music de Lou Reed plusieurs fois de suite
Ami masochiste bon courage!
Je préfère la folie est l'improvisation de C.Parker... Mais bon Coltrane c'est tout de même très bon. Pour "Métal machine music", j'ai lu dans le magazine "Le monde de l'art" : Que l'album passait en boucle dans une expo en Suisse !!
RépondreSupprimerde toute facon sans Charlie Parker le jazz serait mort
RépondreSupprimermais si l'on veut etre pointilleux, Parker jouait de l'alto alors que JC soprano et bien sur du tenor.
Pis au niveau de la forme Parker a rajouter du sang neuf, ouvrant la voie justement a Ornette ou Trane
mais bon, au niveau aboutissement, Trane est alle tellement loin...
Mais bon, c'est sur que tout le monde ne peut pas accrocher la musique de Trane
cela dit, ne pas aimer Naima, c'est faire preuve soit de mauvaise foi ou d'un manque de gout certain!
Tes explications sont trop pointues pour moi... LOL
RépondreSupprimerJe propose à la mygale poitevine, l'écoute de my favorite thing (John Coltrane) lors d'un concert au japon. Si tu arrives à écouter ça d'une traite, chapeau!!!
RépondreSupprimerbravo pour ce billet kéké!!! C'est marrant à l'époque j'écoutais cet album et kind of blue, et c'est vrai qu'il y a un dénominateur commun dans le jeu de JC, ce côté aérien. Je dirais l'envol du maître vers des cieux jamais atteint (le Icare du Jazz).
RépondreSupprimerA quand un petit post sur albert ayler.