Il faut admettre qu'en général je ne suis pas du genre à attendre grand chose des nouveaux disques sortis par les groupes qui viennent de fêter leurs 30 ans d'existence (1). Le nouveau Cure, le nouveau U2? Un peu de sérieux. A moins d'avoir oublié tout sens du raisonnable, défendre mordicus des groupes qui ont perdu lentement (mais surement) toute crédibilité au cours de ces 15-20 dernières années (2) relève de la pathologie, tout du moins du sacerdoce voire du sacrifice, à vous faire passer pour la nouvelle Sainte Rita. Concernant Depeche Mode, je dois avouer que depuis la douche froide Exciter (3), je suis loin de jouer les midinettes en attendant le cœur serré les nouveaux râles de Dave Gahan. Dès lors, même si Playing the Angel m'avait réconcilié avec l'ancien groupe de garçons coiffeurs, contrairement à certains admirateurs encore nombreux, j'étais loin de piaffer en attendant la sortie de leur nouvelle offrande au titre faussement arrogant, Sounds of the Universe.
Comme je l'annonçais dans mon introduction et contrairement à ce qu'on serait tenté de penser dans mon entourage, la question de savoir si Depeche était encore capable de sortir un album valable me parait suffisamment louable, qui plus est après trois décennies dans les pattes. Leur avant-dernier album ayant été une bonne surprise, un album qui rassura en grande partie les fans, les qualités de songwriter de Martin Gore étant de retour (4). Néanmoins, ma nature méfiante restait tout de même sur ses gardes concernant le nouveau Sounds of the Universe. Gore pourrait-il maintenir le cap?
Premier élément de réponse, pour ce nouvel opus Gore and Co ont de nouveau convié Ben Hillier à la production. Résultat qui peut facilement se comprendre vu la copie rendue par l'ancien producteur de Blur sur leur précédent album (5). En mettant de côté pour le moment les chansons, on pouvait craindre que Hillier nous sorte une production similaire. Finalement, je dois admettre qu'au final, j'aurais préféré ce statu-quo. SOTU sonne terriblement lisse. Pas la moindre présence d'aspérités. On pourra toujours me rétorquer que de toute façon Andrew Fletcher n'a jamais eu aucune influence sur l'aspect musical du combo, il n'empêche que l'entendre mentionner comme quoi ils auraient utilisé des sons vintages à de quoi laisser dubitatif tant le produit parait creux. Bref, j'exagère un peu, mais pour le vintage, on repassera, tant celui-ci est réduit au mixage (6). Hillier est bien un producteur pop. Pour être propre, SOTU l'est assurément.
Quant aux chansons, le disque ne pouvait pas mieux débuter, ce qui par la suite aura, il faut aussi l'avouer, une répercussion préjudiciable. In Chains avec ses presque 7 minutes représente en effet tout ce qu'on aime chez DM, un lyrisme troublant, une guitare Goresque toujours aussi décisive et un Gahan des grands soirs, au feeling très soul, sa plus belle contribution à SOTU... enfin vocale. Comme sur l'album précédent, maître Gore a en effet baisser pavillon et à laisser la place à trois chansons composées par le trio Gahan, Eigner, Phillpott. Autant j'avais accroché à celles de PTA, autant celles-ci sont loin d'être mémorables. Et l'on retrouve en fait les mêmes défauts qu'on peut adresser à la majorité des titres de Gore sur cet album, une prise de risque absente. Des morceaux plaisants mais nullement mémorables. Et le single Wrong me lance le fan le couteau entre les dents? Contrairement en effet à PTA, Depeche Mode a eu l'intelligence de ne pas sortir comme premier single un titre formaté ou inoffensif. Non content de se faire une jolie petite pub avec le clip, Depeche Mode innove quelque peu. De manière caricaturale on pourrait même sentir l'influence d'un NIN pour son mordant et son étrangeté. Un bon point (7).
