Dans la série cover, la chanson écrite par Screamin’ Jay Hawkins, I put a spell on you, est l’une des chansons du répertoire populaire afro-américain qui fut justement de nombreuse de fois reprise par divers artistes ; aussi blancs que noirs d’ailleurs. Le but n’étant pas de faire le listing complet, on retiendra la plus prestigieuse, celle de la grande Nina Simone et l’une des plus étonnantes, celle de Marilyn Manson, pour la B.O de Lost Highway (l’ayant cité la semaine dernière, à vous de vous souvenir qui en est le réalisateur).
Cela dit avant la reprise de 1996, un groupe de petits blancs avait déjà tâté le terrain en s’occupant à leur manière de ce tube, en pleine période psychédélique (même s’ils ne sont pas rattachés à cette scène, je vous l’accorde), les légendaires Creedence Clearwater Revival.
Le groupe formé par les frères Fogerty sort son premier album éponyme en 1968 et balance la sauce dès le premier titre avec cette fameuse reprise. A noter au passage qu’ils ont toujours joué avec l’image des bayous ou de la Louisiane, mais en fait ils sont de la côte ouest les gars…
Alors qu’est ce qui frappe le plus en écoutant ce joyau ? Déjà la voix de John Fogerty, une voix puissante et chaleureuse, on peut même dire qu’il assomme tout de suite la supposée concurrence. Et puis, ce qui retient aussi l’oreille (ou les deux si vous écoutez en stéréo… ouais, c’est minable, je sais…), c’est la cohésion et finalement la maturité du groupe, celui-ci n’hésitant pas à étirer la chanson (faut dire que l’original était plutôt concis, soit 2 minutes 30 environ) et feront de même sur l’autre reprise et tour de force de l’album, leur version de la fameuse Suzie Q (presque 9 minutes au compteur).
Et c’est là aussi le point remarquable du combo, ce qu’ils confirmeront plus tard dans leur discographie ; écrire des tubes intemporelles qui dure deux minutes grosso modo, comme au bon vieux temps du rockabilly des fifties mais de l’autre côté, vivre avec son temps et se lancer dans des jams inspirés où le talent de guitariste de John Fogerty pointe encore son nez (et en plus il est aussi le compositeur du groupe…).
Bref un premier album qui annonçait déjà que du bon.
Cela dit avant la reprise de 1996, un groupe de petits blancs avait déjà tâté le terrain en s’occupant à leur manière de ce tube, en pleine période psychédélique (même s’ils ne sont pas rattachés à cette scène, je vous l’accorde), les légendaires Creedence Clearwater Revival.
Le groupe formé par les frères Fogerty sort son premier album éponyme en 1968 et balance la sauce dès le premier titre avec cette fameuse reprise. A noter au passage qu’ils ont toujours joué avec l’image des bayous ou de la Louisiane, mais en fait ils sont de la côte ouest les gars…
Alors qu’est ce qui frappe le plus en écoutant ce joyau ? Déjà la voix de John Fogerty, une voix puissante et chaleureuse, on peut même dire qu’il assomme tout de suite la supposée concurrence. Et puis, ce qui retient aussi l’oreille (ou les deux si vous écoutez en stéréo… ouais, c’est minable, je sais…), c’est la cohésion et finalement la maturité du groupe, celui-ci n’hésitant pas à étirer la chanson (faut dire que l’original était plutôt concis, soit 2 minutes 30 environ) et feront de même sur l’autre reprise et tour de force de l’album, leur version de la fameuse Suzie Q (presque 9 minutes au compteur).
Et c’est là aussi le point remarquable du combo, ce qu’ils confirmeront plus tard dans leur discographie ; écrire des tubes intemporelles qui dure deux minutes grosso modo, comme au bon vieux temps du rockabilly des fifties mais de l’autre côté, vivre avec son temps et se lancer dans des jams inspirés où le talent de guitariste de John Fogerty pointe encore son nez (et en plus il est aussi le compositeur du groupe…).
Bref un premier album qui annonçait déjà que du bon.
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