Si y’a bien quelque chose qui me turlupine par rapport à la religion catholique, c’est bien le fait que les afro-américains restent encore en grande partie attachés à tout ce folklore. Certes, en général, la religion trouve un meilleur public parmi les défavorisés, au plus bas de l’échelle, il est bon de pouvoir se rattacher à une croyance, à la foi comme ils disent. Cela dit, pourquoi alors rester lier à cette religion en particulier ? En tant qu’anciens fils d’esclaves, on comprend aisément les conversions vers l’Islam qui ont été opéré depuis environ 5 décennies, et ainsi ne plus suivre la religion de ses anciens tortionnaires. Cependant l’histoire des deux tours a dû freiner quelque peu les conversions outre-Atlantique…
Mais bon, en tant qu’athée convaincu, même ce choix me laisse finalement perplexe. L’homme reste faible, et ce dernier aura toujours besoin de croire en quelque chose, quand c’est pas la religion, c’est une idéologie (pour le coup, l’Histoire nous a montrée que la pensée du barbu Marx n’était sans doute pas la bonne alternative d’ailleurs…). Pour paraphraser Pierrot, l’enfant croit au père Noël, l’adulte vote…
Bon, tout ça pour parler de Stevie Wonder, me direz vous… Oui, et alors ?
Alors le petit Stevie, bien avant les Jackson 5, fut le petit prodige de la Motown dans les années 60. Mais fort heureusement, ce dernier avec l’âge adulte abandonna cette soul consensuel pour un son plus funky, et laissa quelques perles pour la postérité durant les seventies. Au passage, on peut aussi remercier le grand Marvin Gaye qui fut le premier artiste du label de Detroit a sortir un véritable 33 tours et pas une compilation de 45 tours comme ça se faisait à l’époque. Et quel album ! L’un des plus grands albums de cette décennie, What’s goin’ on. En effet, auparavant, la Motown ne sortait que des simples, et c’est Marvin qui a dû tanner le boss du label pour sortir son chef d’œuvre. Et finalement, ensuite, le succès aidant, d’autres artistes purent ainsi enregistrer de véritables LP’s pour le label.
En 1973, Stevie sort sans doute son meilleur album (à mon avis), Innervisions, comprenant le dantesque Higher Ground qui sera repris brillement d’ailleurs par les Red Hot sur leur album Mother Milk. Et comme Marvin avait montré la voie à suivre, le petit Stevie n’oublie pas de composer des chansons plus engagées comme Living for the City, ou les déboires d’un jeune Black du Mississipi à son arrivée à NYC ou la magnifique All in love is fair, montrant qu’on peut écrire une chanson ayant pour sujet l’amour sans verser dans la facilité, le vulgaire ou le cul-cul la praline (j’aime bien cette expression). Pour finir, en bon enfant qui fut bercé par le Gospel, Stevie nous pond une petite merveille Jesus Children of America, ce qui clôt notre thématique hebdomadaire.
Mais bon, en tant qu’athée convaincu, même ce choix me laisse finalement perplexe. L’homme reste faible, et ce dernier aura toujours besoin de croire en quelque chose, quand c’est pas la religion, c’est une idéologie (pour le coup, l’Histoire nous a montrée que la pensée du barbu Marx n’était sans doute pas la bonne alternative d’ailleurs…). Pour paraphraser Pierrot, l’enfant croit au père Noël, l’adulte vote…
Bon, tout ça pour parler de Stevie Wonder, me direz vous… Oui, et alors ?
Alors le petit Stevie, bien avant les Jackson 5, fut le petit prodige de la Motown dans les années 60. Mais fort heureusement, ce dernier avec l’âge adulte abandonna cette soul consensuel pour un son plus funky, et laissa quelques perles pour la postérité durant les seventies. Au passage, on peut aussi remercier le grand Marvin Gaye qui fut le premier artiste du label de Detroit a sortir un véritable 33 tours et pas une compilation de 45 tours comme ça se faisait à l’époque. Et quel album ! L’un des plus grands albums de cette décennie, What’s goin’ on. En effet, auparavant, la Motown ne sortait que des simples, et c’est Marvin qui a dû tanner le boss du label pour sortir son chef d’œuvre. Et finalement, ensuite, le succès aidant, d’autres artistes purent ainsi enregistrer de véritables LP’s pour le label.
En 1973, Stevie sort sans doute son meilleur album (à mon avis), Innervisions, comprenant le dantesque Higher Ground qui sera repris brillement d’ailleurs par les Red Hot sur leur album Mother Milk. Et comme Marvin avait montré la voie à suivre, le petit Stevie n’oublie pas de composer des chansons plus engagées comme Living for the City, ou les déboires d’un jeune Black du Mississipi à son arrivée à NYC ou la magnifique All in love is fair, montrant qu’on peut écrire une chanson ayant pour sujet l’amour sans verser dans la facilité, le vulgaire ou le cul-cul la praline (j’aime bien cette expression). Pour finir, en bon enfant qui fut bercé par le Gospel, Stevie nous pond une petite merveille Jesus Children of America, ce qui clôt notre thématique hebdomadaire.
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