Cette année là, Ingrid jouait à cache-cache avec les FARC, un bossu qui sait faire un bon café devenait premier ministre de la France d’en bas et un bateau au nom prestigieux déversait son trop plein d’amour pétrolier sur les côtes de la Galice.
Demandez à un admirateur de jazz le nom d’un musicien jouant de l’oud, montrez le à ces messieurs, ces messieurs me disent, oh là je m’égare là…
Oui alors en général, si le monsieur connaît plutôt bien son affaire il vous citera en particulier deux joueurs connus du milieu, à savoir le tunisien Anouar Brahem ou le libanais Rabih Abou-Khalil. Cela dit, on va pas faire son clampin, vous vous doutez bien que même si ces deux virtuoses jouent du même instrument, ces derniers ont chacun leur univers. Pour faire court, Rabih serait celui qui se rapprocherait plus de la définition d’un jazz oriental alors qu’Anouar s’entoure de musiciens de jazz, voilà pour la nuance. Et puis pour finir avec les différences, Anouar est signé chez ECM, donc forcément musique hautement contemplative.
Cette année-ci (bon je crois qu’on a bien assimilé de quelle année il s’agissait, non ?), Anouar explore une nouvelle facette de son talent. En effet, il gardait toujours un fort côté oriental dans sa musique (qui s’en plaindra cela dit), autant pour le fond que pour la forme par l’utilisation de la darbouka par exemple. Et quelle ne fut pas ma surprise quand il décida de s’adjoindre les services d’un pianiste mais surtout d’un accordéoniste pour son album Le pas du chat noir.
Alors tout de suite on va régler un malentendu qui traîne depuis pas mal de temps, l’accordéon est un bien bel instrument (même si dû à mon admiration pour le maître Astor, je préfère le bandonéon), mais en France on l’assimile obligatoirement à la musette, autant dire que pour flinguer l’influence d’un instrument y’a pas mieux. Encore que… Yvette Horner… et son fameux Play Yvette… une fois de plus, je m’égare ! Bah oui, prenez un exemple parmi tant d’autre, le français Richard Galliano réussit à merveille à allier jazz et accordéon (et en plus il a rendu un hommage à Astor, alors hein bon…).
Mais revenons à cet album… Anouar réussi finalement de nouveau à faire voyager son auditeur vers des contrées au combien différentes, un pied en Tunisie, un autre en Europe et le dernier en Argentine (oui bon ça fait trois pieds et alors, mettons ça sur le compte des retombées de Tchernobyl). Aujourd’hui le titre Leila au pays du carrousel avec une construction qu’on retrouve souvent dans l’album, l’oud d’Anouar en premier, puis le piano qui l'accompagne (très Erik Satie, comprenez pourquoi j’aime cet album donc) et puis l’accordéon pour définitivement vous mettre à terre et vous fendre le cœur comme dirait l’ami Raimu.
Demandez à un admirateur de jazz le nom d’un musicien jouant de l’oud, montrez le à ces messieurs, ces messieurs me disent, oh là je m’égare là…
Oui alors en général, si le monsieur connaît plutôt bien son affaire il vous citera en particulier deux joueurs connus du milieu, à savoir le tunisien Anouar Brahem ou le libanais Rabih Abou-Khalil. Cela dit, on va pas faire son clampin, vous vous doutez bien que même si ces deux virtuoses jouent du même instrument, ces derniers ont chacun leur univers. Pour faire court, Rabih serait celui qui se rapprocherait plus de la définition d’un jazz oriental alors qu’Anouar s’entoure de musiciens de jazz, voilà pour la nuance. Et puis pour finir avec les différences, Anouar est signé chez ECM, donc forcément musique hautement contemplative.
Cette année-ci (bon je crois qu’on a bien assimilé de quelle année il s’agissait, non ?), Anouar explore une nouvelle facette de son talent. En effet, il gardait toujours un fort côté oriental dans sa musique (qui s’en plaindra cela dit), autant pour le fond que pour la forme par l’utilisation de la darbouka par exemple. Et quelle ne fut pas ma surprise quand il décida de s’adjoindre les services d’un pianiste mais surtout d’un accordéoniste pour son album Le pas du chat noir.
Alors tout de suite on va régler un malentendu qui traîne depuis pas mal de temps, l’accordéon est un bien bel instrument (même si dû à mon admiration pour le maître Astor, je préfère le bandonéon), mais en France on l’assimile obligatoirement à la musette, autant dire que pour flinguer l’influence d’un instrument y’a pas mieux. Encore que… Yvette Horner… et son fameux Play Yvette… une fois de plus, je m’égare ! Bah oui, prenez un exemple parmi tant d’autre, le français Richard Galliano réussit à merveille à allier jazz et accordéon (et en plus il a rendu un hommage à Astor, alors hein bon…).
Mais revenons à cet album… Anouar réussi finalement de nouveau à faire voyager son auditeur vers des contrées au combien différentes, un pied en Tunisie, un autre en Europe et le dernier en Argentine (oui bon ça fait trois pieds et alors, mettons ça sur le compte des retombées de Tchernobyl). Aujourd’hui le titre Leila au pays du carrousel avec une construction qu’on retrouve souvent dans l’album, l’oud d’Anouar en premier, puis le piano qui l'accompagne (très Erik Satie, comprenez pourquoi j’aime cet album donc) et puis l’accordéon pour définitivement vous mettre à terre et vous fendre le cœur comme dirait l’ami Raimu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire