La frisouille partait abdiquer pour l’île de Ré, la droite surfait sur la vibe sécuritaire tandis que le borgne allait en récolter les fruits… Cette année là, l’Afghanistan perdait des barbus et quelques burkas, Guantanamo devenait le lieu préféré de villégiature des dits barbus alors que l’Irak subissait encore pour quelques temps le régime du raïs avant de profiter enfin l’année suivante de la démocratie (et d’une guerre civile en cadeau bonux)…
Bref, comme dimanche prochain, c’est la grande loterie démago quinquennale, cette semaine, intéressons nous à l’année 2002, pour marquer le coup.
La dite année donc, sortait une compile d’un groupe de djeun’s comportant en fait que des chutes de l’album studio précédent. En lisant ça, on pourrait penser à juste titre que l’arnaque est au coin de la rue, d’autant plus que le disque ne comporte aucune indication, pas le nom du groupe sur la pochette, aucune info, juste le titre des chansons (finalement ils auraient pu jouer le concept foutage de gueule jusqu’au bout en omettant le titre des chansons, enfin bon…).
Oui mais justement, System of a down a réussi son pari plus ou moins risqué. En effet, les arméniens, en ne sortant que des chutes de Toxicity, réussissent à transformer une compile qui sur le papier n’a que peu d’intérêt (sauf pour le fan bien sur) en un album à part entière. Certes, le tout manque forcément de cohésion, mais à l’écoute des chansons, la qualité est plus qu’au rendez-vous, comme quoi…
Je préfère même Steal this album ! à Toxicity. Les compos sont plus brutes, plus débridées, ce qui explique peut-être que l’on ressent plus l’apport de la musique arménienne sur ces chansons. Encore un exemple qu’on peut être un groupe de djeun’s et finalement en avoir sous la caboche. Et finalement je sais de quoi je parle car je fus très longtemps réticent à vouloir jeter une oreille sur leur musique (oh le vieux con me dis-je !). Faut dire, on les a rattaché au mouvement néo, et ça je peux pas.
Sauf qu’ils ont été justement à tord placé dans cette catégorie. Musicalement on a surtout droit à des rejetons du groupe Faith no more, où le chanteur Serj Tankian s’inspire des prouesses vocales de Mike Patton. Bref, le groupe réussit à mélanger des influences aussi diverses que Faith no more, Zappa, le hardcore ou Slayer pour la virulence (pis les deux ont le même producteur).
Encore une fois, le père Rick Rubin qui produisit leur premier album montre une fois de plus, son éclectisme et son nez pour dénicher les nouveaux talents. Aujourd’hui donc un extrait de Steal this album ! et sa version live au fameux Reading festival.
Bref, comme dimanche prochain, c’est la grande loterie démago quinquennale, cette semaine, intéressons nous à l’année 2002, pour marquer le coup.
La dite année donc, sortait une compile d’un groupe de djeun’s comportant en fait que des chutes de l’album studio précédent. En lisant ça, on pourrait penser à juste titre que l’arnaque est au coin de la rue, d’autant plus que le disque ne comporte aucune indication, pas le nom du groupe sur la pochette, aucune info, juste le titre des chansons (finalement ils auraient pu jouer le concept foutage de gueule jusqu’au bout en omettant le titre des chansons, enfin bon…).
Oui mais justement, System of a down a réussi son pari plus ou moins risqué. En effet, les arméniens, en ne sortant que des chutes de Toxicity, réussissent à transformer une compile qui sur le papier n’a que peu d’intérêt (sauf pour le fan bien sur) en un album à part entière. Certes, le tout manque forcément de cohésion, mais à l’écoute des chansons, la qualité est plus qu’au rendez-vous, comme quoi…
Je préfère même Steal this album ! à Toxicity. Les compos sont plus brutes, plus débridées, ce qui explique peut-être que l’on ressent plus l’apport de la musique arménienne sur ces chansons. Encore un exemple qu’on peut être un groupe de djeun’s et finalement en avoir sous la caboche. Et finalement je sais de quoi je parle car je fus très longtemps réticent à vouloir jeter une oreille sur leur musique (oh le vieux con me dis-je !). Faut dire, on les a rattaché au mouvement néo, et ça je peux pas.
Sauf qu’ils ont été justement à tord placé dans cette catégorie. Musicalement on a surtout droit à des rejetons du groupe Faith no more, où le chanteur Serj Tankian s’inspire des prouesses vocales de Mike Patton. Bref, le groupe réussit à mélanger des influences aussi diverses que Faith no more, Zappa, le hardcore ou Slayer pour la virulence (pis les deux ont le même producteur).
Encore une fois, le père Rick Rubin qui produisit leur premier album montre une fois de plus, son éclectisme et son nez pour dénicher les nouveaux talents. Aujourd’hui donc un extrait de Steal this album ! et sa version live au fameux Reading festival.
Cette note est superbement bien écrite ! Aurons-nous droit à d'autres "Cette année là…" ?
RépondreSupprimerca dependra de mon umeur
RépondreSupprimermais vu qu'il y a un retour, je vais tenter de refaire ce meme genre d'intro prochainement
humeur avec un "h" c'est mieux...lol
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