Bon ça faisait un petit bout de temps que j’avais pas mis de jazz dans ce blog, encore que on va pas explorer cette fois ci le jazz pur.
Parmi les guitaristes qui ont fait avancer notablement le style dans les années 70, on notera 3 grands noms, Larry Coryell, John McLaughlin et Al Di Meola (je ne met pas Pat Metheny car même si son 1er album date de 76, je trouve qu’il correspond plus à la prochaine décennie). On pourra les classer dans le genre jazz fusion mais ça reste assez réducteur (surtout pour McLaughlin).
Alors quid du petit Al Di Meola. Apres avoir étudié la musique au Berklee College of Music, Al commence à faire ses gammes avec le prestigieux groupe de fusion de Chick Corea, Return to forever, et enregistra ainsi Romantic warrior.
Parmi les guitaristes qui ont fait avancer notablement le style dans les années 70, on notera 3 grands noms, Larry Coryell, John McLaughlin et Al Di Meola (je ne met pas Pat Metheny car même si son 1er album date de 76, je trouve qu’il correspond plus à la prochaine décennie). On pourra les classer dans le genre jazz fusion mais ça reste assez réducteur (surtout pour McLaughlin).
Alors quid du petit Al Di Meola. Apres avoir étudié la musique au Berklee College of Music, Al commence à faire ses gammes avec le prestigieux groupe de fusion de Chick Corea, Return to forever, et enregistra ainsi Romantic warrior.
Puis à partir de 1976, à 22 ans, il débute sa carrière solo. Le premier album, où collabore justement des membres du Return, montre déjà tout le potentiel du jeune homme, une technique incroyable, et une rapidité bluffante (aussi bien d’ailleurs à la guitare électrique qu’acoustique) et un fort goût pour les musiques latines. En reprenant les propos de Robert Lynch, historien de la guitare (lu ça via wikipedia) : « Dans l'histoire de la guitare électrique, personne n'a autant contribué pour faire avancer l'instrument dans une approche purement technique que M. Di Meola. Son contrôle total des différents styles et des différentes gammes est simplement époustouflant ».
Et c’est vrai que c’est là où le bas pourrait blesser, qu’il joue trop sur la technique et la rapidité ; un reproche qu’on fait surtout au rock. Cela dit, à partir des années 80, justement il va tenter de s’éloigner de ça, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs, il tenta en effet un virage électronique qui forcement ne fut pas une grosse réussite...
Ensuite il retourna en partie à la guitare acoustique et aux musiques latines et enregistra un excellent album avec Jean-Luc Ponty et Stanley Clarke, the rites of strings et un hommage au maître argentin Astor Piazzolla dans les années 90.
Le morceau d’aujourd’hui est issu de son deuxième album, Elegant gypsy, à savoir la première rencontre avec un autre grand artiste de la six cordes, l’espagnol Paco de Lucia. On notera qu’en 1980, avec le génial John McLaughlin ces derniers tourneront ensemble, laissant pour la postérité l’album live Friday Night in San Francisco. En 1983 et 1996 le trio se reformera pour graver ensemble deux albums studio tout aussi indispensables.
Ensuite il retourna en partie à la guitare acoustique et aux musiques latines et enregistra un excellent album avec Jean-Luc Ponty et Stanley Clarke, the rites of strings et un hommage au maître argentin Astor Piazzolla dans les années 90.
Le morceau d’aujourd’hui est issu de son deuxième album, Elegant gypsy, à savoir la première rencontre avec un autre grand artiste de la six cordes, l’espagnol Paco de Lucia. On notera qu’en 1980, avec le génial John McLaughlin ces derniers tourneront ensemble, laissant pour la postérité l’album live Friday Night in San Francisco. En 1983 et 1996 le trio se reformera pour graver ensemble deux albums studio tout aussi indispensables.