Pour clore le chapitre hebdomadaire consacré à l’année 1995, j’ai décidé de m’occuper d’un de mes albums préférés de rap, à savoir le troisième album des latinos made in LA Cypress Hill, III - Temples of Boom.
Après s’être fait remarqué en 1991 avec un premier album détonant, le groupe formé par B-Real, Sen Dog et DJ Muggs, remettent le couvert deux années plus tard avec Black Sunday. A la différence de leur premier méfait qui en comparaison est plutôt festif, l’atmosphère du deuxième album se veut plombée (dont un fameux sample de Black Sabbath, cqfd donc). On notera aussi l’apparition désormais sur leur pochette d’album des fameuses têtes de mort, un de leur signe distinctif. De plus pour ces fumeurs invétérés de marie-jeanne, ce qui est assez pittoresque, c’est qu’en général certains appellent justement les joints, les cigarettes qui font rire, et bah au niveau du deuxième album, on se marre plus du tout, comme quoi…
Alors pour leur troisième album, on continue dans les ambiances lugubres, le brouillard s’épaissit et la pénombre envahit même l’espace. Ce qui distingue cet album des autres, en plus d’être fortement recentré sur B-Real (et une participation de RZA sur Killa Hill Niggas), Sen Dog s’occupant de son projet rock, c’est la place prédominante de l’immense DJ Muggs. Sur les précédents albums, l’homme avait montré son savoir faire, mais là, il s’est surpassé, car en plus de faire broyer du noir l’auditeur, ce dernier élargie la palette de ses influences, on a droit ainsi à des samples de musiques indiennes du plus bel effet.
Pour résumer, on peut dire que Cypress a atteint des sommets et aura quelques difficultés par la suite à faire aussi bien (pour ma part le IV est vraiment moyen), mais réussira tout de même à avoir un sursaut à partir de Skull & Bones, mais ça…
Après s’être fait remarqué en 1991 avec un premier album détonant, le groupe formé par B-Real, Sen Dog et DJ Muggs, remettent le couvert deux années plus tard avec Black Sunday. A la différence de leur premier méfait qui en comparaison est plutôt festif, l’atmosphère du deuxième album se veut plombée (dont un fameux sample de Black Sabbath, cqfd donc). On notera aussi l’apparition désormais sur leur pochette d’album des fameuses têtes de mort, un de leur signe distinctif. De plus pour ces fumeurs invétérés de marie-jeanne, ce qui est assez pittoresque, c’est qu’en général certains appellent justement les joints, les cigarettes qui font rire, et bah au niveau du deuxième album, on se marre plus du tout, comme quoi…
Alors pour leur troisième album, on continue dans les ambiances lugubres, le brouillard s’épaissit et la pénombre envahit même l’espace. Ce qui distingue cet album des autres, en plus d’être fortement recentré sur B-Real (et une participation de RZA sur Killa Hill Niggas), Sen Dog s’occupant de son projet rock, c’est la place prédominante de l’immense DJ Muggs. Sur les précédents albums, l’homme avait montré son savoir faire, mais là, il s’est surpassé, car en plus de faire broyer du noir l’auditeur, ce dernier élargie la palette de ses influences, on a droit ainsi à des samples de musiques indiennes du plus bel effet.
Pour résumer, on peut dire que Cypress a atteint des sommets et aura quelques difficultés par la suite à faire aussi bien (pour ma part le IV est vraiment moyen), mais réussira tout de même à avoir un sursaut à partir de Skull & Bones, mais ça…
Carrément d'accord, c'est par cet album que j'ai découvert Cypress Hill et on m'avait dit "fait attention, temple of boom il est sombre " ,c'était je crois la vérité mais curieusement, en écoutant les autres albums j'ai été un tout petit peu déçu (un petit peu seulement pas de quoi en faire un frommage).
RépondreSupprimerforcement apres ca depend des gouts de chacun
RépondreSupprimeren general, les fans preferent Black Sunday
mais perso, j'ai du mal a departager certains albums, il m'est plus facile de dire ceux que j'accroche moins (le IV et Stoned Raiders par exemple)
Je connais ce groupe de nom en tout cas j'adore la pochette ! Tu sais qui l'a faite d'ailleurs ?
RépondreSupprimerSalut pour la pochette il s'agit d'un grec qui s'appelle Dimitrios Karmis. Il est vraiment super doué. C'est le futur pape de la nouvelle génération.
RépondreSupprimerPour moi c'est le chef-d'oeuvre de Cypress (avec IV, eh oui) : un des albums les plus glauques, planants et urbains que je connaisse. Ce qui n'empêche pas un côté très irréel (cf. pochette).
RépondreSupprimermarrant car moi le IV, je le trouve très dispensable, trop long, un Muggs en petite forme.
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