En attendant une prochaine chronique musicale à la gloire de la carne en boîte et une autre au bon souvenir du cinéma ultra bis hong-kongais des 80's, voici la critique sans prétention d'un album d'Abstract hip hop qui du reste est lui aussi sans prétention. Liquid hip hop soit le retour d'un bon vieux hip hop old school des familles (2), histoire de faire plaisir aux blogueurs trentenaires et autres quadras (3) nostalgiques du Golden Age.
En 2002, on avait laissé Laurent Daumail alias DJ Cam avec son album fortement teinté de soul jazz Soulshine qui lui valut un succès mondial avec le single Summer in Paris (à défaut de succès critiques, celles-ci étant plutôt mitigées). Mais Cam l'avait déjà montré par le passé, plus ce dernier s'éloigne de ses racines, plus il a besoin de s'y replonger. En 1998, Cam avait ainsi sorti The Beat Assassinated, le voici donc en 2004 avec Liquid hip hop.
S'il y a bien une critique immédiate dès la première écoute qu'on ne pourra reprocher au DJ parisien, c'est d'avoir concocté un album hermétique. Et finalement, le titre de l'album prend désormais tout son sens. Liquid hip hop s'écoute en effet d'une traite (4), faisant la part belle aux références old school (Eric B. & Rakim par exemple) dont la plus évidente reste bien sûr Gang Starr: avec le morceau Premier hommage au DJ du même nom et Espionnage et son invité de luxe à savoir Guru. Etant parti dans les featurings de luxe, on n'oubliera pas non plus la présence du regretté et talentueux Jay Dilla pour un mix sur l'un des deux seuls titres chantés que contient l'album, Love Junkee, titre qui originalement était sorti sur l'album précédent, Soulshine.
Un album donc principalement instrumental (pour ceux qui n'auraient pas encore deviné) qui fait la part belle aux scratchs, aux basses soit l'une de marques de fabrique du hip hop 80's agréémenté par quelques claps old school le tout mitonné par un DJ amateur de jazz et de soul. Maintenant, Liquid hip hop ne révolutionne en rien la musique et son principal défaut pourrait être à juste titre de n'avoir aucun tube. Un album à écouter dans son ensemble, sa principale qualité étant finalement sa simplicité et le soin apporté à ses sonorités urbaines.
A noter que devrait sortir en septembre prochain le nouvel album de DJ Cam intitulé Seven avec le contrebassiste Laurent Vernerey (connu pour ses collaborations avec Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau ou Ismael Lo), Stateless, Mc Eiht et les chanteuses Inlove et Nicolette (Massive Attack).
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(1) Le lecteur habitué pourra constater que je suis dans ma passe "titres et jeux de mots tout pourris".
(2) Un petit pléonasme de temps à autre, ça ne fait pas de mal.
(3) Sans compter qu'en 2009 c'est aussi le grand retour de Grandmaster Flash, c'est le moment de ressortir vos vieilles VHS de H.I.P. H.O.P. Ceci dit, ce post est aussi consacré aux plus jeunes... les "jeunes vieux cons" comme ils aiment se nommer.
(4) Certes, s'il avait contenu une vingtaine de titres pour 80 minutes de musique, la donne aurait été différente.
(2) Un petit pléonasme de temps à autre, ça ne fait pas de mal.
(3) Sans compter qu'en 2009 c'est aussi le grand retour de Grandmaster Flash, c'est le moment de ressortir vos vieilles VHS de H.I.P. H.O.P. Ceci dit, ce post est aussi consacré aux plus jeunes... les "jeunes vieux cons" comme ils aiment se nommer.
(4) Certes, s'il avait contenu une vingtaine de titres pour 80 minutes de musique, la donne aurait été différente.
Jeune vieux con? Présent!!
RépondreSupprimerSysT
c'est très bien! :D
RépondreSupprimerMoi j'aime bien cet album (que tu m'as conseillé en passant ;-) )
RépondreSupprimerforcément entre "vieux cons"... on connait ses goûts :P
RépondreSupprimerMerci ...
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