Avec une accroche pareil, je suis quasiment sûr que les personnes de bon goût auront pensé à Philippe Russo et son tube Magie noire. Un bon piège pour celui qui recherche un blog qui parlerait de ce monsieur… (oui je sais on peut rêver, faudrait être atteint déjà pour faire ce genre de recherche, mais laissez moi avec mes illusions, merde !).
Non, aujourd’hui lundi, c’est poésie, musique guillerette, Slayer me parait donc adapté…
Bon déjà Slayer veut dire tueur en anglais littéraire, pourquoi ce préambule ? J’y viens… Si vous tapez le nom du groupe sur google, on tombe sur… Buffy la tueuse de vampire, génial… Et vu la popularité de la série, vous avez intérêt à affiner vos mots clefs car sinon vous risquez de voir défiler pas mal de pages avant de tomber sur le groupe.
Après cet intermède totalement inutile, j’en viens au groupe.
Le groupe se forme vers 1982 et sonne plutôt dans un registre hard rock classique, selon les dires du bassiste/vocaliste Tom Arraya. Puis en 1982, c’est le début de ce que l’on appelle à l’époque la New Wave of American Heavy Metal en corrélation avec la même NWBHM (B pour British) que connut donc la Grande Bretagne quelques années plus tôt avec comme fer de lance Iron Maiden et Saxon. Mais à la différence des anglais, les yankees en plus d’être forcément influencé par la NWBHM vont y incorporer des goûtes de Hardcore et finalement plus de virulence (la supposée finesse US en somme). Ce courant naissant aux USA se fit ainsi connaître par l’intermédiaire d’une fameuse compilation, qui connut bon nombre de volume par la suite, les fameuses Metal Massacre, avec dans le premier volume les débutants Metallica. Et justement ces derniers l’année suivante font sensation avec leur Kill’em all, album fondateur du Thrash metal. La jeunesse, c’est bien connu est avide de bruit, et en décembre 83, c’est le deuxième effet Kiss Cool, Slayer sort son premier album, Show no mercy; le genre a déjà trouvé ses deux leaders.
A la différence des four horsemen, Slayer joue plus dans la catégorie grand guignol, les paroles des débuts sont volontairement pseudo-satanistes, surfant ainsi sur une autre déclinaison du heavy metal, le mal aimé black metal. Tiens en passant, juste pour en rajouter une petite louche, mes amis, les médias réactionnaires généralistes (oui ça fait un peu pléonasme, je sais) qui s’alarment des supposés mauvaises influences du metal extrême. Ce courant justement a plus de vingt ans, alors bon, si écouter cette musique donnait envie de faire partie d’une secte satanique, ça se saurait ! Au bout de deux décennies, on s’en serait rendu compte, non ?
Donc Slayer (d’ailleurs le groupe toujours dans la surenchère, affirmait que les initiales signifiaient Satan Laughs As You Eternally Rot, les rois de la déconne je vous dis, surtout quand on voit leurs gueules…) en 1983 commence à faire parler de lui. Musicalement, les morceaux sont plus ramassés que ceux de Metallica, mais on reste cependant dans un registre où il y a de nombreux breaks et de changement de rythmes, l’une des marques de fabrique du style. Et puis à la différence du groupe de San Francisco, Slayer comporte non pas un soliste mais deux, qui alternent justement rythmique et solo (comme Maiden finalement). Et puis parlons en des solos chez Slayer, c’est peut-être là où l’on ressent plus l’influence Hardcore, des solos relativement courts rapides, destroy, déstructurés, bref, on est loin du solo pompeux qu’on retrouve chez certain soliste dans le heavy metal ou le hard rock.
Non, aujourd’hui lundi, c’est poésie, musique guillerette, Slayer me parait donc adapté…
Bon déjà Slayer veut dire tueur en anglais littéraire, pourquoi ce préambule ? J’y viens… Si vous tapez le nom du groupe sur google, on tombe sur… Buffy la tueuse de vampire, génial… Et vu la popularité de la série, vous avez intérêt à affiner vos mots clefs car sinon vous risquez de voir défiler pas mal de pages avant de tomber sur le groupe.
Après cet intermède totalement inutile, j’en viens au groupe.
Le groupe se forme vers 1982 et sonne plutôt dans un registre hard rock classique, selon les dires du bassiste/vocaliste Tom Arraya. Puis en 1982, c’est le début de ce que l’on appelle à l’époque la New Wave of American Heavy Metal en corrélation avec la même NWBHM (B pour British) que connut donc la Grande Bretagne quelques années plus tôt avec comme fer de lance Iron Maiden et Saxon. Mais à la différence des anglais, les yankees en plus d’être forcément influencé par la NWBHM vont y incorporer des goûtes de Hardcore et finalement plus de virulence (la supposée finesse US en somme). Ce courant naissant aux USA se fit ainsi connaître par l’intermédiaire d’une fameuse compilation, qui connut bon nombre de volume par la suite, les fameuses Metal Massacre, avec dans le premier volume les débutants Metallica. Et justement ces derniers l’année suivante font sensation avec leur Kill’em all, album fondateur du Thrash metal. La jeunesse, c’est bien connu est avide de bruit, et en décembre 83, c’est le deuxième effet Kiss Cool, Slayer sort son premier album, Show no mercy; le genre a déjà trouvé ses deux leaders.
A la différence des four horsemen, Slayer joue plus dans la catégorie grand guignol, les paroles des débuts sont volontairement pseudo-satanistes, surfant ainsi sur une autre déclinaison du heavy metal, le mal aimé black metal. Tiens en passant, juste pour en rajouter une petite louche, mes amis, les médias réactionnaires généralistes (oui ça fait un peu pléonasme, je sais) qui s’alarment des supposés mauvaises influences du metal extrême. Ce courant justement a plus de vingt ans, alors bon, si écouter cette musique donnait envie de faire partie d’une secte satanique, ça se saurait ! Au bout de deux décennies, on s’en serait rendu compte, non ?
Donc Slayer (d’ailleurs le groupe toujours dans la surenchère, affirmait que les initiales signifiaient Satan Laughs As You Eternally Rot, les rois de la déconne je vous dis, surtout quand on voit leurs gueules…) en 1983 commence à faire parler de lui. Musicalement, les morceaux sont plus ramassés que ceux de Metallica, mais on reste cependant dans un registre où il y a de nombreux breaks et de changement de rythmes, l’une des marques de fabrique du style. Et puis à la différence du groupe de San Francisco, Slayer comporte non pas un soliste mais deux, qui alternent justement rythmique et solo (comme Maiden finalement). Et puis parlons en des solos chez Slayer, c’est peut-être là où l’on ressent plus l’influence Hardcore, des solos relativement courts rapides, destroy, déstructurés, bref, on est loin du solo pompeux qu’on retrouve chez certain soliste dans le heavy metal ou le hard rock.
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