Ça faisait déjà quelques temps qu’une thématique consacrée à l’influence des musiques orientales et maghrébines sur la musique rock ou occidentale me trottait dans ma p’tite tête.
Alors comme le lundi, on tente d’astiquer les écoutilles à coups de tisonnier, la recherche d’artistes plus ou moins extrêmes qui correspondraient à ce thème fut assez brève. En effet, des groupes de qualité (et surtout signés) officiant dans un metal oriental, y’en a pas 36. Cela dit, il ne faudrait pas croire que le riff plombé est l’apanage des occidentaux. De plus en plus de groupes issus de Turquie, d’Algérie ou du Maroc commencent à pousser. Et dans les deux derniers pays cités, il existe même des festivals ou des concerts qui permettent à la scène locale de s’exprimer. Ce qui tendrait à prouver l’universalité de la rage ou du désespoir du death et du doom ? Vous doutez encore de la véracité de mes propos ? Un dernier exemple, il y a un an et demi environ, la chaîne franco-allemande officiant sur le canal numéro 5 avait proposé un document sur la jeunesse de plusieurs pays du Moyen-Orient. Et bien, chose incroyable en Iran des jeunes écoutaient du metal extrême et en jouaient même chez eux (oui, car des concerts ça me parait difficile quand même dans le pays des ayatollahs). Certes, c’est un cas isolé, des jeunes faisant partie des classes favorisées, mais ceci montrait quand même que ce genre arrive à passer les frontières (pour la Corée du Nord, me demandez pas, je n’ai aucune info). Et en plus, cerise sur le gâteau, ces jeunes faisaient des études de théologie…
Bon, mais aujourd’hui alors tu nous proposes quoi, me dit le lecteur impatient (ah ? ça existe sur ce blog ?). Et bien comme je le disais plus haut avant de faire du prosélytisme pro-metal extrême, des groupes signés, y’en a pas des masses. Et le plus connu (car finalement les premiers) est le groupe israélien Orphaned Land, qui sortit son premier album Sahara sur le label français Holy Records (oui le même que la semaine dernière). C’est donc la première fois que l’on a pu entendre des rythmes orientaux avec de la musique death. Mais aujourd’hui, ce sera un extrait du deuxième album El Norra Alila de 1996. Evidemment, c’est un lieu commun, mais force est de constater que le mix des deux genres est plus mature sur ce deuxième essai, les vocaux death étant fortement minoritaires d’ailleurs. Alors certes, celui (ou celle) qui connaît l’album pourra me rétorquer que le morceau El Meod Na’ Ala n’est pas le plus représentatif de l’album. Je répondrais à cet(te) effrontée que je fais ce que je veux, d’abord, et puis c’est la seule qui est chantée en hébreu, et je trouvais intéressant de mettre une chanson dans cette langue (surtout que ça risque d’être la seule que ce blog connaîtra) alors bon… A noter que ce titre fait office de suite au morceau précédent, Shir hama’ alot, qui est quant à lui totalement acoustique et par conséquent traditionnel (d’ailleurs il fait partie du répertoire traditionnel je crois).
Ah oui, j'allais oublié, accessoirement, c'est un groupe qui prône la paix, vu la nationalité du groupe, il me semblait important de le signaler, pour couper court aux idées reçues.
Alors comme le lundi, on tente d’astiquer les écoutilles à coups de tisonnier, la recherche d’artistes plus ou moins extrêmes qui correspondraient à ce thème fut assez brève. En effet, des groupes de qualité (et surtout signés) officiant dans un metal oriental, y’en a pas 36. Cela dit, il ne faudrait pas croire que le riff plombé est l’apanage des occidentaux. De plus en plus de groupes issus de Turquie, d’Algérie ou du Maroc commencent à pousser. Et dans les deux derniers pays cités, il existe même des festivals ou des concerts qui permettent à la scène locale de s’exprimer. Ce qui tendrait à prouver l’universalité de la rage ou du désespoir du death et du doom ? Vous doutez encore de la véracité de mes propos ? Un dernier exemple, il y a un an et demi environ, la chaîne franco-allemande officiant sur le canal numéro 5 avait proposé un document sur la jeunesse de plusieurs pays du Moyen-Orient. Et bien, chose incroyable en Iran des jeunes écoutaient du metal extrême et en jouaient même chez eux (oui, car des concerts ça me parait difficile quand même dans le pays des ayatollahs). Certes, c’est un cas isolé, des jeunes faisant partie des classes favorisées, mais ceci montrait quand même que ce genre arrive à passer les frontières (pour la Corée du Nord, me demandez pas, je n’ai aucune info). Et en plus, cerise sur le gâteau, ces jeunes faisaient des études de théologie…
Bon, mais aujourd’hui alors tu nous proposes quoi, me dit le lecteur impatient (ah ? ça existe sur ce blog ?). Et bien comme je le disais plus haut avant de faire du prosélytisme pro-metal extrême, des groupes signés, y’en a pas des masses. Et le plus connu (car finalement les premiers) est le groupe israélien Orphaned Land, qui sortit son premier album Sahara sur le label français Holy Records (oui le même que la semaine dernière). C’est donc la première fois que l’on a pu entendre des rythmes orientaux avec de la musique death. Mais aujourd’hui, ce sera un extrait du deuxième album El Norra Alila de 1996. Evidemment, c’est un lieu commun, mais force est de constater que le mix des deux genres est plus mature sur ce deuxième essai, les vocaux death étant fortement minoritaires d’ailleurs. Alors certes, celui (ou celle) qui connaît l’album pourra me rétorquer que le morceau El Meod Na’ Ala n’est pas le plus représentatif de l’album. Je répondrais à cet(te) effrontée que je fais ce que je veux, d’abord, et puis c’est la seule qui est chantée en hébreu, et je trouvais intéressant de mettre une chanson dans cette langue (surtout que ça risque d’être la seule que ce blog connaîtra) alors bon… A noter que ce titre fait office de suite au morceau précédent, Shir hama’ alot, qui est quant à lui totalement acoustique et par conséquent traditionnel (d’ailleurs il fait partie du répertoire traditionnel je crois).
Ah oui, j'allais oublié, accessoirement, c'est un groupe qui prône la paix, vu la nationalité du groupe, il me semblait important de le signaler, pour couper court aux idées reçues.
Excellent combo, que ce soit sur disque ou sur scène. Je dirais même que sur ce dernier plan, Orphaned Land offre une certaine bouffée d'air pur dans le domaine du "métal extrême" (au sens large du terme).
RépondreSupprimerMais oublierais-tu Melechesh dans ce registre très nuancé? Bon là, la paix on se la met plus profond mais bon...
Vlad
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