Cela dit, je minimisais l'impact vintage sur cet album, je dois quand même faire amende honorable. Peace me fait ravaler mon caquet. Morceau assez atypique me rappelant par moment la rencontre entre Kraftwerk et le lyrisme cher à Martin Gore. Bref cette fois-ci, je voulais du vintage et un peu d'audace, je suis globalement servi. Une de mes chansons préférées de SOTU. En passant sous silence l'instrumentale Spacewalker dont l'utilité reste encore après tant d'écoutes toujours autant un mystère (8), voici la seule contribution vocale de Gore Jezebel. Morceau classique mais toujours aussi touchant, qui ravira à la fois les fans du bel organe du Martin et ceux qui lui en voulait d'user un peu trop des trémolos sur ces anciennes performances vocales. Finalement, l'album (version standard) se clôt par un Corrupt plutôt sympathique (même si les effets guitaristiques de Gore ne font plus illusion) qui permet tout de même de garder un bon souvenir de SOTU à défaut d'être mémorable.
En conclusion, pour ceux qui auraient lu en diagonale, Sounds of the Universe n'est en aucun cas une catastrophe. Après 30 ans de carrière, Depeche Mode arrive encore à ne pas être ridicule, ce qui à froid pouvait paraitre comme une gageure. Maintenant, avec une meilleure production et des compositions moins molles, SOTU aurait été meilleur... d'autant plus frustrant que Gore arrive encore à écrire des paroles qui font mouche. Bref un album dispensable à réserver aux fans die-hard.
Premier élément de réponse, pour ce nouvel opus Gore and Co ont de nouveau convié Ben Hillier à la production. Résultat qui peut facilement se comprendre vu la copie rendue par l'ancien producteur de Blur sur leur précédent album (5). En mettant de côté pour le moment les chansons, on pouvait craindre que Hillier nous sorte une production similaire. Finalement, je dois admettre qu'au final, j'aurais préféré ce statu-quo. SOTU sonne terriblement lisse. Pas la moindre présence d'aspérités. On pourra toujours me rétorquer que de toute façon Andrew Fletcher n'a jamais eu aucune influence sur l'aspect musical du combo, il n'empêche que l'entendre mentionner comme quoi ils auraient utilisé des sons vintages à de quoi laisser dubitatif tant le produit parait creux. Bref, j'exagère un peu, mais pour le vintage, on repassera, tant celui-ci est réduit au mixage (6). Hillier est bien un producteur pop. Pour être propre, SOTU l'est assurément.
Quant aux chansons, le disque ne pouvait pas mieux débuter, ce qui par la suite aura, il faut aussi l'avouer, une répercussion préjudiciable. In Chains avec ses presque 7 minutes représente en effet tout ce qu'on aime chez DM, un lyrisme troublant, une guitare Goresque toujours aussi décisive et un Gahan des grands soirs, au feeling très soul, sa plus belle contribution à SOTU... enfin vocale. Comme sur l'album précédent, maître Gore a en effet baisser pavillon et à laisser la place à trois chansons composées par le trio Gahan, Eigner, Phillpott. Autant j'avais accroché à celles de PTA, autant celles-ci sont loin d'être mémorables. Et l'on retrouve en fait les mêmes défauts qu'on peut adresser à la majorité des titres de Gore sur cet album, une prise de risque absente. Des morceaux plaisants mais nullement mémorables. Et le single Wrong me lance le fan le couteau entre les dents? Contrairement en effet à PTA, Depeche Mode a eu l'intelligence de ne pas sortir comme premier single un titre formaté ou inoffensif. Non content de se faire une jolie petite pub avec le clip, Depeche Mode innove quelque peu. De manière caricaturale on pourrait même sentir l'influence d'un NIN pour son mordant et son étrangeté. Un bon point (7).
