Bah oui, pour moi le premier guitar-hero de l’histoire du rock, c’est Jeff Beck quand il faisait encore parti des Yardbirds (un groupe anglais mineur (?!) qui a eu comme guitaristes, Clapton, Beck et Page, pas mal quand même...). Certes, auparavant dans le rock, il existait déjà quelques guitaristes émérites, mais personne encore n’avait poussé des recherches aussi poussées en matière de maîtrise de la six cordes. On notera justement l’influence qu’a eu Beck sur le gaucher magique, Jimi H.
Donc en 68, « salut les gars moi je me casse et je pars fonder un autre groupe ». En fait officiellement, Beck serait parti des Yardbirds pour raison de santé (l’excuse bidon…), mais il voulait se barrer un point c’est tout, le groupe ne l’intéressant plus (mmh, on peut se demander si Page y est pas pour quelque chose aussi). Le Jeff Beck Group (il s’est pas foulé le gars pour le nom, lol) sort ainsi en 68 et 69 deux albums avec dans les rangs un certain Rod Stewart et un certain Ron Wood. Mais le succès public n’est pas au rendez-vous, et si vous ajoutez à cela les crises d’ego, c’est la fin du groupe première version. Bon, pour les deux compères, c’est pas grave car ils vont intégrer les membres restants des Small Faces (Steve Marriott s’étant barré) et devenir ainsi les Faces (jusqu’en 75). Et c’est après que Ron Wood intégra les pierres qui roulent et Rod commença sa carrière solo fructueuse.
Mais revenons à Beck... Alors après il continue encore son Jeff Beck Group avec d’autres zicos puis tâte encore un peu plus le gros son en trio avec Carmine Appice (le pote de Bonzo si vous suivez mes posts) et Tim Bogert à la basse.
Cela dit pour l’instant, le Jeff a pas encore trouvé de véritable formule miracle, comparé a Jimmy Page et son dirigeable, on peut même dire qu’il est à la ramasse... En 1975, Beck surfe sur la vague Jazz-rock et enregistre ce qui deviendra son plus grand succès commercial Blow by Blow, produit par Mr George Martin (avec un gars pareil, au niveau prod, Beck pourra dormir tranquille... pour les nuls le monsieur est connu pour être aussi et surtout le cinquième Beatles). L’année suivante, Beck en remettra une couche avec Wired, épaulé cette fois-ci par l’ancien claviériste du Mahavishnu Orchestra, Jan Hammer (petite apparté pour Sony, c’est lui qui s’est occupé de la BO de la série Miami Vice). Comme son prédécesseur, cet album sera autant acclamé par les critiques que bien accueilli par le public.
Maintenant, que penser de ce virage ? Pour certains, en plus d’être opportuniste, Beck surferait avec du jazz-rock de superette, ce qui expliquerait ainsi le succès commercial de l’entreprise... Peut-on véritablement croire ces bilvesées? Ca ressemble surtout a de l’élitisme moisi! C’est le genre de même personne qui critiquait la demarche de Miles ou aujourd’hui le Gotan Project en disant “je préfère écouter Astor Piazzolla que cette musique dite lounge... » Désolé, mais pour le Gotan, justement, c’est grâce à eux que j’ai découvert l’oeuvre du grand Astor, alors bon... Et permettre aux jeunes générations à travers une musique plus actuelle de découvrir des musiques plus anciennes, si c’est un défaut, y’a un problème quelque part...
Mais alors le skeud, il vaut quoi ? Certes, le disque est léché comme c’est pas permis, mais pas surproduit, avec classe, la patte George martin quoi ! L’apport des cordes sur le dernier Diamond Dust est à ce propos en aucune manière pompeuse, au contraire! Alors oui, c’est pas un jazzman de formation et c'est pas un disque de jazz, mais le résultat n’est ni honteux ni boiteux, n’en déplaisent aux affreux.
Aujourd’hui pour coller à la thématique, un titre qui porte le prénom d’un véritable monstre sacre du jazz, peut-être le pianiste le plus important dans l’histoire du jazz, monsieur Thelonius Monk. A noter que sur l’album suivant, Wired, Beck reprendra un standard d’un autre grand bonhomme du jazz, monsieur Charles Mingus et son fameux Goodbye Pork-Pie Hat.
Donc en 68, « salut les gars moi je me casse et je pars fonder un autre groupe ». En fait officiellement, Beck serait parti des Yardbirds pour raison de santé (l’excuse bidon…), mais il voulait se barrer un point c’est tout, le groupe ne l’intéressant plus (mmh, on peut se demander si Page y est pas pour quelque chose aussi). Le Jeff Beck Group (il s’est pas foulé le gars pour le nom, lol) sort ainsi en 68 et 69 deux albums avec dans les rangs un certain Rod Stewart et un certain Ron Wood. Mais le succès public n’est pas au rendez-vous, et si vous ajoutez à cela les crises d’ego, c’est la fin du groupe première version. Bon, pour les deux compères, c’est pas grave car ils vont intégrer les membres restants des Small Faces (Steve Marriott s’étant barré) et devenir ainsi les Faces (jusqu’en 75). Et c’est après que Ron Wood intégra les pierres qui roulent et Rod commença sa carrière solo fructueuse.
Mais revenons à Beck... Alors après il continue encore son Jeff Beck Group avec d’autres zicos puis tâte encore un peu plus le gros son en trio avec Carmine Appice (le pote de Bonzo si vous suivez mes posts) et Tim Bogert à la basse.
Cela dit pour l’instant, le Jeff a pas encore trouvé de véritable formule miracle, comparé a Jimmy Page et son dirigeable, on peut même dire qu’il est à la ramasse... En 1975, Beck surfe sur la vague Jazz-rock et enregistre ce qui deviendra son plus grand succès commercial Blow by Blow, produit par Mr George Martin (avec un gars pareil, au niveau prod, Beck pourra dormir tranquille... pour les nuls le monsieur est connu pour être aussi et surtout le cinquième Beatles). L’année suivante, Beck en remettra une couche avec Wired, épaulé cette fois-ci par l’ancien claviériste du Mahavishnu Orchestra, Jan Hammer (petite apparté pour Sony, c’est lui qui s’est occupé de la BO de la série Miami Vice). Comme son prédécesseur, cet album sera autant acclamé par les critiques que bien accueilli par le public.
Maintenant, que penser de ce virage ? Pour certains, en plus d’être opportuniste, Beck surferait avec du jazz-rock de superette, ce qui expliquerait ainsi le succès commercial de l’entreprise... Peut-on véritablement croire ces bilvesées? Ca ressemble surtout a de l’élitisme moisi! C’est le genre de même personne qui critiquait la demarche de Miles ou aujourd’hui le Gotan Project en disant “je préfère écouter Astor Piazzolla que cette musique dite lounge... » Désolé, mais pour le Gotan, justement, c’est grâce à eux que j’ai découvert l’oeuvre du grand Astor, alors bon... Et permettre aux jeunes générations à travers une musique plus actuelle de découvrir des musiques plus anciennes, si c’est un défaut, y’a un problème quelque part...
Mais alors le skeud, il vaut quoi ? Certes, le disque est léché comme c’est pas permis, mais pas surproduit, avec classe, la patte George martin quoi ! L’apport des cordes sur le dernier Diamond Dust est à ce propos en aucune manière pompeuse, au contraire! Alors oui, c’est pas un jazzman de formation et c'est pas un disque de jazz, mais le résultat n’est ni honteux ni boiteux, n’en déplaisent aux affreux.
Aujourd’hui pour coller à la thématique, un titre qui porte le prénom d’un véritable monstre sacre du jazz, peut-être le pianiste le plus important dans l’histoire du jazz, monsieur Thelonius Monk. A noter que sur l’album suivant, Wired, Beck reprendra un standard d’un autre grand bonhomme du jazz, monsieur Charles Mingus et son fameux Goodbye Pork-Pie Hat.
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