Au départ, vu la thématique de cette semaine, je voulais mettre un morceau de JC, à savoir The father, the son and the holy ghost. Mais bon, comme je n’ai pas encore écrit un petit quelque chose sur son fidèle disciple, Pharoah Sanders, le moment était donc venu.
C’est en 1965, que Trane s’adjoint les services d’un autre sax ténor (comme si la puissance de JC n’était pas suffisante) en plus d’un duo de batteurs sur son album Meditation. Et pour prouver (le titre de l’album le laissait présager) une fois de plus le mysticisme de son leader, le morceau qui ouvre Meditation n’est autre que le titre cité plus haut. Pour la petite histoire, on peut aussi y voir le trio gagnant du free à travers le titre de ce morceau, en effet, par ordre d’apparition, nous avons ainsi Trane, Pharoah et le regretté et incompris Albert Ayler (qui aura vraiment mérité le sobriquet malheureusement d’artiste maudit, j’y reviendrai…).
Après la mort de Trane, Pharoah décide forcément de suivre les traces de son leader. Pour se faire, il ajoute à son free jazz incandescent des rythmes et autres mélodies en provenance d’Afrique et d’Asie. Et c’est vrai que hormis les solos totalement barrés du père Sanders, on navigue en pleine vague proto-world music.
En 1969, sortent trois albums (mais enregistré quatre en fait) dont deux qui feront date, Karma et son fameux The creator has a master plan et Jewels of thought. Pour ces albums, Pharoah fait appel au vocaliste Leon Thomas (avec une voix d’ailleurs très particulière, nous dirons).
Aujourd’hui, le morceau pourrait être à la gloire d’Allah à la vue du titre, cela dit, ça serait réducteur, car finalement on tend plus vers quelque chose d’universel, un mysticisme à la Trane, celui qui croyait en toutes les religions en somme.
C’est en 1965, que Trane s’adjoint les services d’un autre sax ténor (comme si la puissance de JC n’était pas suffisante) en plus d’un duo de batteurs sur son album Meditation. Et pour prouver (le titre de l’album le laissait présager) une fois de plus le mysticisme de son leader, le morceau qui ouvre Meditation n’est autre que le titre cité plus haut. Pour la petite histoire, on peut aussi y voir le trio gagnant du free à travers le titre de ce morceau, en effet, par ordre d’apparition, nous avons ainsi Trane, Pharoah et le regretté et incompris Albert Ayler (qui aura vraiment mérité le sobriquet malheureusement d’artiste maudit, j’y reviendrai…).
Après la mort de Trane, Pharoah décide forcément de suivre les traces de son leader. Pour se faire, il ajoute à son free jazz incandescent des rythmes et autres mélodies en provenance d’Afrique et d’Asie. Et c’est vrai que hormis les solos totalement barrés du père Sanders, on navigue en pleine vague proto-world music.
En 1969, sortent trois albums (mais enregistré quatre en fait) dont deux qui feront date, Karma et son fameux The creator has a master plan et Jewels of thought. Pour ces albums, Pharoah fait appel au vocaliste Leon Thomas (avec une voix d’ailleurs très particulière, nous dirons).
Aujourd’hui, le morceau pourrait être à la gloire d’Allah à la vue du titre, cela dit, ça serait réducteur, car finalement on tend plus vers quelque chose d’universel, un mysticisme à la Trane, celui qui croyait en toutes les religions en somme.
Je l'ai apris hier, et je ne le savais pas: bézu est mort.
RépondreSupprimerPourrais tu stp faire un post pour lui rendre hommage.
bah c'est con que ca colle pas avec la thematique de cette semaine mais plutot la precedente
RépondreSupprimeren effet, j'aurai poste "moi vouloir du couscous"
cela dit, si je recois un nombre de commentaires en consequence, cad des fans de l'ami Bezu, ca peut le faire ce WE, un p'tit post.
Mais j'y pensais en fait, tu penses, une perte pareil...
Allez Dr franknfurter, un bon petit post sur Bézu. J'ai cru comprendre qu'il faisait parti de tes idoles.
RépondreSupprimerUn post, un post ou une larme peut-être ???