Cela dit, je minimisais l'impact vintage sur cet album, je dois quand même faire amende honorable. Peace me fait ravaler mon caquet. Morceau assez atypique me rappelant par moment la rencontre entre Kraftwerk et le lyrisme cher à Martin Gore. Bref cette fois-ci, je voulais du vintage et un peu d'audace, je suis globalement servi. Une de mes chansons préférées de SOTU. En passant sous silence l'instrumentale Spacewalker dont l'utilité reste encore après tant d'écoutes toujours autant un mystère (8), voici la seule contribution vocale de Gore Jezebel. Morceau classique mais toujours aussi touchant, qui ravira à la fois les fans du bel organe du Martin et ceux qui lui en voulait d'user un peu trop des trémolos sur ces anciennes performances vocales. Finalement, l'album (version standard) se clôt par un Corrupt plutôt sympathique (même si les effets guitaristiques de Gore ne font plus illusion) qui permet tout de même de garder un bon souvenir de SOTU à défaut d'être mémorable.
En conclusion, pour ceux qui auraient lu en diagonale, Sounds of the Universe n'est en aucun cas une catastrophe. Après 30 ans de carrière, Depeche Mode arrive encore à ne pas être ridicule, ce qui à froid pouvait paraitre comme une gageure. Maintenant, avec une meilleure production et des compositions moins molles, SOTU aurait été meilleur... d'autant plus frustrant que Gore arrive encore à écrire des paroles qui font mouche. Bref un album dispensable à réserver aux fans die-hard.
(1) Ou pratiquement, on est plus à une ou deux années.
(2) Soit un lent processus de déliquescence. Et temporellement, c'est juste une moyenne, ça va sans dire. Par exemple, je fixe le début de la fin de the Cure à partir de 1985 avec la parution de The Head on the Door. The Top n'était certes pas parfait mais au moins Smith & co arrivaient encore à faire illusion.
(3) Quand je pense que ce triste album a eu plus de reconnaissance médiatique qu'Ultra par exemple, c'est à vous faire ravaler votre chique. Un album qui m'a tellement dégouté de DM que j'ai attendu un an et demi après sa sortie pour enfin découvrir le suivant Playing the Angel.
(4) Certaines mauvaises langues accréditent l'hypothèse comme quoi Gore écrirait mieux lorsqu'il est dépressif voire alcoolique. En sachant que pour ce nouvel album, Gore clame être désormais sobre... On est en droit de se poser des questions...
(5) Personnellement voir Alec Empire produire un album des gusses me ferait assez triper... mais je dois bien être le seul... un DM qui ne renierait pas ses qualités mélodiques mais y ajouterait un peu de crasse noisy.
(6) Peut-être que sur la version vinyle ce défaut paraitra moindre... mais je n'achèterai sans doute pas le 33 tours de Sounds of the Universe, c'est donc réglé.
(7) N'empêche que le dernier "wrong" scandé par Gahan, après la partie musicale, me parait de trop... Oui un peu chieur, j'assume.
(8) Alors que justement les instrumentaux d'Ultra avaient une véritable densité et utilité.
(4) Certaines mauvaises langues accréditent l'hypothèse comme quoi Gore écrirait mieux lorsqu'il est dépressif voire alcoolique. En sachant que pour ce nouvel album, Gore clame être désormais sobre... On est en droit de se poser des questions...
(5) Personnellement voir Alec Empire produire un album des gusses me ferait assez triper... mais je dois bien être le seul... un DM qui ne renierait pas ses qualités mélodiques mais y ajouterait un peu de crasse noisy.
(6) Peut-être que sur la version vinyle ce défaut paraitra moindre... mais je n'achèterai sans doute pas le 33 tours de Sounds of the Universe, c'est donc réglé.
(7) N'empêche que le dernier "wrong" scandé par Gahan, après la partie musicale, me parait de trop... Oui un peu chieur, j'assume.
(8) Alors que justement les instrumentaux d'Ultra avaient une véritable densité et utilité.
Au début, tu parles de Ste rita (ma sainte préférée) puis de midinette (voire de U2 !!)... et j'ai vraiment cru que tu t'adressais à moi !
RépondreSupprimerPis en fait non, tu parles juste de depeche mode... que j'ai jamais aimé.
Voilà voilà
ravie d'être passée ! ;o)
j'avoue que je l'aurai utilisé de toute façon ce terme de "midinette", mais effectivement ça fait parfaitement échos avec ton dernier post ;-)
RépondreSupprimerRrrrrrrrrr(onronnement de chat...)
RépondreSupprimerJe fais partie de celles et ceux que l'organe de Martin fait vibrer depuis toujours (bien plus que celui de monsieur Gahan) et vais donc me ruer sur ce millésime 2009 sans attendre!
bon alors premièrement, sachez que vous n'avez pas le monopole du ronronnement (et j'ai des témoins, s'agirait pas de passer pour un mytho... hum...).
RépondreSupprimerDeuxièmement, je comprends tout à fait que l'organe de Mart' vous fasse plus vibrer que cet exhibo au pantalon moulant qui n'arrête pas de suer en faisant des tours sur lui-même avec son micro lol. Ceci dit, ce qui est dommage c'est que Gore ne chante que sur un seul titre.
"ce qui est dommage c'est que Gore ne chante que sur un seul titre"... c'est ce que je me dis à chaque album de Depeche Mode :(
RépondreSupprimerIl devrait sortir plus d'albums solo, le garçon...
Pour ça que je m'écoute souvent "Counterfeit²"
RépondreSupprimerNan pis en plus depuis pas mal d'albums de DM, on avait pris l'habitude qu'il chante sur deux morceaux... Y'a de quoi frustrer un fan lol
il est clair qu'exciter est un album très dispensable... pr être gentil.
RépondreSupprimerMais le dernier (enfin, l'avant dernier), playing the angel m'avait bcp plu. Je n'ai pas encore écouté ce disque masi il fait partie du programme.
En revanche, je vois que leurs pochettes sont tjs aussi moches.
Pour la pochette, c'est vrai que pour SOTU ils se sont surpassés XD
RépondreSupprimerTrès juste ce que tu dis sur :
RépondreSupprimer-Playing the Angel, un single insipide et un bon album...
- Sounds of the Universe : un bon single et un album plutôt insipide.
Tu trouves quelques circonstances atténuantes à cet album... je serais un peu plus sévère... il est tout de même franchement décevant... ce n'est pas une daube immonde comme le dernier U2, mais c'est beaucoup trop lisse (ça ne m'empêche pas de lui avoir mis 6,5 dans mon classement, mais j'ai du mal à mettre moins au groupe qui a bercé toute ma jeunesse...)
6,5/10 pour le dernier DM de ta part!
RépondreSupprimerTu vois je mettrais moins, 5,5/10.
J'ai pas voulu non plus écrire une critique acerbe car même si cet album n'est pas une réussite, comme tu le dis très justement ce n'est pas une daube. Je retiens 3 chansons pour ma part, le reste étant moyen, voire fade mais pas exécrable.
Un album mou dans son ensemble et TRES handicapé par sa production en somme.
Je vais chercher le fouet.
RépondreSupprimerOui le fouet.
Et ce skeud de Depeche Mode où il y a - entre autre - (oui j'ai bien dit "entre autre") The Dead Of Night... que je vais réécouter fissa pour l'occasion.
en ce qui concerne "The Dead Of Night" c'est justement le seul morceau à sauver d'"Exciter"!!!
RépondreSupprimerEt tu oses soutenir qu'il y en d'autres?! :P ;-)
Bon, je préférais Playing the Angel itou, mais, quand même, il n'est pas mal celui-ci... Et puis, moi, je l'aime bien la pochette... Au format vinyl (vendu avec le CD, louable intention), elle rend très bien. Si, si, je vous assure...
RépondreSupprimerouais un avis quelque peu divergent merci Ska!!!
RépondreSupprimerAvec un peu de patience, un fan intégriste va bientôt me faire ravaler ma chique XD
En fait ce qui me dérange le plus dans cet album c'est la production... qui est catastrophique... on va me dire c'est parce que j'aime pas la pop en général? oui y'a un peu de ça, c'est pas faux. Mais tout de même, que c'est fade!!!
J'attends de voir ce que donneront ces titres en live.
Pour ma part, je me prononcerai une fois que je l'aurai écouté... C'est pour bientôt, j'espère...
RépondreSupprimerc'est très bien, je vous en félicite:
RépondreSupprimerdonner son avis seulement après avoir écouté. ;-)
(des fois, je ferais bien de réfléchir avant d'écrire des âneries...)
RépondreSupprimerah mais non!! Enfin mes propos n'étaient aucunement moqueurs en tout cas!
RépondreSupprimerJe vais pas me draper dans un cynisme populiste, mais il arrive tout de même que certains donnent une opinion tranchée en ayant jamais vu, lu ou écouté une oeuvre.
Cela dit, quitte à jouer dans cette catégorie, j'aime bcp les imposteurs qui n'y connaissent RIEN mais qui par jeu jouent la comédie (m'enfin faut être doué dans le cas présent)... une version ludique du troll qui errent dans les forums dans un sens avec une énorme louche de mauvaise foi LOL.
Bref je préfère ce genre de gusse que qqn qui compile simplement diverses critiques... et pas foutu d'avoir son opinion.
quitte à l'ouvrir, autant rien y connaitre que de balancer les opinions des autres et je conclurais pas la délicieuse phrase de Tsilla Chelton qui donne son nom au film: "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule"
Chaque nouvel album de "Depeche Mode" est aussi attendu que le Messie, mais contrairement à ce dernier il arrive toujours à un moment ou un autre et personne ne doute de son existence^^
RépondreSupprimertoujours pas entendu le dernier depeche mode... mais l'année 2009 permet à de grosses pointures de sortir leur nouveau disque: j'éviterai donc de parler du cas U2... qui a pondu une belle bouse.
RépondreSupprimerPas mal du tout cet album. Concernant la prod... bon c'est vrai que c'est lisse, mais il faut voir ça sous un autre angle : l'hétérogénéité des compos y donne du relief !
RépondreSupprimerAhem. En tout cas c'est ça qui fait l'intérêt de cet album, les quelques très bonnes chansons qui y figurent, et qui arrivent à en faire un ensemble agréable malgré des morceaux très en-dessous. A ce niveau-là on est plus ou moins d'accord ; mentions spéciales à In Chains (décidément elles sont bien les chansons qui s'appellent In Chains), Hole to Feed, Peace (surtout Peace) et Jezebel.
Choune
En tout cas, je pense pas de nouveau rapidement le réécouter ce SOTU.
RépondreSupprimerTrop dispensable.
En attendant d'écouter un boot de la prochaine tournée pour voir ce que donne ces morceaux, histoire au cas où, de c*** encore un peu plus sur la prod du disque :P
Rho c'est pas le dernier Metallica non plus ^^
RépondreSupprimerChoune
Forcément là, je peux pas défendre non plus le dernier Metallica sous couvert de mauvaise foi... sachant que justement je l'ai descendu lorsqu'il est sorti ^^'
RépondreSupprimerAlors ok, SOTU vaut mieux que Death Magnetic (si on m'avait dit que j'allais comparé ces deux là un jour :P), m'enfin bon voilà quoi! LOL
Eh oui. Non mais justement autant je comprends parfaitement, puisque c'est mon cas, qu'on puisse ne pas trop aimer le dernier Metallica surtout à cause de la prod (qu'est-ce qu'elle est mieux la version demo...), autant je pense que dans ce cas-là c'est un peu plus dommage, parce qu'à la limite une prod lisse comme ça, ça va relativement bien avec le genre en un sens, ça confirme un aspect froid et fluide qui, je pense, fait déjà partie intégrante de la musique de Depeche Mode. Au moins, se repasser Peace de temps à autre par exemple, ça peut être cool ;)
RépondreSupprimer(alors que même ma préférée de Death Magnetic je me la repasse pas plus que le reste, donc jamais :D).
Choune
Note que je suis ravi de constater qu'il existe une personne sur ce blog qui défends tout de même la production de je sais plus qui (nan passe que bon, mérite t'il qu'on se souvienne de son nom ce producteur? LOL).
RépondreSupprimerOuais bon, pour "Peace" tu marques un point :P
Par contre l'aspect fluide créé par la prod, ça reste très subjectif à mon avis. Certes, aucune aspérité ne dépasse du disque (et c'est bien le problème), maintenant j'ai connu du petit lait bien meilleur. :D
En aparté, je trouve marrant que tu remettes en cause la prod de "Death Magnetic" car bon... et celle de "St Anger"?
Maintenant si t'arrive à déplacer le débat sur la prod d'Eno du dernier Coldplay, moi je dis bravo! LOL
Il est excellent le dernier Coldplay :) Et j'aime beaucoup Brian Eno :D
RépondreSupprimerBon alors plusieurs choses :
-Je ne vais pas jusqu'à "défendre" la prod de Sounds of the Universe, je la trouve trop lisse c'est dommage. Ce que je dis c'est que ça chipote un peu beaucoup, parce qu'à mon avis une prod trop lisse passe mieux avec le genre de musique que fait DM qu'avec d'autres. Et surtout je trouve pas que c'est le pire défaut de l'album, je préfèrerais avoir la même production et des compos plus évoluées entre Wrong et Peace, que l'inverse. Bon voilà, en gros, la prod est pas terrible mais c'est pas le plus gênant.
-Je ne trouve pas que cette fameuse prod créé un aspect "fluide", ça c'est la musique en elle-même.
Pour l'apparté : il se trouve que je suis passée directement du Black Album à Death Magnetic, j'ai vaguement écouté ceux du milieu mais pas envie de m'y attarder, en bonne nostalgique de Ride The Lightning et Master of Puppets, comme beaucoup de monde j'ai été attirée par ce nouvel album soit-disant retour aux sources. Je me suis faite avoir.
En revanche je supporte pas la prod de And Justice for all, du tout, je préfère Death Magnetic. Il n'empêche que quand une version demo est bien plus réussie que la version finale, et que ça change à ce point l'impact d'un disque, ça craint.
Et pour Sounds of the Universe je trouve juste que c'en est pas à ce point-là.
Choune
mais c'est qu'elle montrerait les dents!! J'aime ça! :D
RépondreSupprimer"Et j'aime beaucoup Brian Eno"... ok, je change mon fusil d'épaule... jusqu'à défendre la prod du dernier U2? Vi je suis incorrigible... delà à dire que je recherche une correction :P
On est d'accord, la prod de SOTU n'est sans doute pas ce qu'il y a de pire maintenant elle dessert le disque. Disons qu'auparavant DM tentait de s'éloigner d'une certaine norme pop alors que là... Faut pas s'étonner après que Gore clame haut et fort qu'il aime MGMT...
"comme beaucoup de monde j'ai été attirée par ce nouvel album soit-disant retour aux sources"
Oh oh oh, quelle candeur! (quoi je cherche? lol)
;-)
Bah c'est pas grave si ils font des aller-retour entre la pop et autre chose... C'est très bien la pop, n'est-ce pas ? ;)
RépondreSupprimer(J'ai toujours pas écouté le dernier U2, désolée je peux pas dire !)
Choune
ah mais j'ai toujours été un ardent défenseur de la pop.
RépondreSupprimerQuoi j'en fais trop? ^^